lundi 30 décembre 2013

Culture : Vie paisible dans le chef-lieu de Pho Bang

Le chef-lieu de Pho Bang est situé dans le district de Dong Van, province de Ha Giang, entouré par des montagnes dont les sommets sont cachés par les nuages toute l'année.

Neuf heures du matin. Le bourg est toujours aussi calme. Dans une maison, certains villageois âgés discutent tranquillement autour de la cheminée.
Assis dans une vieille maison traditionnelle en terre, les visiteurs peuvent se plonger dans une atmosphère paisible en admirant des haies de pierres soigneusement rassemblées par des générations d`habitants locaux, les bottes d’épis de maïs pendus au plafond et écoutant les conversations des voisins.

 Une rue du chef-lieu de Pho Bang.

 Bottes d’épis de maïs dans une maison.

 La fenêtre d'une maison en terre qui résiste à l'épreuve du temps.

 Ly Sui Chin, 53 ans, dans sa maison aux décorations typiques de cette région.

 L'entrée de la plupart des maisons du chef-lieu de Pho Bang est ornée d'une paire de sentences parallèles censée apporter bonheur et prospérité.

 Enfants à Pho Bang.

 Une scène de vie habituelle.

 Confection de tourtes à la viande pour le Têt.

 L’élevage des oiseaux est un passe-temps des hommes de la région.

 La plupart des habitants de Pho Bang sont des Hoa (Vietnamiens d'origine chinoise), leurs maisons sont très caractéristiques.

Ces maisons en terre ont des arbalétriers, des chevrons en bois et de toits de tuiles Yin-Yang.

Des montagnes verdoyantes ceinturent Pho Bang, souvent enveloppées dans des nuages ressemblant à de grands foulards ondoyants. Un espace mystérieux qui semble inaccessible aux vivants.
Le chef-lieu de Pho Bang compte 400 personnes, principalement d`ethnies Hoa et Mong. Cette coexistence a créé un trait culturel unique. Les habitants locaux sont paysans ou employés dans de petites entreprises.

Tous apprécient leur vie paisible. Il y a près de 100 maisons qui s`égrennent le long d'une route asphaltée. A l`entrée de chacune d`entre est accrochée une paire de sentences parallèles en idéogrammes chinois censée apporter bonheur et prospérité. 
Devant les habitations, les femmes préparent des légumes, coupent du bois ou brodent des vêtements. Confectionner et broder une robe traditionnelle est une coutume des femmes locales que leurs grands-mères et leur mère leur enseignent dès leur plus jeune âge. 
Les jours de marché, le chef-lieu est  animé. Le marché se tient une fois par semaine, et la journée change à chaque fois, selon un règle "à rebours" (c'est-à-dire s`il se tient un dimanche, la semaine prochaine il aura lieu le samedi, puis ensuite le vendredi etc.). Beaucoup de personnes des districts voisins viennent y échanger ou y acheter des marchandises. 

Source : VNP



samedi 28 décembre 2013

Chanson : Cỏ xót xa đưa

Bonjour TLM,

Ce matin :



Le cœur serré l'herbe accompagne
"Cỏ xót xa đưa", Trịnh Công Sơn

Sur la vie poussent des bourgeons néants
Sur le jour poussent des feuilles aveugles
Les cœurs de la vie au rythme des paroles en ruines

Sous le soleil, chanter assis éperdument
Sous le berceau poussent des tombes
Sous les pieds du jour, le cœur serré, l'herbe accompagne

Il (elle) est venu(e) puis retournera de l'autre côté de la montagne
Chaque parole est une voile déployée à l'horizon
Il en reste des rires et des pleurs de la vie

Sous le lampadaire passe l'ombre d'un oiseau
Au milieu de la route quelqu'un appelle debout
Comment savoir sur les jours à venir

Les jours passés à remuer assis les cheveux obscurs
Entendre sa propre incarnation venir saluer avec des paroles étranges
Des matinées roses à penser à l'éternité




mardi 24 décembre 2013

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :





dimanche 22 décembre 2013

Message de jean-Pierre

Bonjour TLM,

Des nouvelles de Hà : ICI





Nature : Les couleurs de Kon Tum

Le photographe Minh Duc a parcouru dans tous les sens les villages et hameaux de son pays natal, Kon Tum, du Kon Klor à Muong Hoong, Ngoc Linh, Mang Cành, Dak Long, Po E ou Tê Xang, Mang Ri, Yaly, Ya Tang, Bo Y…
Plus il voyage, plus il trouve que Kon Tum possède de nombreux paysages pittoresques, où la beauté de l’homme et de la nature se mêlent, créant des sujets très attractifs. Minh Duc aime particulièrement contempler la rivière Dak Bla sous les rayons jaunes tièdes du soleil de l’après-midi.

