mercredi 31 décembre 2014

Reportage : Vietnam, du Fleuve rouge au delta du Mekong

Bonjour TLM,

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lundi 29 décembre 2014

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samedi 27 décembre 2014

Arts : Un marchand ambulant de masques traditionnels

Depuis 20 ans, les habitants à Hô Chi Minh-Ville sont habitués à l’image d’un marchand ambulant vendant des masques de théâtre classique (tuông). On le surnomme M. "Bay mat na". Son nom : Nguyen Van Bay.

M. "Bay mat na" est né et a grandi dans la commune d’An Hoa, district d’An Lao, province de Binh Dinh, une région connue comme étant le berceau du chant boi. C’est la raison pour laquelle, dès son enfance, il s’est passionné pour cet art vocal. Malgré la surveillance de ses parents, beaucoup de fois il est allé voir en secret les spectacles de chant boi. De bons souvenirs d’enfance pour lui.

En 1992, après avoir quitté une entreprise taïwanaise de produits artisanaux, il a ouvert un magasin de statues, mais sans succès. Il a alors décidé de fabriquer des masques des personnages du tuông (théâtre classique). Ses 20 premiers masques ont été vendus en quelques jours. "Je n’avais jamais oublié l’image des masques sur la scène du chant bôi dans mon village natal, quand j’étais soldat puis ouvrier à Hô Chi Minh – Ville. L’amour du chant boi m’a poussé à faire ces masques".

 "Bay mat na" dessine des masques des personnages de tuong.

 Nguyen Van Bay présentant ses masques à des clients potentiels. 

Chaque jour, il va vendre ses produits dans les grandes artères 
des 1er et 3e arrondissements de Hô Chi Minh-Ville.

Au début, il a rencontré par mal de difficultés dans la recherche des matériaux pour créer les moules. "Faire de bons moules est capital parce que ce sont eux qui décide de la forme et de l’esthétique du masque" Enfin, Nguyen Van Bay a trouvé la recette avec plâtre, silicone et un mélange de poudre de terre et de polymère.

Ses masques bruts, il les recouvre de peinture à l’huile. Chaque personnage a une couleur et une expression qui correspond à son caractère ou à son humeur, par exemple : fidélité et loyauté, gentillesse ou méchanceté, heureux, malheureux… Ses masques sont vivants et ont une grande valeur esthétique. "Les commandants ont toujours un sourire généreux, les yeux francs tandis que les courtisans félons ont des yeux craintifs et une mine provocante et impudente. Pour moi, le plus facile est de dessiner le visage des clowns car avec quelques points sur le visage on peut créer un visage malicieux".

Chaque matin, M "Bay mat na" sillonne à vélo les rues de Hô Chi Minh-Ville, notamment des 1er et 3e arrondissements, pour vendre ses masques aux touristes étrangers et étudiants des écoles des beaux-arts ainsi qu’à ceux qui aiment le tuông. Au coucher du soleil, il rentre chez lui pour faire de nouveaux masques.

Nguyen Van Bay a beaucoup contribué à la préservation des traits typiques du tuong, un art traditionnel du Vietnam.

Quelques masques de l’artisan Nguyen Van Bay :












Source : VNP




jeudi 25 décembre 2014

Nature : Le thé Shan Tuyêt, l’or vert du Haut Plateau de Tua Chua

Les théiers Shan Tuyêt sont un des points forts en matière d’agriculture de la province de Diên Biên. Ils sont considérés comme de "l'or vert" apportant la prospérité au montagnards d'ethnie H’mông du district de Tua Chua.
Tua Chua est l'un des districts montagneux les plus reculés et démunis de la province de Diên Biên. Situé à 1400 m d'altitude, il a un climat particulier avec quatre saisons par jour et des sols très favorables à la culture des théiers Shan Tuyêt.

Ces théiers font environ 8-10 m de haut et leur tronc a un périmètre de deux mètres. Durant l'hiver, ils subissent le gel et ne semblent pas être en mesure de survivre. Mais quand le printemps arrive, les bourgeons poussent apportant aux habitants une bonne culture.

 Théiers Shan Tuyêt dans la commune de Sin Chaï.

 Les H’mông de la commune de Sin Chaï récoltent généralement le thé de mars à fin octobre.

 Des femmes H’mông l'ors de la récolte.

 Les hottes remplies de thé sont transportées pour un traitement préliminaire.

 Des orchidées sur le tronc des théiers Shan Tuyêt.

 Sin Chaï est perchée à 1400m d'altitude. Son climat est favorable au développement des théiers Shan Tuyêt.

