mercredi 30 septembre 2015

Reportage : Ports d'attache - Hcmv

Bonjour TLM,

Ce matin :







lundi 28 septembre 2015

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :






samedi 12 septembre 2015

Arts : Vietnam Landscape Paintings





jeudi 10 septembre 2015

Nature : Le plateau karstique de Tua Chuà

Tua Chuà, haut plateau karstique dans le district de Tua Chuà au nord-ouest de la province de Diên Biên, est situé à une altitude de 1.500 m. Ses magnifiques paysages attirent de nombreux visiteurs, vietnamiens mais aussi internationaux.
Situé à environ 130 km du centre-ville de Diên Biên, le plateau karstique de Tua Chuà a trois-quarts de ses terres envahies de rochers. Il est considéré comme le deuxième "plateau karstique de Dông Van" du pays, reconnu par l'UNESCO Géoparc du monde en 2010.

Du centre-ville de Tua Chua, nous avons pris la route provinciale 129. Environ 30 km de routes sinueuses, plus des montagnes et de profondes vallées avant d'arriver au plateau karstique de Tua Chuà. Notre récompense après ce voyage difficile a été les vues magnifiques sur les forêts et montagnes.

Dans la langue de l’ethnie H’Mông, Tua Chuà signifie "vaste terrain plat dans la région montagneuse". Les pitons karstiques ne sont pas aussi élevés que ceux du plateau karstique de Dông Van. La météo locale n’est pas rigoureuse et la population locale peut cultiver maïs, riz et arbres fruitiers tels que prunier et pêcher...

Un coin du plateau karstique de Tua Chuà vu d’en haut.

Les H’Mông vivent en harmonie avec la nature.

Le plateau de  Tua Chuà est peuplé à 100% de H’Mông.

Un tronçon de route dans la commune de Sin Chai.

Les H’Mông utilisent des buffles pour labourer de petits terrains rocheux.

Les paysans cultivent des plantes vivrières dans les rares terrains terreux que leur laissent les rochers.

Un coin de la citadelle de Vàng Lông, construite sans liant.

Thao A Mang à côté des blocs de pierre qui ont servi à faire la toiture de sa maison sur pilotis.

Maison sur pilotis à Sin Chai.

Nous avons rencontré Hà Mac et sa femme au hameau de Seo Phin, quand ils labouraient un terrain  accidenté et rocheux. Le mari montait le buffle tandis que sa femme marchait derrière et semait les graines de maïs. Parfois, l'animal s’arrêtait pendant un moment, puis continuait à travailler.
Mac nous a expliqué que les buffles sur ce haut plateau sont sensibles. Ils arrêtent de marcher si la charrue frappe des pierres, c’est pourquoi les socs sont rarement endommagés.
En regardant le couple travailler, nous avons vraiment compris ce qu’est la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature.

Les hameaux de l'ethnie Mông Si, ou Mông Rouge, sont disséminés sur le plateau de Tua Chuà. Leurs maisons à l’architecture originale attirent l'attention des visiteurs.
Par exemple, celle de  Thào A Mang, au toit en pierre. Il a expliqué qu'il a dû se rendre dans la région de la rivière Dà pour trouver des pierres appropriées, puis les a transportées à cheval à travers la montagne, et enfin en bus à son hameau. Son toit lui a coûté 90 millions de dôngs, l’équivalent de trois buffles.

Nous avons suivi Tô Van Tuân, chef adjoint du Département de l'Agriculture du district de Tua Chua, pour visiter l’ancienne citadelle de Vàng Lông.
Selon les annales historiques, elle a été construite il y a plus de deux siècles. Les pierres ont été agencées sans liant, les grosses à la base et les plus petites au dessus. L’enceinte fait trois mètres de haut et un mètre de large.

Source : VNP



mardi 8 septembre 2015

Gastronomie : Cha ruoi - un délice automnal de Hanoi

Hanoi au mois d’octobre. Saison des brises, des alstonias... et des néréides... Ces petits vers à l’aspect quelque peu ragoûtant font les délices des Hanoiens, toujours prompts à se gaver de cha ruoi - hachis frits de néréide, en français. Tout de suite un petit détour par le restaurant de madame Nhâm, près de la porte Quan Chuong.


