vendredi 31 janvier 2014

Chúc Mừng Năm Mới !!!

Bonjour TLM,

Que cette nouvelle année vous soit belle et douce.





jeudi 30 janvier 2014

Un après-midi de fin d’année à Hanoi

Le 30e jour du Têt marquant la fin de l’année lunaire vietnamienne, est un jour mémorable mais remplie d’occupations pour tous les Vietnamiens.
Après une année de labeur et qu’on travaille près ou loin de sa famille, tout le monde se hâte de rentrer chez soi pour se réunir auprès du dîner familial.
C’est ainsi qu’à Hanoi, les après-midi de fin d’année ne se ressemblent en rien aux autres. Les gens s’empressent de finir leurs achats, d’achever leurs préparatifs en vue d’accueillir la Nouvelle Année.

 Le lac Thien Quang où se tient un marché aux petites mandarines : encore des clients à cette heure du 30e jour du Têt.

 Selon une croyance populaire, ces tiges de canne à sucre sont censées apporter de la chance au clients.

 De la petite monnaie toute neuve sera glissée dans ces enveloppes de papier rouge et donné comme cadeaux de Nouvel An aux enfants.

 Des génies en papier rouge personnifiant la Prospérité.

Les rues peu à peu désertes.

Dans les rues, les passants se raréfient, les boutiques se ferment. Seuls quelques balayeurs continuent encore à travailler. 
Minuit vient de sonner et voilà le Têt qui frappe à nos portes, accompagné d’une pluie printanière très fine qui lui est caractéristique. 
Toute la ville s’éveille. Par-ci, par-là, des voix, des rires, des visages radieux, des poignées de mains échangés, et des vœux de bonheur pour la Nouvelle Année.

 Des feux d’artifice sur les bords du lac de l’Epée restituée au seuil de la Nouvelle Année.

Une joie commune à tous : accueillir la Nouvelle Année

 A l’instant de transition entre l’ancienne et la Nouvelle Année : des offrandes dédiées au Ciel et à la Terre et des vœux de bonheur pour tout le monde.

Les gens se rendent aux pagodes juste aux premières heures de la Nouvelle Année. 


Source : VNP



mercredi 29 janvier 2014

Chè kho, une gourmandise à déguster pendant le Têt

Pendant le Têt, en dehors des plats traditionnels et typiques comme banh chung (gâteau carré de riz gluant), gio (pâté de porc), cha (hachis de porc frit), ciboules marinées, etc., de nombreuses familles vietnamiennes préparent également du chè kho (plat à base de graines de haricots mungo, de sucre blanc et de sésame) pour offrir aux hôtes.


Les Vietnamiens l’appellent chè kho pour le distinguer d’autres plats de fèves vertes confites. Il est composé de graines de haricots mungo, de sucre et d’essence de fleurs de pamplemoussier.
Un plat très sucré et savoureux, à la couleur jaune vif et au goût de fleurs de pamplemoussier.

Le chè kho peut se conserver longtemps en raison de sa forte teneur en sucre. C’est un des plats favoris du Têt, aussi bien chez les enfants que les adultes.

Ingrédients :
- 1 kg de graines de haricots mungo
- 1 kg de sucre
- 100 g de sésame blanc
- Eau chaude et essence de fleurs de pamplemoussier



Préparation :
- Faire tremper les graines de haricots mungo déjà coupés en deux dans de l’eau pendant une demi-journée, enlever les cosses et les laisser égoutter, puis remuez avec une pincée de sel.
- Faire cuire les graines de haricots mungo à la vapeur jusqu’à ce qu’elles soient bien tendres et les écraser.
- Former avec la purée obtenue, des boulettes compactes, puis les couper en fines tranches.
- Mettre du sucre dans de l’eau chaude et ajouter ensuite les boulettes. Faire cuire à feu doux. Enfin ajouter un peu d’essence de fleurs de pamplemoussier.
- Disposer sur un plat et saupoudrer de sésame.
- Laisser refroidir et couper en morceaux en forme de fleur de plaqueminier. Puis déguster...