Il est facile de différencier le thé Shan Tuyêt des autres parce que une fois transformé, il a une fine couche de cheveux blancs comme la neige. Une boisson subtile bonne pour la santé, qui aide les habitants à vivre dans ces contrées difficiles.

À l'heure actuelle, on compte près de 4.000 théiers séculaires dans la commune de Sin Chaï, qui abrite le plus grand nombre de pieds dans le district de Tua Chua. Selon Hà Minh Hiên, vice-président du Comité populaire de la commune de Sin Chaï, les H’mông appellent les théiers Shan Tuyêt les "arbres immortels" parce qu’ils sont le symbole de l'endurance, de la vitalité.

Pour le thé de marque Shan Tuyêt
Les théiers Shan Tuyêt aident les H’mông de Tua Chua à améliorer leurs conditions de vie. Nous avons visité la famille de Hang A Chu, village Hâu Chua, exemplaire dans le développement d'une économie familiale basée sur les théiers Shan Tuyêt. La famille est propriétaire d'un atelier de traitement de thé. A chaque culture, elle récolte plus de 300 kilogrammes de thé et recueille 700 à 800 kilogrammes de thé, avec 200.000-300.000 dôngs le kilogramme, elle gagne des centaines de millions de dongs/an.

 Traitement préliminaire du thé Shan Tuyêt dans une famille de la commune de Sin Chaï.

 Hang A Chu, de l’ethnie H'mông, village de Hâu Chua, exemplaire dans le développement de l’économie familiale à partir du thé Shan Tuyêt.

 Des employés d’une usine de traitement du thé achètent la production aux agriculteurs dans la région du Projet de planification de la zone de développement du thé dans 4 communes du nord du district de Tua Chua.

Soins aux plantules de théiers dans le cadre du Projet de planification de la zone de développement du thé dans 4 communes du nord du district de Tua Chùa.

Selon Hà Minh Hiên, la province de Diên Biên a un projet de développement du théier, notamment du théier Shan Tuyêt, pour qu’il devienne un point fort de l’économie provinciale.

Selon Tô Van Tuân, chef adjoint du Département de l'Agriculture du district de Tua Chua, le Comité populaire de la province de Diên Biên a approuvé un projet de vaste zone de culture de théiers dans quatre communes du nord du district de Tua Chua (Sin Chai, Ta Sin Thang, Ta Phinh et Sinh Phinh) pour la période 2006-2015. Avec un investissement total de plus de 84 milliards de dongs, la zone devrait compter 600 hectares de théiers en 2015.

Point remarquable, le thé Shan Tuyêt n'est pas traité par les produits phytosanitaires. À présent, chaque commune dans la zone de culture dispose d’une usine de traitement du thé qui est ensuite transporté vers des usines du district pour l'emballage. En plus des cours de formation pour les habitants locaux sur l’entretien et la récolte du thé, le district de Tua Chua les soutient également à hauteur de 3.000 dôngs pour chaque kilogramme récolté.

Avec la détermination des habitants et des autorités de Tua Chua, le thé Shan Tuyêt devrait se tailler une belle réputation sur le marché et aider les habitants H’mông à bien gagner leur vie sur ces hautes terres.


Source : VNP





mardi 23 décembre 2014

Gastronomie : L’art culinaire de la cour royale de Hué

Raffiné depuis le choix des ingrédients jusqu’à la confection en passant par la présentation, l’art culinaire de la cour royale de Hué est de ceux qui auront contribué à élever la gastronomie au rang de beaux-arts.
Il ne s’agit pas seulement d’un art de la table, d’ailleurs, mais bel et bien d’un véritable art de vivre à part entière.


L’art culinaire de la cour royale de Hué est considéré comme l’apogée de la gastronomie vietnamienne : il en sublime le raffinement, la noblesse et l’attrait. Certains mets de la cour royale utilisent des ingrédients qui pourraient presque paraître triviaux.
Ce qui fait la différence, ce sont les techniques de confection et de présentation qui confinent au grand art. Ton Nu Thi Ha, l’une des rares personnes qui perpétuent l’art culinaire de la cour royale de Hue.
"Pour qu’un plat soit vraiment savoureux, il faut l’assaisonner plusieurs fois. Par exemple, pour certains plats, on poivre jusqu’à cinq fois : durant la marinade, au cours de la cuisson, à la fin du cuisson, au moment de présenter le plat et au moment où l’on se sert. Comme ça, le mets gardera toutes ses saveurs", a-t-elle révélé.


Dans l’art culinaire de la cour royale de Hué, chaque mets est une unité harmonieuse de goûts et de couleurs, de yin et de yang, de chaud et froid. Phan Thanh Hai, directeur du centre de préservation des vestiges de l’ancienne capitale de Hué, fait savoir : "L’art culinaire de la cour royale de Hué est raffiné et noble sans être sophistiqué. Tous les plats sont confectionnés avec des ingrédients vietnamiens bien sélectionnés et bien traités. Ils sont à la fois savoureux, nourrissants et bons pour la santé"


Lors du récent festival de Hué de 2014, le comité organisateur a fait confectionner six mets spécifiques de la cour royale de Hué dont on pensait avoir perdu la recette et dont le seul énoncé suffit à faire saliver: salade aux crevettes glissantes, concombres de mer aux crevettes et aux légumes, gâteau à la patate pourpre et gâteau au millet, salade au poulet et au canard, canard au riz gluant et gâteau de riz gluant enrobé dans du papier aux cinq couleurs.
C’est Ho Thi Hoang Anh qui était responsable du choix des ingrédients, de la confection et de la présentation de ces mets qui ont été servis à quelque 600 convives. Baptisée "ambassadrice de la gastronomie de Hué", elle est d’ailleurs la descendante d’un certain Ho Van Ta, qui fut en son temps chef de l’équipe en charge des repas du roi Khai Dinh.


Selon Ho Thi Hoang Anh, la vaisselle utilisée dans les banquets royaux était faite de   porcelaine et était spécialement concue pour la cour. Quant aux baguettes, elles pouvaient être en ivoire, en pierre précieuse garnie d’or ou en kim giao, une sorte de bois précieux permettant de détecter le poison dans les plats. "Pour reconstituier ces plats, nous avons choisi les meilleurs ingrédients autrefois destinés à la cour royale" a dit Ho Thi Hoang Anh.
"Par exemple, les concombres de mer et le poivre de Phu Quoc, considérés comme les meilleurs au Vietnam, le siponcle nu (Sipunculus nudus, plus connu sous le nom de bibi) de Quang Ninh, les coquillages Saint-Jacques de Truong Sa, l’aile de l’île de Ly Son, les graines de lotus de Hué...", a-t-elle conclu.


Il faut prendre du temps pour savourer ces plats très recherchés. Nguyen Phuong, un Hanoien qui a eu le privilège de compter au nombre des convives, nous livre ses émotions après avoir goûté des gâteaux de riz gluant enrobé dans du papier aux cinq couleurs. "C’est très original ces gâteaux. Ils étaient confectionnés d’une manière très recherchée, avec de nombreux ingrédients qui leur donnent une saveur unique" a-t-il indiqué.


Savourer les mets autrefois réservés à la famille royale tout en regardant un spectacle de musique de cour… Qui dit mieux ? Le centre de préservation des vestiges de l’ancienne capitale de Hué poursuit ses recherches en vue de reconstituer d’autres plats de la cour royale au service des convives vietnamiens et étrangers.


Source : VOV



dimanche 21 décembre 2014

Message : Joyeux Noël - Chúc Mừng Giáng Sinh

Pascale et moi vous souhaitons un beau Noël.

Chúc Mừng Giáng Sinh.


vendredi 19 décembre 2014

Culture : La fête du village de Dông Ky

Selon la légende, sous le règne du 6e roi Hùng, le général Thiên Cuong est venu recruter une armée au village de Dông Ky (Tu Son, Bac Ninh) pour avoir aidé le roi Hùng à combattre les agresseurs.
À la victoire, Thiên Cuong en tête de l’armée victorieuse a retourné au village et organisé un défilé militaire de procession de pétards et a récompensé ses soldats par un banquet. Cette coutume existe à Dông Ky jusqu’à ce jour.

La fête de Dông Ky comprend deux parties: la procession des deux pétards énormes de 6m de long bien décorés de Dragons et de Phénix faits par les lignées familiales prestigieuses de la région sur la cour de la maison communale et le rite "Bousculade des mandarins de la procession" ..

Quatre mandarins choisis parmi quatre lignées familiales dans le village sont portés par les mains des centaines de jeunes gens robustes autour de la cour de la maison communale dans les cris d’enthousiasme des milliers de personnes, ils exécutent une danse étrange pour la bonne chance de la nouvelle année ...

 La fête du village de Dông Ky a lieu le 4e jour du premier mois lunaire.

 En tête de la procession des pétards est la troupe de danseurs de dragons.

 Des "dames de la procession" sur le chemin menant à la maison communale où se déroule la fête.

 La préparation du palanquin des pétards dans la maison de Tradition du village de Dông Ky.

 Les sons de gong démarrent la fête.

