samedi 30 août 2014

Reportage photo : Le village de séchage des feuilles de palmier de Lôc Hoà

Le soleil éblouissant et sec de la région frontalière Vietnam - Cambodge dans la zone de passage frontalier de Hoa Lu peut décourager les voyageurs, mais il y a longtemps qu'il est la joie des habitants du village de Lôc Hoà, district de Lôc Ninh, province de Binh Phuoc.

On dirait que les feuilles de palmier, sont abondantes dans les forêts du Cambodge. Chaque semaine, des dizaines de tonnes de feuilles fraîches sont achetés, puis transportés au village de Lôc Hoà à travers le point de passage frontalier de Hoa Lu.
Les feuilles sont exposée pour sécher le long d'une route, ce qui donne l’impression que le village de Lôc Hoà ressemble à une peinture dont la gamme de couleur principale est jaune. À midi, la couleur des feuilles s’est mêlée dans celle du ciel et de la terre.

Les feuille, après avoir été séchées dans le village de Lôc Hoà, deviendront des matières premières pour fournir au village de chapeaux coniques de Go Gang-chef-lieu d’An Nhon, province de Binh Dinh, aux villages de chapeaux à Huê et aux provinces de l’ouest du Nam Bô...
En outre, elles ont été également utilisées pour le tricotage de sacs, d’autres objets d’art artisanal pour l’exportation. Dans le passé, les feuilles furent également utilisées pour écrire le Sutra par les bouddhistes khmer et peuvent durer une centaine d'années.

Au fil du temps, ce travail simple de sécher des feuilles de palmier a non seulement créé des emplois pour les habitants de Lôc Hoà, mais aussi un trait culturel distinct dans cette région frontalière du sud-ouest.

 Le métier de séchage des feuilles de palmier crée non seulement des emplois, mais aussi de beaux traits à la région frontalière.

 Les enfants peuvent aider leur famille à sécher les feuilles de palmier.

 La recette peut atteindre en moyenne 100.000 dôngs par jour par personne.

 Et bien conservées avant d’être vendues.

 Les feuilles de palmier après le séchage sont bottelées pour faciliter le transport.

 Les feuilles de palmier étendues ressemblent à des éventails.

 Les feuilles de palmier sont exposées sur des perches plantées sur les aires de séchage.

 Les jours au grand soleil, les aires de séchage des feuilles de palmier sont jaune brillant comme la couleur du soleil.

 Le séchage des feuilles de palmier dépend beaucoup de la météo.

 Les feuilles de palmier, après le séchage, ont une couleur jaune très belle.

 Une aire de séchage de feuilles de palmier à Lôc Hoà.

Les habitants de Lôc Hoà, sur les frontières Vietnam-Cambodge sont connus pour le séchage des feuilles de palmier.



Source : VNP



jeudi 28 août 2014

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mardi 26 août 2014

Arts : Les fleurs en papier de Thanh Tien

Le village de Thanh Tien est situé le long de la rivière Huong à environ 5 km en aval de Hue (province de Thua Thien - Hue) et en face de l'ancienne ville de Vinh Bao. Le village est célèbre pour son métier artisanal traditionnel de fabrication de fleurs en papier, vieux de quatre siècles.

La cité impériale de Hue, de la dynastie des Nguyên (1802 - 1945), est célèbre en tant que ville festivalière et pour la tenue de cérémonies cultuelles ; c’est pourquoi la culture des fleurs et la fabrication de papiers votifs y sont bien développées.

Le problème pour les horticulteurs, c’est que le climat n'est pas propice à la culture des fleurs, en particulier autour du Têt lorsque la consommation atteint un pic. Pour remédier à cette pénurie, les villageois de Thanh Tien fabriquent depuis des lustres des fleurs en papier.

 La beauté subtile des fleurs en papier de Thanh Tien.

 La fabrication des fleurs en papier exige de la patience et de la minutie.

Les artisans de Thanh Tien présentant leur art.

 Les fleurs en papier de Thanh Tien sont entrées dans la vie quotidienne des Huéens.

Chaque année, à la mi-octobre, les villageois sèment du riz pour la récolte d'hiver-printemps, puis commencent à faire des fleurs en papier ; et à la 2e moitié du 12e mois lunaire, des fleurs de diverses couleurs se retrouvent dans toutes les maisons.

Le processus de fabrication a duré toute une année, de la récolte et du séchage du bambou qui est ensuite teint et poli, à la fabrication du papier qui est entreposé à l’abri des termites et de l'humidité.