Bon appétit !!

Source : CVN



lundi 27 janvier 2014

La foire du Têt à la campagne

A l’approche du Têt, si les citadins vont aux supermarchés faire leurs emplettes, les habitants des régions rurales eux restent fidèles à leurs marchés en plein air, colorés et vivants.
Visite de l’un d’entre eux aux environs de Hanoi.
Pour les Vietnamiens nés et ayant grandi à la campagne, l’atmosphère de la foire du Têt constitue un souvenir inoubliable. Sont souvent gravés dans leur mémoire l’image des mères ou grands-mères qui, une palanche sur l’épaule, vont au marché.
Des enfants à la tenue débraillée les suivent, avec dans la poche quelques sous, chacun espérant que leur mère leur achètera des friandises ou des gâteaux de riz.

La foire du Têt à la campagne sous le pinceau de l'artiste Thai Tuân.

Au fil du temps, au rythme de l’évolution économique du pays, la foire du Têt à la campagne a changé.
On ne voit plus guère d’enfants débraillés courir après leur mère, ni de vieilles femmes à la palanche sur l’épaule.
Les vendeuses transportent à vélo leurs marchandises, celles-ci de plus en plus abondantes et diversifiées. Mais certaines choses demeurent immuables.

La banane verte, l'un des cinq fruits indispensables sur les autels des Vietnamiens pendant le Têt.

La foire du Têt du village de Giêng Côc, à une trentaine de km de Hanoi, se tient le 27e jour du 12e mois lunaire.
On peut encore retrouver dans ce village les caractéristiques et l’ambiance d’une foire du Têt.

Achat des feuilles de dzong (Phrynium) pour l’emballage des "banh chung".

La foire commence très tôt, vers 5h00, pour s'achever vers 9h00-10h00. Sur un vaste terrain, à l’ombre de vieux arbres, sont exposées des marchandises de toutes sortes, posées à même le sol ou sur des étalages rudimentaires.
On y trouve des légumes, des fruits frais, pour la plupart des produits du jardin. Lors de cette foire sont indispensables bananes vertes, noix d’arec, bétel, oranges, pamplemousses, aliments séchés, viande pour la préparation des gâteaux du Têt (banh chung, gâteau de riz gluant farci de porc et de haricots verts) ou d’autres plats du Têt.
Les étalages de feuilles de dzong (Phrynium) attirent de nombreux clients. Elles servent en effet à l’emballage des fameux banh chung.

La foire du Têt à la campagne se tient généralement aux derniers jours du 12e mois lunaire.

La foire du Têt n'est pas seulement un endroit où l'on fait des provisions, c'est aussi un lieu de rendez-vous où l’on se retrouve, où l’on échange quelques mots entre deux étals.
C’est pour cette raison qu’elle conserve toujours sa place essentielle dans la vie des habitants des régions rurales.


Source : CVN



samedi 25 janvier 2014

Adieu aux Génies du Foyer, bonjour Têt...

Au Vietnam, la tradition veut qu'une semaine avant le Têt (Nouvel An lunaire), les Génies du Foyer, ces divinités adorées dans chaque cuisine sous la forme de trois briques ou de trois pierres pour supporter la marmite, s'envolent vers le Ciel pour faire leur rapport sur la conduite de la famille durant l'année passée et aussi prier pour elle pour la nouvelle année qui s'annonce.

Une boutique à offrandes en papier votif dans la rue Hàng Ma à Hanoi.

Le poète Trân Dang Khoa parle à bâtons rompus sur le foyer et le roi du foyer avec la Voix du Vietnam.

Monter au ciel à dos de buffle, de bœuf ou de cochon, c’est trop commun. Chevaucher une carpe, c’est déjà plus noble, plus honorable.