 La procession des pétards dans la cour de la maison communale.

 Scène de rencontre des deux "mandarins de la procession".

 Les "mandarins" exécutent des mouvements de danse étranges.

Cérémonie de reconnaissance dans la maison communale après le rite "bousculade des mandarins de la procession".


Source : VNP



mercredi 17 décembre 2014

Chanson : Nước mắt cho quê hương

Bonjour TLM,

Ce matin :




Les larmes pour la patrie

"Nước mắt cho quê hương" Trịnh Công Sơn

Des larmes pour l'amour de son enfant qui dort, la mère en est contente
Des larmes pour l'amour du fleuve qui couve les algues vagabondes
Des larmes pour l'amour de la terre, déshydratée depuis des années
Des larmes pour l'amour du peuple dont le destin est éprouvant

Des larmes pour l'amour des nuages qui dorment aux cimes des forêts
Des larmes pour l'amour des arbres qui se couchent sur la colline
Des larmes pour toi, ton sang a tari dans ton corps
Des larmes pour le pays, elles coulent encore à flots

Ce filet de larmes qui coulent sans arrêt,
Qui coulent pour toujours
Ces larmes pour qui

Ce filet de larmes dans le coeur
Qui inondent l'âme
Et me réveille en pleine nuit

Des larmes pour l'amour des oiseaux qui ont quitté la forêt
Des larmes pour l'amour de la nuit qui pousse le corbillard
Des larmes pour toi, entraînée par la vicissitude du pays
Des larmes sans nom, c'est pour la patrie.




lundi 15 décembre 2014

Reportage photo : Les couleurs du marché de Hoàng Su Phi

Le marché de Hoàng Su Phi se tient une fois par semaine, le dimanche matin. Il se déroule le long de la rue principale, de quelques kilomètres de long, au bourg de Vinh Quang, district de Hoàng Su Phi, province de Hà Giang.
Personne ne sait exactement depuis combien de temps existe le marché, mais pour les ethnies H’mông, Dzao, Tày, Nùng et La Chi… qui vivent dans la chaîne de montagnes de Tây Côn Linh, il joue un rôle important dans leur vie. Ils vont au marché, non seulement pour échanger des produits, mais aussi pour se rencontrer. Le marché de Hoàng Su Phi conserve encore les nombreuses caractéristiques culturelles uniques d'un marché traditionnel de montagne.

Le marché s'ouvre aux premières lueurs du jour et est déjà bondé quand le soleil se lève au-dessus du sommet de Tây Côn Linh. Pour arriver au marché, les gens des hameaux reculés comme Ban Luôc, San Xa Hô et Nâm Ty doivent quitter leurs maisons très tôt et marcher des dizaines de kilomètres par monts et par vaux.

 Le marché de Hoang Su Phi se tient le dimanche le long de la rue principale du bourg de Vinh Quang.

 L’enfant suit sa mère au marché.

 On amène cette chèvre au marché pour la vendre.

 Bottes de ciboules des femmes Hmong.

 Les gens vont au marché pour acheter des objets usuels comme couteaux, faucilles.

 Femmes H’mông vendant des concombres.

 Une femme vendant des épices cueillies en montagnes et forêts.

 Les piments sont omniprésents dans les marchés de montagne.

 Fils pour la broderie des femmes H’mông.

 Cet homme d’ethnie Nùng vend des teintures pour tissus.

 Mains noircies par la teinture.

Comme dans les marchés de plaine, des baguettes d’encens sont aussi en vente au marché de Hoang Su Phi.

Ils y vendent des poulets, des légumes, des fruits cultivés dans les champs en terrasses ou récoltés en forêt. S'ils ne trouvent pas d'acheteurs, ils se sentent quand même heureux du fait des rencontres et des moments d’échanges.

Contrairement à d'autres marchés, celui de Hoàng Su Phi est plutôt calme, avec peu de bruit, parce que les acheteurs et les vendeurs semblent venir ici pour seulement regarder, et puis retournent à leur hameau dans les montagnes.

Au marché, l’épice Mac khen des femmes Dzao du hameau de Luôc flotte dans l’air, de même que l’odeur du Thao qua (Fructus amomi) des femmes H’mông de la commune de San Xa Hô.

Il est impossible de ne pas mentionner le coin où les gens vendent de l’alcool. Etrangement, vendeurs et acheteurs sont des femmes pour la plupart. Dans un autre coin, de jeunes hommes venus de la commune de Hô Thâu vendent leurs chèvres. Au milieu du marché trônent des piles de brocarts colorés et des matériaux pour la teinture des tissus.


Source : VNP