Les fleurs en papier de Thanh Tien comprennent orchidées, abricots, chrysanthèmes, roses, gerberas, dahlias... Le processus de production comprend un certain nombre de phases. Une fois que l'artisan a décidé de la couleur, il met plusieurs feuilles de papier ensemble, puis il façonne la forme des pétales avec des ciseaux. Puis les pétales sont collés sur les tiges de bambou. Chaque branche a 9 ou 10 fleurs parce que les gens locaux disent que ces chiffres sont de bon augure. Un arbre de fleurs peut avoir de 300 à 500 branches et les vendeurs de fleurs arpentent les rues avec un grand arbre sur l’épaule.

Bien que la fabrication de fleurs en papier soit une activité secondaire pour de nombreux villageois, chaque tige est vendue de 2.000 à 3.000 dôngs, ce qui rapporte in fine un revenu assez conséquent.
Dans le passé, les fleurs de papier étaient utilisées pour les cérémonies cultuelles, mais de nos jours, elles font partie de la vie quotidienne des Huéens. Au cours du Festival de Hue 2010, le festival du village de Thanh Tien, intitulé "Couleurs de Thanh Tien", a eu lieu. Dans une maison traditionnelle Ruong de Hué, les visiteurs ont été invités à admirer une exposition de fleurs de lotus en papier réalisées par des artisans de Thanh Tien. Selon eux, le métier a disparu pendant environ un demi-siècle puis a retrouvé une seconde jeunesse.

Faire des lotus en papier est un travail de fourmi. Les pétales sont en papier dzo ou en papier pour la peinture. Les tiges sont faites en rotin sec. La teinture est le processus le plus difficile car les pétales doivent avoir toutes les gammes de rose. Les lotus roses représentent le pouvoir suprême, le blanc la pureté et le violet la beauté traditionnelle de Hue.


Source : VNP



dimanche 24 août 2014

Nature : La culture des arbres ornementaux à Nam Dinh

Située au bord du Fleuve Rouge et bénéficiant de la fertilité de ses alluvions, la province de Nam Dinh possède des conditions propices au développement agricole. Le sol fertile allié à la dextérité et la créativité des artisans locaux ont fait la renommée des arbres ornementaux de Nam Dinh.

On dit que Nam Dinh est née de la rencontre fortuite entre les gens et la nature. Au fil des siècles, le Fleuve Rouge a apporté à cette terre des couches d’alluvions extrêmement fertiles. Ce cadeau de la nature a donné des ailes à la créativité de l’homme, notamment de ceux qui vivent du travail de la terre.
Les jardins de plantes ornementales se concentrent essentiellement dans les districts de Nam Truc et de Hai Hâu, les noms les plus connus étant le village de Vi Khê (district de Nam Truc), les communes de Hai Minh et Hai Son (district de Hai Hâu).

Certaines plantes ornementales de Nam Dinh :








Les producteurs vivent dans des maisons-jardins. Considéré comme une "terre des bonsaïs", le village de Vi Khê, district de Nam Truc, est un des plus emblématiques. Toutes les familles exercent ce métier. Les arbres ornementaux de Vi Khê peuvent être admirés autour du Mausolée de Hô Chi Minh, de l'Assemblée nationale, de la place Ba Dinh…

Les vieux artisans du village ne se souviennent pas depuis quand leurs ancêtres ont commencé cet artisanat. Ils savent juste que ce métier s’est transmis de génération en génération. Aujourd'hui, dans le contexte de l'économie de marché, les jeunes ne cessent de faire des recherches et de valoriser leur créativité pour créer de beaux arbres répondant aux goûts des plus en plus exigeants des consommateurs vietnamiens et étranger

Beaucoup d'arbres ont été vendus une centaine de millions de dôngs, voire des milliards de dôngs. Le village de Vi Khê compte aujourd'hui plus de 4.000 foyers exerçant ce métier, la recette de la vente des plantes ormementales occupe plus de 80% des revenus de la localité. Beaucoup de jeunes ont fait fortune grâce à ce métier.

Création de la forme d’un arbre ornemental.

 Un coin du jardin de plantes ornementales de la famille de Nguyên Minh Châu, dans le district Nam Truc.

La culture d’arbres ornementaux a changé la vie de nombreux habitants de Nam Dinh.

En visite le jardin de 7.000m² de Nguyên Minh Châu, directeur de la S.A.R.L de Plantes ormementales Châu Giang-Nam Toàn, district de Nam Truc, nous avons vu beaucoup de belles plantes ornementales, principalement des figuiers à feuilles lustrées, figuiers de Benjamin, banians, pins..., très prisés par la marché.