Être roi de cuisine, ça n’a rien de très glorieux à première vue, et on ne voit pas pourquoi il faudrait y consacrer ne serait-ce que quelques lignes et qui plus est sur une page aussi prestigieuse que celle de la Voix du Vietnam. Eh bien c’est pourtant ce que nous allons faire ! Pas question de se rendre coupable d’un crime de lèse-majesté, fût-ce en cuisine !

Un roi est toujours un roi, même si son visage est barbouillé de suie et que son palais est fait de marmites ou de casseroles. Dans mon enfance, ma mère me recommandait toujours de ne pas me fier aux apparences. Sage précaution : un ange ou un Bouddha peut très bien revêtir une apparence difforme ou hideuse ! Quant à l’inverse… Combien de personnes, brillantes au premier regard, se révèlent cruelles ou sans humanité ?

Ma maison se trouve à la campagne. Tant mieux, parce que si les foyers campagnards - par foyer, entendons l’âtre - ont l’heureuse particularité d’être noircis par la suie, ils n’en demeurent pas moins le centre névralgique de toute une maisonnée. Ne dit-on pas que lorsque l’on pénètre dans une demeure, pour comprendre le maître de céans, pour voir si sa famille vit dans le bonheur ou le malheur, dans l’aisance ou la pauvreté, on a qu’à pénétrer dans sa cuisine ?

Avec sa couleur rouge vif, symbole de prospérité et de bonne fortune, la carpe rouge est devenue une offrande pour le Génie du foyer.

Pour les Vietnamiens, la cuisine est un endroit particulièrement important. Mieux, c’est un royaume, un royaume sur lequel règne un monarque symbolisé par le trépied. Un trépied : trois pieds, donc, qui ont en commun d’avoir l’échine courbée, à force d’avoir supporté, toute une vie durant, des marmites remplies à ras bord et d’avoir été exposés au feu. Et attention ! Ne badinez pas avec eux, pas de sacrilèges à leur égard ! Je me souviens que ma mère m’interdisait de les heurter avec le tisonnier, sous peine de conséquences funestes et incalculables.

Le roi partage le même sort que ses courtisans. Il trône au milieu des cendres, tout verruqueux, comme un vieux crapaud. Et pourtant son âme se distille dans chaque grain de riz, chaque feuille de légume, chaque morceau de poisson… transformant n’importe quel repas, même frugal, en festin. C’est ce qui explique cette vénération dont sa Majesté fait l’objet parmi ses sujets, lesquels ont en tout cas la reconnaissance du ventre. Et comme de juste, ce monarque sans égal a sa journée à lui, au cours de l’année : le 23e jour du dernier mois lunaire. Ce jour-là, il revêt ses plus beaux atours et chevauche une carpe pour monter au ciel.

Mais ce roi a un sort parfois peu enviable. Il est toujours barbouillé de suie. Même - et surtout - pendant "sa" journée fériée, il doit toujours porter des casseroles, et notamment cette énorme marmite dans laquelle on fait chauffer le bouillon destiné au porc. Ce n’est qu’après qu’il peut chevaucher sa carpe pour s’en aller au ciel. Pour ce faire, les gens de ce bas monde lui procurent force poissons, aussi bien vivants que morts. Vivants, ceux-ci frétillent dans un bocal déposé sur l’autel des ancêtres. Morts, ils sont en papier, teintés de jaune et voués aux flammes, ce qui en fait d’inimitables carrosses, parait-il. Allez savoir !...

C’est en tout cas un choix judicieux, que celui de la carpe. Chevaucher un poisson, c’est décidément plus noble, et puis ça permet de franchir plus aisément la porte Vu Môn pour se métamorphoser en dragon. C’est en tout cas ainsi et pas autrement qu’en a décidé sa Majesté ! Qu’on se le dise !

Source : CVN




jeudi 23 janvier 2014

Reportage photo : Les poissons viennent de la mer lointaine

Depuis des siècles, les pêcheurs sur l'île de Ly Son, province de Quang Ngai, descendants de la flotte de pêcheurs de Paracel, vont pêcher tous les jours, sur la pêcherie hauturière bien connue en mer lointaine.

Chaque jour, des dizaines de bateaux transportent de la glace, de l'huile au large pour ravitailler les bateaux de pêche, puis reviennent avec des cavités remplies de poissons.

Sur le quai, les poissons sont déchargés, classifiés et consommés. À l'heure actuelle, les chalutiers d'achat visent principalement à acheter ces poissons de grande valeur économique ...

Mai Van Hâu, un pêcheur de 52, avant le départ, a confié: "Je souhaite à l'avenir, qu’il n'y ait plus de bateaux de services, plus de grands bateaux pour acheter les poissons des pêcheurs et nous aider à se tenir ferme pendant bien des jours en mer, contribuant à la fois à s’enrichir et à protéger la souveraineté de la mer et des îles sacrée de la Patrie".

 Les bateaux des pêcheurs de Ly Son s’attachent toujours leur pêcherie familière.

 Les bateaux de pêche sont conçus avec différentes cavités.

 Les glaces sont prêtes pour la conservation des poissons.

 De l’eau est versée dans des cavités contenant des poissons pour les décharger.

 Les poissons sont déchargés des bateaux.

 Les cavités sont remplies de poissons préférés par les marchands.

 Tri des poissons sur le bateaux.

 Traitement avant la vente.

 "La chaîne" transportant des poissons du bateau au camion-congélateur.

 ...puis transportés aux points de consommation.

Une flotte de pêche à Ly Son.


Source : VNP



mardi 21 janvier 2014

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




dimanche 19 janvier 2014

Arts : Tableaux en feuilles séchées

“Tableaux en feuilles séchées” est le thème d'une exposition du peintre Le Duc Trung.

Les tableaux en feuilles séchées de Le Duc Trung mettent en relief la vie calme et simple à la campagne et des villes vietnamiennes.

Les couleurs comme le jaune, le noir, le vert des feuilles séchées confèrent à ses œuvres un ton nouveau : l’originalité.

Le Duc Trung est le premier peintre à exposer des tableaux en feuilles séchées au Vietnam

Originaire de la province de Bac Ninh, l’artiste s’inspire tout naturellement de scènes champêtres.
Ses œuvres ont été exposées dans nombre de pays, au Japon, en République de Corée, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en France…

Elles s’inspirent des tableaux en feuilles séchées du peintre japonais Kazua Akasaki, et notamment de scènes de la vie quotidienne : champs verdoyants s’étendant à perte de vues, soirées au clair de lune à la campagne, ancien quartier, silhouette d’une jeune fille en ao dai. ..

Des images typiquement vietnamiennes traitées par Le Duc Trung d'une façon romantique et sincère.

 "Un village de pêche vietnamien"

 "Une jeune fille hanoïenne"

 "Campagne vietnamienne"

 "Une écolière hanoïenne"

 "Ancien quartier de Hanoi"

 "Jeune fille aux bords d'un marais de lotus"

 "Campagne vietnamienne"

 "Une mère qui porte son enfant"

 "Une jeune fille vietnamienne"

 "Une jeune fille d’ethnie minoritaire"

 "La jeunesse"

"L'écolière"

Ce qui lui plait le plus, c’est le matériau à savoir ces feuilles mortes séchées, leur côté naturel qui produit des effets uniques, qu’aucune autre technique ne peut imiter.

Les vingt tableaux de Le Duc Trung exposées sont réalisés avec un style à la fois simple et romantique. L'artiste espère faire connaître cette nouvelle technique, et par la même occasion la beauté de son pays.