Ces dernières années, les photos de Minh Duc ont souvent remporté des prix lors de concours nationaux et internationaux.
Elles ont apporté aux visiteurs une image vivante des habitants de Kon Tum, et de ceux des Hauts Plateau (Tây Nguyên) en général, à travers des expositions de photos.
Par exemple, sa photo "Le cycle des festivals" apparaît régulièrement sur la couverture des magazines, calendriers et d'événements d'échange et de coopération d’organismes, d’organisations sociales.

 Fête

 Une récolte abondante

 Au bord de la rivière

 Embarcadère

 Conduite d’un troupeau de buffles à travers la rivière

L’après-midi sur la rivière Dak Bla

 Fête aux lanternes

 La cérémonie Po Thi

 Deux vieilles amies

 Autour de la jarre d'alcool aux chalumeaux

 Jeune fille du Haut-Plateau

Regard enfantin

Source : VNP



samedi 21 décembre 2013

Message : Joyeux Noël

Bonjour TLM,

Pascale et moi vous souhaitons un beau Noël.







vendredi 20 décembre 2013

Gastronomie : Soupe de poisson au tamarin - Canh chua cá lóc

Le Canh chua cá lóc provient de Dong Thap Muoi dans la région du delta du Mekong. C'est un potage aigre dont les ingrédients principaux sont le poisson et la fleur so dua.

Ce mets est préparé vers la fin de la saison des pluies, période de l'année à laquelle fleurit la so dua. Ce potage doit être servi très chaud et peu de temps après la cuisson pour que le goût soit à son meilleur.



Ingrédients (pour 4 personnes)

500 g de mulet à tête de serpent
1 litre de fumet
1/4 d'ananas, pelé et coupé en tranches
60 g de feuilles de menthe, ciselées
1 petit piment rouge, épépiné et haché
2 morceaux de okra, hachés
120 g de taro en branches, haché
60 g de pulpe de tamarin
60 g de germes de soja
1 tomate, coupé en quartiers
Sel
Poivre
3 cuillères à soupe de nuoc mam (sauce poisson)
1 cuillère à soupe de sucre
2 cuillères à soupe d'échalotes frites
2 cuillères à soupe de feuilles de coriandre,
1 cuillères à soupe de feuilles de rau ram (polygonum odoratum), ciselées
1 cuillère à soupe de feuilles de ngo gai (coriandre long), ciselées
Poivre fraîchement moulu

Préparation :

Faites blanchir le poisson pendant 5 min dans le bouillon, puis retirez du feu ; égouttez le poisson et tamisez le fumet.
Dans une grande casserole, portez le fumet a ébullition.
Ajoutez l'ananas, la menthe, le piment, les okras et le taro.
Réduisez le feu, laissez mijoter de 3 à 4 min, puis incorporez la pulpe de tamarin, les germes de soja et de tomate.
Portez à nouveau à ébullition.
Ecumez, puis ajouter du sel, du poivre, le nuoc mam et le sucre.
Déposez un morceau de poisson dans un bol, recouvrez de quelques louches de bouillon et garnissez avec des échalotes frites, des feuilles de coriandre, de rau ram et de ngo gai saupoudrez de poivre fraîchement moulu.

Bon appétit !!



mercredi 18 décembre 2013

Culture : L’ancien village de céramique de Kim Lan

Le village de céramique de Kim Lan est considéré comme le berceau des céramiques de l'ancienne capitale Thang Long (actuelle Hanoi). Grâce aux mains d’or des artisans, l'argile de ce village se transforme en produits utiles et beaux, célèbres à l'échelle nationale.

Le village est situé dans le district de Gia Lam, au sud-est de Hanoi, bordé au sud par le village de céramique de Bat Trang, à l’ouest par le district de Hoang Mai. Il est l’un des centres de production de céramiques les plus célèbres du pays.

 La fabrication des céramiques rapporte de gros profits aux villageois de Kim Lan.