Pionnier dans la culture des plantes à Nam Truc, M. Châu a progressivement réussi dans la profession, avec le niveau de revenu le plus élevé - jusqu'à plusieurs centaines de millions de dôngs par an. Il a parcouru de nombreux endroits, jusqu’à Taiwan et au Japon, pour promouvoir les plantes ornementales de Nam Dinh ainsi qu'apprendre des techniques, rapporter de nouvelles variétés.

Un bonsaï.

Outre le village de Vi Khê (district de Nam Truc), la plantation d’arbres ornementaux se développe bien dans le district de Hai Hâu. Bien qu’il n’ait pas une longue tradition dans cet artisanat comme Vi Khê, Hai Hâu s’est fait une place dans la culture des arbres ornementaux à Nam Dinh. 

Le district compte près de 3.000 ha de plantes ornementales. De nombreuses communes ont converti des rizières peu productives pour y cultiver des arbres ornementaux, par exemple 30 ha dans la communes de Hai So, 18 ha dans celle de Hai Phu... En 2010, le revenu total des plantes ornementales du district est été estimé à plus de 300 milliards de dôngs. 
Pour un développement durable de ce secteur, Hai Hâu a mis l’accent sur la planification de zones de culture pour concentrer ses investissements.


Source : VNP





vendredi 22 août 2014

Contes et légendes : La femme qui accoucha de serpents

Sous la dynastie des Ly (1010-1024) vivaient au village de Chi Chau, canton de Thuong Nhut, district de Thach Ha, province de Ha tinh, les époux Tran the Vinh et Nguyen thi Thoai. Ils n'avaient pas d'enfants malgré quinze années de mariage. Dans l'année des quarante ans du mari, à l'occasion d'une très forte pluie tombée durant toute la journée, la femme recueillit dans une jarre l'eau qui dégoutait du toit pour le boire.

Vers la quatrième veille de la même nuit, une étoile tomba du ciel dans la jarre. Les deux époux décidèrent de n'en parler à personne et gardèrent pour eux seuls l'eau de la jarre.Un mois après, la femme tomba enceinte. Mais ce ne fut qu'au bout de trois ans qu'elle accoucha ! Les voisins déclaraient au mari que sa femme était atteinte de paludisme ou d'hydropisie. Il la fit soigner pendant des années par des médecins, et même par des sorciers, mais rien ne changea. Pourtant, elle ne ressentait aucune douleur.

Mais le premier jour de la quatrième année, la femme « accoucha » de trois oeufs bleus ! Stupéfait, le couple n'osa en parler aux voisins et cachèrent les oeufs dans un coin de la maison. Dix mois après, il en sortit trois serpents long chacun de trois thuoc tay (distance équivalente à la distance entre le bout du majeur et le coude). Le premier avait la tête rouge et le corps bleu, le second la tête bleue et le corps tâcheté, et enfin le troisième la tête noire et le corps blanc. Ils grandirent à une rapidité surprenante.

Le serpent à tête rouge suivant partout Tran the Vinh. Mais un jour, en coupant de mauvaises herbes, il coupa accidentellement sa queue. Pris de peur, il accoura chez lui. Le serpent essayait de le suivre.
Mais il se métamorphosa en un jeune homme d'une taille de dix thuoc et dit à ses parents : "Mes deux frères et moi sommes des mandarins de la Cour Céleste. Ayant commis des fautes, nous avons été condamnés à nous incarner en hommes pour servir le pays. Notre métamorphose devait avoir lieu aujourd'hui. Je vous fais mes adieux pour rentrer au Ciel manifester ma puissance en faisant tomber le vent et la pluie. Quant à mes deux frères, ils resteront sur terre pour se mettre au service de l'Empereur"

A ces mots, il appela ses deux frères, leur ordonna de se transformer en humains, et leur demande de se présenter aux concours à la Cour Royale. Puis il s'envola vers les cieux.
C'est ainsi que tous deux furent nommés généraux et chargés du commandement des marches frontières de Quang Nguyen et de Nghe An.