Source : VNP






vendredi 17 janvier 2014

Nature : Le vieux quartier de Dông Van

Perché à 1.000 m d'altitude, le vieux quartier du plateau karstique de Dông Van, dans la province montagneuse de Hà Giang (Nord), apparaît au milieu de la brume, lui donnant un côté mystérieux. Sa population est unique à bien des égards.

Un coin du vieux quartier de Dông Van, province montagneuse de Hà Giang.

Le vieux quartier de Dông Van est considéré comme un vestige architectural, historique et culturel.
Beaucoup de ses visiteurs sont impressionnés par l'environnement et l’activité sociale, économique et culturelle de sa population, dont les caractéristiques ont été bien préservées au fil des générations.

Dông Van a une longue histoire où les ethnies H'mông, Hoa, Ráy, Tày, Nùng... vivent ensemble depuis longtemps.
Ces groupes ethniques partagent en partie une même culture traditionnelle, et c’est peut-être la raison du nom de la ville : "Dông Van" signifie en effet "partage de culture".

Une ancienne maison à Dông Van.

Le vieux quartier de Dông Van comprend une quarantaine de vieilles maisons, construites entre 1810 et 1820, la plupart des autres ayant été construites à partir de la fin du XIXe siècle, après que les colonialistes français ont pris le contrôle de la région et mis en place une administration locale.
Ces vieilles maisons sont très similaires sur le plan architectural, mais témoignent de subtiles caractéristiques propres selon la minorité ethnique.
Elles ont un ou deux étages, avec un toit de tuiles Ying-Yang et des murs en terre séchée d’une épaisseur de 30-60 cm, donnant des conditions de vie stables à leurs habitants quelle que soit la saison...
Les bâtisses possèdent des structures aériennes en bois, du bois de fer qui résiste au temps comme aux intempéries. Le temps qui passe ne fait que buriner ces maisons, lesquelles se fondent de plus en plus dans ce paysage mythique qu'est le plateau rocheux de Dông Van.
Une tradition ancestrale s’est maintenue chez les habitants de ce vieux quartier de Dông Van, celle d’accrocher des lanternes aux pignons de leurs maisons.

 Un coin du marché de Dông Van.

Le marché de Dông Van est un lieu que l’on ne peut dédaigner en arrivant sur le plateau de Dông Van. Il a été construit en pierre de taille de 1925 à 1928, lui permettant aussi de traverser les décennies.
Les bruits de pas et les rires des jeunes hommes et jeunes filles sur le chemin du marché, les sons d’une flûte khèn, et des chants entendus de-ci de-là donnent une atmosphère de fête à tout le quartier. Le moment idéal pour visiter ce lieu.
Le vieux quartier de Dông Van à l'architecture unique et l’activité quotidienne des habitants des environs forment un tableau impressionniste.


Source : CVN


mercredi 15 janvier 2014

Gastronomie : Poulet sauté aux noix de cajou

Ingrédients (pour 4 personnes)

- 350 g de blanc de poulet
- 100 g de noix de cajou
- 1 carotte
- 1 chayotte
- 5 champignons
- Un morceau de gingembre
- Quelques brins de ciboulettes, huile végétale, sauce de soja, alcool
- 20 g de farine de balisier
- 20 g de farine de blé
- 10 g d’ail
- 1 œuf de poule
- Sel, poivre
- 100 g de piment vert et rouge



Conseils :

Au Vietnam, la viande de poulet est consommée aussi bien au quotidien que lors des repas de fête ou des banquets. On dénombre quelque 500 plats différents dans les trois régions du pays.

Le poulet réunit la très large majorité des suffrages, tant pour ses qualités nutritives (riche en protéines assimilables par l’organisme) que gustatives.
Le poulet bouilli demande à celui qui le prépare un certain savoir-faire pour conserver la couleur jaune de la peau (lorsque l’animal est nourri au maïs) et pour que la chair ne soit pas trop cuite. Il est servi accompagné de sel, de citron vert, de piment…

Le poulet rôti doit être aromatisé aux cinq épices, à la citronnelle et au piment et est servi avec du nuoc mam (saumure de poisson) ou de la sauce de soja.
Cuit à la vapeur et préparé avec des plantes médicinales, il est un remède efficace contre certains troubles et affections.

Il se décline en de multiples variantes: poulet sauté aux noix de cajou, aux vermicelles, à la sauce aigre-douce, à la citronnelle et au piment, etc.

Les lâu au poulet renfermant plantes médicinales, champignons, armoises communes… sont - en plus d’un véritable délice - une occasion de partager un moment privilégié entre amis ou en famille. Au quotidien, les Vietnamiens préparent du poulet braisé au gingembre ou autre, mijoté dans de la saumure, grillé au miel, au lait de coco, des ailes de poulet frites au nuoc mam, en salade avec des herbes aromatiques…

Le poulet est aussi largement utilisé pour la préparation d’autres plats comme le pho, bouillon de riz au poulet, etc.


Préparation :

- Découper le poulet en dés, ajouter poivre, sel et un peu de jaune d’œuf. Puis mettre à frire brièvement dans de l’huile bouillante.
- Découper la carotte et la chayotte en morceaux, les champignons en deux dans la longueur, et le gingembre en filaments.
- Faire frire l’ail préalablement écrasé puis ajouter les autres ingrédients et faire sauter le tout. Ajouter sauce d’huître, sel et sauce soja selon votre goût.
Enfin, ajouter une pincée de poudre de maranta et une cuillerée d’huile. Disposer sur une grande assiette, dans un ananas évidé.



Bon appétit !!



lundi 13 janvier 2014

Culture : Le village des nattes de Dinh Yen

Situé à environ 33 km du chef-lieu de Sa Dec (province de Dông Thap), le village de Dinh Yen est célèbre pour son métier traditionnel de tissage de natte, vieux de plus d’un siècle.

 Récolte des souchets, matière première pour la production des nattes dans la province de Can Tho. 

 Filaments des souchets qui serviront au tissage.

 Séchage des souchets.

 Traitement des souchets.

 La famille de Ho Thi Muoi se transmet ce métier depuis des générations.

Ces nattes sont très appréciées dans tout le delta.

Le marché du village regorge de millions de produits différents venus du delta du fleuve Mékong et de l’est du Sud Vietnam. En particulier, le dernier mois ou le 1er et 2e mois lunaires, les nattes sont très demandées.

Une des caractéristiques de ce marché, c’est que les acheteurs vont séjourner dans un lieu pour attendre les vendeurs qui portent les nattes sur leurs épaules. Une autre caractéristique c’est que le marché se tient durant la nuit parce que pendant la journée, les habitants locaux sont occupés à tisser. 
Le marché est toujours animé par de jeunes vendeurs qui présentent aux clients toutes sortes de nattes, pour toutes les bourses. 

La famille de Ho Thi Muoi, du hameau de An Le, pratique ce métier depuis des générations. Sa mère, 70 ans, et sa fille, Vo Thi Tu Trinh, 22 ans, excercent ce métier depuis longtemps. Muoi a confié : "on ne sait pas quand ce métier est apparu ici, mais maintenant la plupart de ménages du hameau en vivent, ce qui contribue à leur assurer des revenus stables."
Sur le quai, des centaines de bateaux de commerçants venus de différentes provinces sont amarrées. Chaque commerçant achète de 500 à 1000 pièces au marché de Dinh Yên puis les revend dans tout le delta. Ce marché est aussi le lieu de vente de premières matières pour la fabrication des nattes de Sa Dec, Vinh Long, etc. 

 Les nattes sont transportées et vendues dans tout le delta.

 Les nattes de Dinh Yen sont vendues sur place et  dans de nombreux marchés du delta du Mékong.

 Transport des matières premières.

Le marché aux nattes de Dinh Yen est très animé.


Source : VNP