 L’utilisation de lampes pour le séchage est le moyen le plus efficace lorsque le temps est pluvieux.

 Des objets anciens trouvés à Kim Lan, conservés par Nguyen Viet Hong.

Les villageois de Kim Lan fabriquent encore des tuiles à l’ancienne.

Les céramiques des villageois de  Kim Lan sont connus pour leur côté pratique plutôt que pour leur beauté esthétique. Des produits divers : flacon pour cure-dents, pots de fleurs, grandes vases... mais aussi tuiles décoratives et autres matériaux de construction.

En 2001, l'archéologue japonais Nishimura Masanari et les étudiants de l'Université nationale de Hanoi ont effectué une fouille sur trois sites à Kim Lan et trouvé de nombreuses céramiques chinoises. En particulier, ils ont trouvé une tasse à 2 anses datée du 11ème siècle, les morceaux d’une assiette bleue de 45 cm de diamètre, décorée de l’image d’un phénix, et les vestiges d'un four.

Début 2003, d'autres vestiges ont été trouvés dans le site de Kim Lan, dont des matériaux d'architecture et décoratifs, des céramiques et des restes de fours de la dynastie des Tran (1225 à 1400). Sur la base des résultats de ces trois fouilles, les archéologues ont conclu que le village de Kim Lan était actif dans la production de céramiques dès les 13ème - 14ème siècles.

Le village de Kim Lan produit de nombreux types de produits de haute qualité pas seulement destinés au marché intérieur mais aussi exportés, vers le Japon et la Corée du Sud notamment. En collaboration avec les villages de céramique de Phu Lang ( Bac Ninh) et Bat Trang (Hanoi), Kim Lan continue de préserver et développer ce métier traditionnel.


Source : VNP




lundi 16 décembre 2013

Chanson : Biết đâu nguồn cội

Bonjour TLM,

Ce matin :


Qui connaîtrait ses origines

"Biết đâu nguồn cội", Trịnh Công Sơn

Tu as traversé en pirogue, et tu as vu que la lune dormait encore couchée
La rivière c'est l'auberge et la lune l'aventurière
Tu as traversé en pirogue et la lune était encore jeune
La rivière ne se doutait pas que plus tard la lune serait vieille

Tu as traversé en pirogue, la lune a aujourd'hui vieilli
Elle était endettée toute sa vie et la rivière ne s'en souvient pas
Tu as traversé en pirogue pour écouter la rivière couchée qui raconte

Quelle vilaine lune, tu es ! Pars ! Et n'oublie pas de rentrer vite

Tu as traversé cet endroit joyeux comme la fête
Je me propose d'être un lieu de repos pour tes jambes lasses qui font halte
Tu as traversé cet endroit et pourquoi es-tu si pressé
Je me propose d'être un galet pour rouler après tes chaussures

Je m'amuse dans cette vie sans connaître mes origines
L'arbre replie son sombre à mi-journée, et moi je replie la mienne
Je m'amuse dans cette vie sans connaître mes origines
Je me replie plus petit pour devenir la pluie dissipée au milieu du ciel.



samedi 14 décembre 2013

Reportages : Vietnam - Le marché aux fiancés

Bonjour TLM,

Ce matin, un reportage de 1996, intéressant :




jeudi 12 décembre 2013

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :



mercredi 11 décembre 2013

Message de Jean-Pierre

Des nouvelles de Truc et Hà: ICI





mardi 10 décembre 2013

Nature : Hanoi - L'automne séduisant

Hanoi en automne, la saison la plus romantique et poétique de l'année....














Source : VOV5



vendredi 6 décembre 2013

Culture : Le T'rung et le K'long put

Le T'rung est une sorte de xylophone en bambou, lié de près à la vie spirituelle des Bahnar, Tsedan, Jo Rai, Ede et d'autres minorités ethniques des Hauts-Plateaux du Tây Nguyên. Cet instrument de musique rassemble des tubes parallèles en bambou, accordés avec le jeu des 6 gongs et le Dinh pa. Chaque tube est scellé à une extrémité et coupé en biseau à l’autre bout.

Il était autrefois joué uniquement par des hommes. Les musiciens frappent sur les tubes avec des mailloches en bambou. Deux personnes peuvent jouer sur un même xylophone. Les Ede utilisent quant à eux trois baguettes, permettant de frapper simultanément une même note à l’octave.