A cette époque, les chinois envahirent le pays pour s'emparer de l'or et de l'argent du Quang Nguyen et de l'ivoir et de la cannelle du Nghe An. Mais les forces chinoises furent battues par les deux frères. Ils furent alors promus généraux en chef et reçurent le commandement de toutes les forces armées. Après leur mort furent érigées des temples dédiés à leur culte. De fréquentes apparitions miraculeuses eurent encore lieu jusqu'à la fin du règne des seigneurs Nguyen.



mercredi 20 août 2014

Gastronomie : Chè dâu, un dessert au riz gluant, haricots rouges et lait de coco

Ingrédients pour six personnes 

Durée de préparation : 30 minutes

Un bol de riz gluant
Un bol de haricots rouges azukis
Un bol de sucre blanc
Un bol de lait de coco
Sel et fécule de pomme de terre




Préparation et conseils

Le chè dâu est un dessert à base de riz gluant sucré, de haricots rouges (azuki) et de noix de coco. Elle ressemble à une soupe en plus épais, sur laquelle est versé le lait de coco. Il se mange de préférence chaud. Simple à préparer, il est délicieux tout en étant économique.

Après avoir fait tremper les haricots dans l’eau toute une nuit, les faire cuire dans de l’eau additionnée d’une cuillerée de bicarbonate de soude afin de rendre la cuisson moins longue. Le puriste préfère une cuisson à la vapeur pour avoir des haricots croquants à l’extérieur et moelleux au cœur, ce qui permet de les préserver lorsqu'on les mélange avec le riz gluant. Toutefois, il faut compter une heure de cuisson en plus.

Lavez soigneusement le riz dans une casserole pour en extraire la fécule, puis le recouvrir de 3 à 4 fois avec de l’eau. Faire cuire environ 15 minutes. Ajoutez le sucre en mélangeant bien avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le riz devienne brillant et que le sucre soit totalement absorbé. Ajoutez les haricots rouges, mélangez, puis laissez reposer pendant une heure afin que le riz sèche un peu pour obtenir une consistance optimale.

Préparez ensuite le lait de noix de coco : dans une casserole, le faire chauffer doucement avec un petit peu de sel et de la fécule de pomme de terre jusqu'à obtenir une consistance légèrement crémeuse. Le sel est juste utilisé pour relever le goût sucré de la préparation, sans qu’on le sente.

Pour servir, mettre une louche de riz et de haricots, puis couvrir avec le lait de coco. Le tout se conserve bien au réfrigérateur, et vous pouvez réchauffer des parts individuelles au micro-onde.


Source : CVN



lundi 18 août 2014

Culture : Le repiquage du jeune riz à Hoang Su Phi

En juin, lorsque les pluies se déversent à Hoang Su Phi, une région montagneuse de la province frontalière de Ha Giang (Nord), les Dao, Mong et Nung commencent le repiquage des jeunes plants de riz sur les rizières en terrasses.

En visitant Hoang Su Phi à cette époque, les visiteurs auront non seulement la chance d’admirer des champs en terrasses d’une grande beauté mais aussi le mode de vie de ces montagnards.
Le repiquage des semis de riz mobilise toute la communauté. Les hommes labourent tandis que les femmes plantent le jeune riz. Il faut environ une semaine pour terminer ce travail et les champs en gradin revêtent alors une belle teinte vert tendre.

Les enfants suivent leur mère aux champs pour profiter de l'ambiance animée et apprendre à travailler la terre. C'est comme cela que se transmet à la jeune génération les méthodes de culture du riz.

 Début juin, les rizières en terrasses de Hoang Su Phi revêtent une belle teinte vert tendre.

 Ces groupes ethniques ne font qu’une récolte de riz annuelle.

 Prélèvement des plants de riz, qui seront ensuite repiqués.

 Les plants sont nettoyés avant d'être repiqués.


 Les enfants suivent leur mère aux champs.

La beauté ineffable des rizières en terrasses.


Source :  VNP



samedi 16 août 2014

Reportage : Le peuple des rizières

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jeudi 14 août 2014

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mardi 12 août 2014

Arts : Le cai luong, c'est gratuit sur YouTube

Le programme de relance du cai luong (théâtre rénové) ayant pour thème "Les anciens chants connus", réunissant de célèbres voix de la génération d'or du Vietnam, est diffusé sur Youtube par la société POPS Worldwide.

Ce programme relève du projet de restauration de ce genre de musique traditionnelle du Sud de la société POPS Worldwide, un partenaire important en musique de YouTube au Vietnam. Les fans de cai luong dans comme hors du pays ont là une belle occasion d’apprécier des airs traditionnels sur Internet.

 Les artistes émérites Diêu Hiên et Linh Tâm dans la pièce "Le général Nhuy Kiêu"

Le programme "Les anciens chants connus" a pour objet de présenter largement aux spectateurs vietnamiens et étrangers des chansons anciennes interprétées par les artistes du peuple Lê Thuy, Ngoc Giàu et Bach Tuyêt, les artistes émérites Út Bach Lan, Ngoc Huong, Kim Tu Long, Phuong Loan... Ces interprétations originales sont diffusées exclusivement sur le site d'hébergement de vidéos YouTube/POPSVietnam.