Le vieux quartier ne déçoit jamais les gourmets. Il est 8 heures du matin, mais le petit restaurant du numéro 1 de la rue Hàng Chiêu est bondé. On y vient pour déguster ou acheter des hachis frits de néréide. Thu Hang, une cliente fidèle : "Quand je parle de hachis frits de néréide, je ne pense immédiatement à ce restaurant. Il n’y a qu’ici qu’on trouve ce goût authentique !"


La maîtresse des lieux, Madame Nhâm, est une sexagénaire. Taciturne mais souriante, elle prend à pleines louchées un mélange très fin d’œufs, de néréide, de porc et de légumes, qu’elle jette ensuite dans une grande poêle pleine d’huile pour faire de parfaits cha ruoi.
Un parfum irrésistible se répand tout de suite tout au long de la rue. Bui Nga, la fille de Madame Nhâm, prépare les ingrédients. "Quand ma mère était petite, elle mangeait des hachis frits de néréide faits par son père. Ça l’a marquée !
Du coup, elle a décidé de vendre des hachis frits de néréide faits selon la recette de mon grand-père, pour garder le goût authentique, à la hanoienne. Avant, on ne travaillait pas toute l’année, mais maintenant, si : les gens ont plus d’argent !..."


Les néréides, donc… Ces êtres vivant dans les eaux saumâtres semblent difficiles à apprivoiser, la faute sans doute à leur aspect peu engageant… et peu appétissant pour qui n’est pas habitué, ce qui n’est pas le cas de Bui Nga : "Les néréides sont moches, c’est vrai, mais très nourrissantes. Un simple coup d’œil suffit pour savoir si elles sont fraîches ou non.
Quand elles sont fraîches, elles ont le corps ferme et elles nagent. Il faut tout simplement les laver et enlever tous les minuscules coquillages qui s’inscrustent sur leurs corps.
J’adore les néréides, moi. Quand on les tape, elles expulsent une espèce de liquide blanchâtre. C’est comme ça qu’on sait si elle sont bonnes ou pas"



Des néréides, des œufs, de la viande, de la cive, de l'écorce de mandarine et de l’aneth : une combinaison de choc qui ne serait pas au firmament des spécialités automnales si elle ne se dégustait pas avec de la sauce de poisson, avec notre nuoc mam national, autrement dit.
Il existe deux types de sauce : l’une, traditionnelle, se compose de nuoc mam pur, avec du jus de citron ou de kumquat et du poivre. L’autre est un nuoc mam plus insipide mélangé avec de l’eau, du vinaigre et du sucre, auquel on ajoute de la salade de papaye.
Autre assortiment indispensable aux cha ruoi : les légumes frais qui, de toutes façons, sont une composante-clé de la gastronomie de la ville millénaire. Bui Nga, toujours : "Les vieux aiment beaucoup nos hachis frits de néréides, car nous réussissons à leur conserver une saveur authentique. A chaque automne, ils reviennent ici.
C’est une adresse qu’ils n’oublient pas. Quant aux jeunes, ils viennent pour découvrir la fascination irrésistible des hachis frits de néréide. Il y en a qui mangent ici depuis qu’ils sont écoliers et qui reviennent chaque année avec leur famille. Ça fait chaud au cœur !"

Les ingrédients du hachis frit de néréide.



Les hachis frits de néréide ici sont mous et parfumés. On sent le parfum d’écorce de mandarine, de cive et d’aneth. L’extérieur, croquant, s’oppose à l’intérieur, tendre et gras.
Les néréides sont elle-mêmes très nourrissantes.

On les mélange à des œufs, pour créer un met très parfumé et approprié à cette saison pré-hivernale. Chaque restaurant a une façon de cuisiner, mais je trouve que les hachis frits de néréide d’ici sont particulièrements bons. Il faut dire qu’ici, on taille en pièces les néréides avant de les faire rissoler.
Ça met l’eau à la bouche, non ?

N’hésitez plus ! Laissez les cha ruoi éveiller tous vos papilles, et profitez-en vite : il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez !... La saison sera bientôt terminée. C’est comme la jeunesse : éphémère et inoubliable…


Source : VOV



dimanche 6 septembre 2015

Culture : La beauté du costume féminin des Pa Di

Le vêtement féminin des Pa Di n’est pas souple, long comme celui de l’ethnie minoritaire Kinh, ni paré de couleurs éclatantes comme celui des Hmong, mais il est facilement reconnaissable par son originalité.