La taille des T'rung varie selon les cas. Le plus grand au Vietnam  mesure plus de 10 mètres de haut, rassemblant 60 tubes de bambou de 5 à 20 cm de diamètre et de 4,5 à 6 m de long. Autre caractéristique, dix flûtes sont également attachées à ce xylophone inédit.
Il y a aussi des petits T'rung consacrés notamment l’usage des touristes étrangers. Le T'rung moderne a été en grande partie amélioré, avec des rangées de tubes comportant trois octaves, soit environ 48 tubes, et est entièrement chromatique.





Le K'long put  fut d’abord conçu pour les femmes. Le nom K'long put est originaire de l’ethnie Xo Dang. Il est très populaire auprès des groupes ethniques Banah, Jorai, et H’re.
Il est constitué d’une série de 2 à 12 tubes de bambou, variant entre 60 et 200cm de long et entre 5 à 8cm de diamètre. Les tubes, positionnées horizontalement, sont ouverts soit à une extrémité, soit aux deux. La musicienne doit se tenir debout avec le dos courbé, ou bien s’agenouiller, en frappant les mains pour pousser l’air dans les tubes afin de générer des sons.
Chaque tube ne produit généralement qu’un seul ton. Toutefois, certaines ethnies font bloquer une extrémité du tube ; cette technique permet des sons extraordinaires. Selon une légende, cet instrument abrite la déesse du riz. Son emploi et sa musique sont donc reliés à la riziculture et aux travaux champêtres.






Source : VOD5


mercredi 4 décembre 2013

Chanson : Bên đời hiu quạnh

Bonjour TLM,

Ce matin :


Une vie de désolation
"Bên đời hiu quạnh", Trịnh Công Sơn

Entendre soudain une fois ma terre natale d'autrefois
La voix qui m'appelle est bien douce
Le cœur en paix mais pourquoi c'est si triste
Sursauté, je me regarde chanter assis depuis (je ne sais pas quand)

Puis une fois partir avec son baluchon
En croyant pouvoir oublier les amours au pays natal
Le cœur en paix mais pourquoi c'est si triste
En sursaut, je me regarde pleurer assis depuis (je ne sais pas quand)

Quelle route solitaire j'ai prise
Celle qui retourne à mon amour la lumière est agitée
La route est bien silencieuse le cœur n'a plus rien à se rappeler
En sursaut, que des rues inconnues tout autour

Quelle route me mène vers l'ivresse
J'ai rêvé une fois que j'étais mort
Même si les larmes coulent le cœur n'est pas bien triste
En sursaut, j'ai réalisé que la lumière s'est levée



lundi 2 décembre 2013

Reportages photo : Le port de pêche de Giao Hai

Le port de pêche de Giao Hai, relevant de la commune de Giao Hai, district de Xuân Truong, province de Nam Dinh, est situé dans l’estuaire de la rivière de Ba Lat.

Il est le lieu spécialisé dans la vente de poissons et fruits de mer pour les pêcheurs et les marchands en gros et se tient généralement deux fois par jour.

A 5 heures au matin, les bateaux de pêche vont en mer, vers 10 heures, ils rentrent au quai. Après avoir déchargé des fruits de mer, ils repartent pour la 2ème fois vers le large et rentrent sur le quai vers 16 heures.
Sur le long de la digue maritime de Giao Hai, le quai de pêche est animé par des pêcheurs et marchands. Autour des paniers pleins de poissons, la joie s'allume toujours sur les visages tanés par le soleil et le vent des pêcheurs.

Le quai de pêche de Giao Hai est le plus grand marché pour la vente en gros de fruits de mer du district de Xuân Truong. Les fruits de mer ici seront écoulés dans les districts de la province, pour le marché à Hanoi et dans les provinces du Nord.


 Les fruits de mer sont transportés des grands bateaux au quai en radeaux.

 Les vendeurs de fruits de mer à Giao Hai sont pour la plupart des femmes qui sont des proches des pêcheurs des bateaux de pêche.

 Cigales de mer, très prisées par de nombreux clients.

 La joie du cadeau de la mer.

 Tri des poissons.


 Les poissons sont pesés.

 Les sacs de poissons frais en attente de marchands.

 La joie se voit sur les visages des femmes pendant les moments de repos au port de pêche de Giao Hai.


 La glace est transportée aux bateaux pour la 2e pêche de la journée.

Les fruits de mer sont ensuite transportés à moto.


Source : VNP