Restauration du cai luong ancien

Le programme "Les anciens chants connus" est considéré comme le premier de cai luong diffusé sur un site social connu.

La première partie de ce programme, diffusée depuis début mai, intitulée «Recherche et Préservation», comprend cinq pièces de théâtre rénové connues : Lý chim quyên (Air populaire des marouettes), Con gái cua me (La fille de la mère), Nhuy Kiêu tuong quân (Le général Nhuy Kiêu), Tình anh bán chiêu (Amour du vendeur de natttes), Duong Quý Phi.

La deuxième partie intitulée «Printemps natal» sera diffusée sur YouTube à l’occasion du Têt traditionnel prochain. Elle comprendra des chansons anciennes, des extraits de pièces connues exprimant l’amour pour le Vietnam et son peuple.

"Depuis longtemps, nous avons l’idée de réaliser un projet de promotion des valeurs de la musique traditionnelle du Vietnam. Ce programme "Les anciens chants connus" a été créé afin de préserver le cai luong, un art original et l’un des patrimoines immatériels du pays", a partagé Mme Nguyên Huu Vinh Hanh, directeur exécutif de la société POPS Worldwide.



Pour découvrir "Les anciens chants connus", veuillez visiter la page : ICI



Source : CVN


lundi 11 août 2014

Message de Jean-Pierre

Des nouvelles de Tuyet : ICI




dimanche 10 août 2014

Culture : La journée de ripailles des âmes errantes

Au Vietnam, il y a chaque année une journée destinée aux âmes errantes, le 15e jour du 7e mois lunaire. Partons à la découverte de cette fête et coutume, la deuxième plus importante de l’année après le Têt.

Pour les Vietnamiens, la fête Xa tôi vong nhân (littéralement "absolution des morts") est la deuxième plus importante de l’année après le Têt (Nouvel An lunaire).

La tradition veut que le Xa tôi vong nhân soit célébré dans toutes les familles, exactement le 15e jour du 7e mois, le jour de l’année où les âmes errantes (cô hôn en vietnamien), qui veut dire "morts solitaires" sont autorisées, par le Ciel, à quitter l’Empire des ténèbres pour descendre dans le monde des vivants.
L’occasion pour ces derniers de leur offrir un repas frugal et des objets votifs, d’exprimer leur reconnaissance envers les ancêtres et parents défunts. Une fête qui montre la croyance des Vietnamiens à l’existence d’un autre monde parallèle à celui des vivants, qu’il convient de ne pas négliger.

Pour les Vietnamiens la fête "Xa tôi vong nhân" est la deuxième plus importante de l’année après le Têt.

Cette année, cet événement cultuel propre au Vietnam tombe le 10 août. La cérémonie, tenue au sein de la famille, est préparée soigneusement des jours à l’avance. D’ordinaire, on dresse un autel en plein air, devant la maison, sur lequel on dépose des offrandes. Celles-ci sont toujours frugales et de bon marché : soupe de riz (répartie dans plusieurs bols), patate ou manioc cuits à l’eau et coupés en petits morceaux, galette soufflée, bonbons, grains de maïs soufflés…

A cela s’ajoute un peu de riz non cuit et de sel. Les objets votifs, dont la "monnaie de l’enfer" (argent en papier frappé du cachet de l’enfer), des vêtements en papier…, sont aussi divisés en de petites parts. "Les âmes errantes sont nombreuses, aussi il faut faire en sorte qu’il y en ait assez pour toutes !", explique Hông, une vieille Hanoïenne.


Cadeaux pour toutes les âmes errantes

La cérémonie cultuelle dure environ une demi-heure, souvent la matinée. On brûle des bâtonnets d’encens et implore la clémence du Ciel et des génies envers les vivants. Lorsque les bâtonnets d’encens sont consumés, on brûle les objets votifs pour les envoyer aux âmes mendiantes. Et de jeter le riz non cuit et le sel dans l’air.

À minuit, après avoir bien festoyé, les âmes errantes s’en retournent dans l’Empire des ténèbres. Elles devront attendre l’année suivante pour être de nouveau libres d’aller faire ripaille dans ce bas-monde.

La vieille Hông se rappelle du temps de son enfance : "A mon village natal, la fête était très attendu des enfants. Car, après la cérémonie cultuelle, c’est-à-dire après le repas des morts, les offrandes étaient mises dans un coin, et les enfants s’abattaient dessus comme une volée de moineaux".

La cérémonie culturelle dure environ une demi-heure souvent la matinée.

Actuellement, on ne voit plus cette scène. "Quoiqu’il en soit, selon la tradition, les offrandes mangeables doivent être distribuées. Et ce sont toujours les enfants du quartier qui sont les premiers bénéficiaires", ajoute Hông.

Parallèlement à la cérémonie cultuelle dédiée aux âmes errantes, les familles en font une autre destiné au culte de leurs parents défunts. Le rite est tenu devant l’autel des ancêtres, avec comme offrandes plusieurs plats, les deux immanquables étant xôi (riz gluant cuit à vapeur) et poulet (cuit à l’eau).
Sans oublier un plateau de fruits et de friandises. "Hormis les fêtes traditionnelles et le jour commémoratif de leur mort (giô), les parents défunts ne peuvent rendre visite à leurs descendants que ce jour-là", informe Mme Hông.


La fête Vu Lan chez l’ethnie Tày

Pour les ethnies minoritaires peuplant les régions montag-neuses du Nord, le 15e jour du 7e mois lunaire est célébré somptueusement, avec une signification différente de celle chez les Viêt (ethnie majoritaire habitant la plaine). C’est la fête Vu Lan, l’occasion d’exprimer sa reconnaissance envers ses ancêtres et de la piété filiale envers ses parents.

Quelques jours avant la Vu Lan, l’atmosphère de fête règne déjà dans les villages d’ethnie Tày de la commune de Nghia Dô, province de Lào Cai. On va au marché pour préparer un festin.
Dans chaque foyer, tout le monde s’active : confection des banh chung (gâteau de riz gluant farci), distillation de l’alcool de maïs, préparation des bun (vermicelles de riz), recherche des pousses de bambou, pêche de poissons, abattage d’un cochon de lait et de quelques canards...

En particulier, le gendre se doit d’aller offrir à ses beaux-parents une paire de canards, un mâle et une femelle, pour exprimer sa piété filiale envers eux.

Le jour de la fête, un repas pantagruélique est déposé sur l’autel, dédié au culte des ancêtres et des génies tutélaires. Puis, il est dégusté par tous les membres de la famille, autour de verres d’alcool de maïs. Chacun formule des vœux de bonne santé et de chance.

Lors de la fête Vu Lan, des jeux populaires sont organisés ici et là dans les villages. L’occasion pour ces montagnards endurcis de rivaliser de talent et pour les adolescent(e)s de conter fleurette, et de trouver celui ou celle avec qui fonder une famille...


Source : CVN


samedi 9 août 2014

Contes et légendes : Muc Kiên Liên

Il était une fois une dame méchante au nom de Thanh Dê. Elle était impitoyable envers les pauvres et surtout envers les mendiants. Elle ne faisait jamais aumône et chassait tout mendiant qui se présentait au portail de sa maison.

Elle n'hésitait à piétiner des grains de riz, recueillis par les pauvres paysans s'échinant à longueur d'année sur leurs terres. Elle se moquait des bonzes et des bonzesses en cherchant à rompre leur quiétude. Elle blasphémait Bouddha, méprisait les esprits et offrait à la pagode des victuailles de jeûne auxquelles elle avait mêlé des aliments carnés.

Malgré les conseils de son fils Muc Kiên Liên qui fut un bonze de haute vertu, elle ne l'écoutait guère. A sa mort, elle rejoignit le Royaume des Morts et dut payer ses fautes commises dans le monde des vivants: s'asseoir sur un lit à clous, porter sur la tête un seau rempli de sang, rester affamée et assoiffée car tout aliment qu'on lui mettait dans sa bouche se fondait en sang et se muait en flamme.

Muc Kiên Liên, une fois l'illumination atteinte, put descendre dans le Royaume des Morts pour voir sa mère. Il fut témoin des châtiments qu'elle encourut. Il ne put rien pour changer le cours justicier du décret céleste et ne put pas non plus se substituer à sa mère. Il fut obligé d'aller voir Bouddha et demanda grâce à ce dernier.
Celui-ci lui ordonna d'organiser au 15ème jour du 7ème mois lunaire, la cérémonie de Vu Lan, au cours de laquelle il pourrait solliciter la remise de peine pour sa mère avec les prières et l'aumône. De retour sur terre, Muc Kiên Liên, le jour venu, dressa un autel en hommage à Bouddha tout en faisant aumône et cérémonie bien austère et fervente.

Thanh Dê, dans le Royaume des Morts, prit conscience de la souffrance comme elle fut sensible à la faim et à la soif. Les difficultés qu'elle rencontrait l'amenaient à se départir au fur et à mesure de sa nature méchante et à connaître le remords. La piété de Muc Kiên Liên remua la porte du Ciel.

Le père céleste réexamina le cas de Thanh Dê, constata qu'elle avait pu se répentir et l'acquitta. Il fut permis à Muc Kiên Liên de descendre dans l'enfer ramener sa mère à la vie. Depuis lors, Thanh Dê, de tout cœur, honora Bouddha, respecta les bonzes, secourut les pauvres.

En s'inspirant de cet exemple, les enfants pieux, selon la coutume vietnamienne, au 15ème jour du 7ème mois lunaire, érigent un autel à la mémoire des défunts et font aumône aux pauvres.

C'est ainsi que la fête du Vu Lan devient la fête des Mères pour les Vietnamiens.





jeudi 7 août 2014

Nature : La plage de Phuoc Hai

Les plages du centre-ville de Vung Tau (province Ba Ria-Vung Tau) sont bien connues. Celle de Phuoc Hai (district de Dat Do) est à environ à 16 km de la ville, mais mérite le détour... si vous aimez la tranquillité.
Quand des touristes arrivent à Phuoc Hai, un immense espace s’ouvre devant leurs yeux ébahis. Le vent siffle dans les rangées de peupliers. L’eau de mer est transparente. Sur la plage immense, des vagues blanches jouent avec des pierres de différentes formes et tailles..

Des habitants de la région vivent de leur pêche. Phuoc est parmi les plus anciens villages de pêche de la province de Ba Ria – Vung Tau.
Le "nuoc mam" et le poisson de mer séché sont deux spécialités locales. Malgré ses potentialités, le tourisme ne s’y était pas développé ces dernières années.
Mais récemment, la construction de routes en bord de mer ainsi que d’hôtels et la mise en place de nombreux services ont fait de la plage de Phuoc Hai une nouvelle destination touristique.

 La plage de Phuoc Hai attire de nombreux touristes les week-ends

 Des beaux rochers

 La vie quotidienne des pêcheurs locaux

 Des kouffas

 Poissons séchés

 De la raie séchée, une des spécialités de Phuoc Hai

La vie des pêcheurs de Phuoc Hai est aussi un attraction locale

Cette plage est le meilleur choix pour ceux qui aiment la tranquillité. Située au pied de la montagne de Minh Dam, elle permet aux touristes de se baigner, de bronzer et de se reposer, loin de la foule. Les touristes seront impressionnés par les rochers de différentes formes. Si vous ne voulez pas aller à la plage, vous pouvez profiter d’une baignade dans une piscine à l’eau de mer qui se trouve tout près…

Des pêcheurs de Phuoc Hai prennent des kouffas (sorte de grands paniers de bambou tressés) pour pêcher près de la côte pendant 2 ou 3 heures. A l’aube, en vous promenant sur la plage, vous pourrez les voir à l’œuvre. Après vous être baignés, vous pourrez acheter des fruits de mer frais comme crabes, crevettes, seiches, pieuvre… et les déguster à même la la plage.

La plage de Phuoc Hai accueille chaque année des dizaines de milliers de touristes. Un grand nombre de Saïgonnais viennent les week-ends, en été et les jours fériés. Vous pouvez vous y rendre en bus ou via des tour-opérateurs. Mais le mieux est d’y aller à moto pour profiter totalement des paysages.



Source : VNP



mardi 5 août 2014

Gastronomie : Pâté de porc à la cannelle - Chả quế



Ingrédients pour 4 personnes 

Liste 1 :
- 500 g d’échine de porc

Liste 2 :
- une échalote hachée
- 1 cuillère à soupe de nuoc mam
- 1/2 cuillère à café de sel
- 1/2 cuillère à café de poivre blanc moulu
- 1/2 cuillère à soupe de sucre
- une cuillère à soupe d’huile

Liste 3 :
- quelques glaçons pilés

Liste 4 :
- Une cuillère à soupe de farine de tapioca (ou de Maïzena)
- 1/2 cuillère à café de poudre de cannelle
- 1/2 cuillère à café de levure chimique

Liste 5 :
- une cuillère à soupe d’huile
- 1/2 cuillère à café de poudre de cannelle
- 1/2 cuillère à café de miel

Préparation et conseils

Couper l’échine en petit morceaux.

Mélanger les ingrédients de la liste 2, ajouter la viande et faire mariner une nuit au réfrigérateur. Le lendemain, hacher une première fois au mixeur.
Remettre la moitié au mixeur avec des glaçons pilés, hacher une minute, mélanger, recommencer une minute, puis mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène. Procéder de même avec la seconde moitié de la viande.


Puis ajouter à cette pâte les ingrédients de la liste 4, bien mélanger. Repasser une fois encore au robot en utilisant un batteur plat. À défaut, piler la pâte et bien lisser avec une cuillère en plastique ou en silicone.

Faire préchauffer le four à 2100C. Verser la préparation sur une plaque de cuisson rectangulaire en veillant à une épaisseur de deux à trois centimètres. Bien lisser la surface.

Mélanger les ingrédients de la liste 5. Badigeonner la surface à l’aide d’un pinceau alimentaire.

Cuire au four pendant 20 minutes.


Source : Cap-Vietnam



dimanche 3 août 2014

Culture : La culture originale des Pà Then de Tuyên Quang

Les Pà Then vivent essentiellement dans le village de Thuong Minh, commune de Hông Quang, district de Lâm Binh, province de Tuyên Quang (Nord). Ils ont réussi dans la préservation de leur culture originale qui existe depuis des centaines d’années.

Une danse traditionnelle des Pà Then.

"Il y a 300 ans, les Pà Then habitaient dans les monts des districts montagneux de la province de Hà Giang", raconte Hung Van Hin, 74 ans, le doyen du village de Thuong Minh.

Mais en raison de conditions climatiques inclémentes et du manque de terres cultivables, les Pà Then en étaient réduits à ne vivre que de la nature. Avec le manque de vivre et les épidémies, seules quelques dizaines de Pà Then ont alors survécu, lesquels ont cherché une nouvelle région où vivre. Et c’est à l’endroit où se trouve désormais le village de Thuong Minh qu’ils se sont fixés. Les Pà Then ont construit leurs maisons au bord de rivières dans les vallées ou sur les flancs des montagnes.

M. Hin explique qu’autrefois les Pà Then vivaient de la culture sur brûlis. Aujourd’hui, ils cultivent le riz inondé et font l'élevage des animaux domestiques... Ils peuvent donc satisfaire à leurs besoins tant dans la consommation quotidienne que dans les cérémonies religieuses.

Le village de Thuong Minh compte maintenant 136 foyers totalisant 656 personnes, dont 400 sont de l'ethnie Pà Then, soit 60% de sa population. Leurs conditions de vie s’améliorent de plus en plus.


Sauter au-dessus du feu, fête originale des Pà Then

Comme les autres ethnies minoritaires, les Pà Then ont leurs propres caractéristiques culturelles. "Sauter au-dessus du feu" est leur fête typique du Nouvel An, destinée à former vœux de santé, de bonheur et de bonnes récoltes. Selon les Pà Then, le génie du feu est le plus important pour eux car c’est lui qui apporte prospérité et puissance...

"Sauter au-dessus du feu", une fête typique du Nouvel An des Pà Then.

Selon Hung Van Hin, cette fête est organisée après la fin des récoltes du 12e mois lunaire au 1er mois lunaire de l’année suivante. Elle a lieu sur un terrain plat ou dans la cour du chaman. Les participants sont tenus d’apporter chacun un fagot. Le chaman commence par invoquer les esprits. Sur l’autel, les offrandes comprennent un pot de baguette d’encens, un instrument de musique en fer, un cop, 10 tasses d’alcool et de la monnaie en papier votif.

La cérémonie dure d’une à deux heures, après quoi le chaman tape sur l’instrument musical pour donner le signal de la fête. Des jeunes gens lui font face et commencent à onduler leur corps, de plus en plus vite puis, dans un moment d’exaltation, s’élancent et bondissent au-dessus du tas de fagots en feu. Pendant ce temps, le charmant continue d’invoquer les esprits. Selon les participants, le temps qu’ils prennent à sauter au-dessus du feu dépend de l’aide que leur apporte les esprits. À la fin, le chaman lui même entre dans le jeu, en état de transe.

Selon Nguyên Viêt Thanh, directeur du Service de la culture, des sports et du tourisme de la province de Tuyên Quang, cette localité a élaboré plusieurs projets de préservation des valeurs culturelles immatérielles des ethnies minoritaires. C’est depuis 2009 que la fête "Sauter au-dessus du feu" a été réinstituée, permettant aux  Pà Then de préserver une des caractéristiques de leur culture traditionnelle.


Source : CVN