Les Pa Di (groupe de l’ethnie minoritaire Tay) forment une population d’environ 2.000 habitants vivant essentiellement dans la région montagneuse de Muong Khuong, un district de la province de Lao Cai.

Citons, en premier lieu, le chapeau qui tire ses origines d’une légende : autrefois, les ancêtres des Pa Di avaient la vie dure mais comme ils ne voulaient pas se séparer de leurs parents, toute la famille vivait sous le même toit.
Lorsque les petits-enfants venaient au monde, la maison était trop petite et il fallait trouver de nouveaux logements. En souvenir de leur ancienne demeure, les femmes Pa Di ont créé un chapeau qui rappelle la forme d’un toit à deux versants.

Ce chapeau traditionnel, les Pa Di le confectionnent à partir d’un tissu couleur indigo tissé par elles –mêmes puis empesé avec la sève des arbres pour lui donner plus de raideur.
Sous leurs mains habiles, ce simple morceau d’étoffe est adroitement plié pour devenir un chapeau qui attire tous les regards.

Les vestes des femmes Pa Di ont des encolures et des poignets cousus de grains en argent représentant les grains de maïs, de paddy. Elles expriment ainsi leur rêve d’une vie prospère.

Les Pa Di rassemblent leurs cheveux en un chignon avant de mettre leur chapeau.

Le vêtement des Pa Di est fait à partir de matières naturelles, paré de motifs décoratifs rappelant la nature environnante, ce qui prouve que les Pa Di sont très attachés à leur terre natale.

Au dessous du chapeau, un bandeau, enroulé autour de la tête, serre fortement le front. Des grains en argent, en forme de montagne, sont cousus sur le devant du bandeau.

La veste des Pa Di est enjolivée d’une bande d’étoffe en bandoulière où sont attachés des rangées de petits boutons en argent.

Le blanc, noir et bleu indigo sont harmonieusement combinés sur les manches des vêtements.

Une frange en lin garnie de motifs décoratifs forme le bas de la jupe.

Une ceinture relie la veste à la jupe et souligne la taille de la femme Pa Di.

Ainsi Ce chapeau traditionnel, les Pa Di le confectionnent à partir d’un tissu couleur indigo tissé par elles –mêmes puis empesé avec la sève des arbres pour lui donner plus de raideur.
Sous leurs mains habiles, ce simple morceau d’étoffe est adroitement plié pour devenir un chapeau qui attire tous les regards. étroitement ajusté, le bandeau reste fixé et retient les cheveux rassemblés en chignon. La coiffure des femmes Pa Di est assez compliquée.

Les femmes Pa Di confectionnent leurs vêtements à partir de matières naturelles, tissées par elles-mêmes. La couleur fondamentale et le bleu indigo, combiné parfois avec le vert et le noir.

La veste des Pa Di est courte, cintrée, enjolivée d’une bande d’étoffe en bandoulière sont attachés des rangées de petits boutons en argent.
Des grains en argent rappelant les grains de paddy, de maïs sont aussi cousus sur l’encolure et les poignets.
Par là, les Pa Di expriment leurs rêves d’une vie heureuse et prospère. La jupe des Pa Di ressemble à celle des Thai, et tombe jusqu’aux chevilles.
Elle est couverte sur le devant d’une pièce d’étoffe de même couleur et dont les deux côtés et le bas sont frangés de blanc.

Le mode vestimentaire des Pa Di est impressionnant surtout le chapeau.

Derrière, de petits rectangles en argent sont rangés côte à côte, assemblées, représentant la faune et la flore du pays.

La sobriété, l’harmonie de couleurs se voient sur les vêtements des Pa Di.

Le mode vestimentaire des femmes Pa Di qu’on ne peut voir de nos jours qu’à l’occasion des fêtes et des jours fériés.


Source : VNP





vendredi 4 septembre 2015

Reportage : Les trésors de l’Asie du Sud Est - Birmanie

Bonjour TLM,

Ce matin :






mercredi 2 septembre 2015

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :