lundi 31 mars 2014

Chanson :  Khúc ca ngày mùa

Bonjour TLM,

Ce matin :



Le chant des récoltes

 Khúc ca ngày mùa

Regardez la campagne sous le clair de lune immense
Sa lumière sereine éclaire à travers le village indigent
Éclaire l'âme du pays : que des chansons à faire aimer la vie

Pour fêter le lever de la lune nous dansons et chantons
Souhaitons que le riz soit parfumé pour les deux récoltes
Le riz amène tant de chants merveilleux

Voguant solitairement à travers la fin d'après-midi
Le son triste de la flûte est mélodieux
L'âme est enivrée par le chant bien rythmé
Par le rire innocent
Dans la nuit obscure l'ombre du croissant de lune se cache derrière la rangée de bambous
Un chant provient de loin mais de qui
la la la la la
Eh frères et sœurs !
Pilons au rythme
Pilons rapidement
Pilons avant que la lune ne se décolore
hé pi eh pon, le son des pilons résonne encore longtemps dans la nuit

Rions, la lune va s'éclipser
Chantons pour raviver le cœur des humains
Pour que les rizières vertes fêtent le chant des récoltes
Pour que les rizières vertes fêtent le chant des récoltes

Le clair de lune négligé
Le son de la rosée qui tombe
Qui tombe sur tout le village, plein de tristesse
Les chants voguent paresseusement
Le son du cœur déborde l'âme du village



jeudi 27 mars 2014

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




mardi 25 mars 2014

Danse des rizières en terrasse

Les rizières en terrasse du district de Hoang Su Phi dans la province frontière de de Ha Giang dans le nord du Vietnam ont été reconnus comme un site du patrimoine national.
Installé des centaines d’années auparavant, le district de Hoang Su Phi est maintenant le foyer de plus de 60 000 personnes représentant 17 groupes ethniques minoritaires. Ils vivent principalement de la culture du riz et des cultures subsidiaires.
Dans les zones rocheuses montagneuses du district de Hoang Su Phi dans la province frontière du nord de Ha Giang, les minorités ethniques des Dao, des Mong et des Nung cultivent le riz paddy après que les pluies est recouvertes les champs en terrasses touchés par la sécheresse dès la fin du mois de Juin.













Source : VOV



dimanche 23 mars 2014

Pho aux crevettes et au tofu



Ingrédients

Pour 4 personnes :
16 crevettes moyennes cuites
150 g de nouilles de riz
2 cubes de bouillon spécial pho (en épicerie asiatique)
1 petite barquette de tofu ferme (en épicerie asiatique ou au rayon exotique du supermarché)
1 tige de ciboule
coriandre
basilic thaï
menthe vietnamienne (à volonté)

Préparation

1- Décortiquer les crevettes. Couper le tofu en dés de 1 cm de côté. Faire chauffer 1 litre d’eau et y dissoudre les cubes de bouillon pour pho.
2- Porter à frémissement, ajouter les nouilles de riz, laisser cuire selon le temps indiqué sur le paquet (en général, peu de temps).
3- 1 minute avant la fin de la cuisson des nouilles, ajouter les crevettes et le tofu pour les réchauffer.
4- Verser dans des bols et garnir de ciboule ciselée, de feuilles de coriandre, de basilic et de menthe vietnamienne.

Bon appétit !!



vendredi 21 mars 2014

La fête Cẩm Mường des Lự

Les Lự sont une ethnie minoritaire qui habite dans la province montagneuse de Lai Châu, essentiellement dans deux districts: Sìn Hồ et Tam Đường. Ce peuple préserve encore bien des coutumes anciennes, dont la fête Cẩm Mường qui dure pendant 2 mois, du début du premier mois au 3 du troisième mois lunaire.
Cẩm Mường est l’occasion pour les villageois de présenter des offrandes aux génies de la rivière, de la montagne, de la ravine, du ruisseau ou encore du dragon… en les priant de leur apporter prospérité et d’emporter le mal. Tao Van Coong, un membre de l’ethnie Lự, explique:
"Le jour de la fête, chacun apporte un poulet et de l’argent pour acheter de l’alcool et du porc, qui sont des offrandes indispensables. Nous prions pour de bonnes récoltes, de bons élevages, pour la santé et la prospérité de tous".
Mais les offrandes ne comprennent pas que des plats et des boissons. Il y a encore 18 bateaux en papier vert et jaune. Le vert est la couleur des forêts luxuriantes qui symbolise la vitalité du peuple Lự, et le jaune est la couleur du paddy et de l’abondance.



La fête Cam Muong est toujours célébrée de manière solennelle. Chaque famille envoie un représentant, et non pas une représentante, à la cérémonie. Celui-ci rentrera avec des cadeaux pour les autres membres de la famille.
Les cadeaux en question sont en fait une part des offrandes, qui auront été bénies par les divinités. Le maître de cérémonie est un vieux monsieur jouissant de la confiance des autres villageois.
Les Lự n’utilisent ni flûte, ni tambour ni aucun autre instrument de musique pendant la cérémonie, de peur que les sons produits par ces instruments n’en compromettent le caractère sacré et mythique. Le culte ne se déroule pas non plus à l’intérieur de la maison mais au pied d’un grand arbre.
Do Ha Long, directeur adjoint du service de la Culture, des Sports et du Tourisme de la province de Lai Chau:
"Les minorités ethniques croient que tous les grands arbres sont habités par des divinités. Dans les zones montagneuses, chaque village, chaque commune a sa forêt interdite que tout le monde, du plus âgé au plus petit se doit de défendre, pour s’attirer en retour sa protection".



Après la cérémonie, vient la fête. Deux hommes jouent de la flûte pour accompagner les jeunes filles qui chantent des chansons traditionnelles de leur ethnie.
Les autres jouent au lancer de balles d’étoffe ou à d’autres jeux folkloriques qui consistent à pousser des bâtons ou à se taper les genoux. Les perdants se voient arroser d’eau pour chasser le malheur. Pendant les 3 jours autour de la fête, les Lự se doivent d’observer certains tabous, comme nous l’explique Tao Van On, un chaman:
"Pendant ces 3 jours, les villageois ne doivent pas aller couper des plantes ou du bois, ils ne doivent pas non plus aller cueillir des légumes. Il faut qu’ils restent chez eux pour manger et jouer, sans laisser aucune autre personne entrer dans leur maison. Si leurs proches leur rendent visite, ils peuvent les inviter à manger, mais à l’extérieur de la maison".



La fête Cam Muong qui met en avant les activités folkloriques communautaires est une occasion de cimenter l’union entre les Lu. C’est pourquoi cette ethnie ultra-minoritaire, qui compte moins de 5 mille habitants, tient absolument à la préserver.


Source : VOV



mercredi 19 mars 2014

Reportage photo : La pêche à Cat Bà

Avec plus de 450 miles carrés de pêcherie, l’archipel de Cat Bà (district de Cat Hai, ville de Hai Phong) possède un atout particulier dans la pêche hauturière.
Cette filière est devenue une des activités économiques principales de l’île, contribuant à son développement économique, au même titre que le tourisme.
Connue comme l'une des trois plus grandes pêcheries du golfe du Tonkin, celle de Cat Bà renferme une réserve abondante avec crevettes, calmars, de nombreuses espèces de poissons... La pêche se pratique le long de la côte ou au large.

A présent, on compte à Cat Bà une flotille de plus de 900 bateaux de pêche, principalement de 90 à 350 CV, avec plus de 1.200 pêcheurs en activité. Plus de 80% des actifs locaux vivent de cette filière, qui offre du travail aux jeunes, avec un revenu de 5 à 7 millions de dôngs/mois.

 Préparation du matériel avant de prendre la mer.

 Un navire de pêche au calmar.

Les poissons frais sont transportés du port de pêche vers le marché aux poissons de Cat Bà.

 Achat de poissons frais au port de pêche.

 Achat et vente de poissons et autres produits de la pêche au marché de Cat Bà.

Calmars séchés, une des spécialités de Cat Bà.

Vung Tung Thu, zone de pêche bien connue à Cat Bà.

Les eaux de Cat Bà ne sont pas seulement fréquentées par les habitants locaux mais aussi par des pêcheurs venus d’autres provinces comme Binh Dinh, Quang Ngai, Nam Dinh, Thanh Hoa, Thua Thiên - Huê, Quang Binh...
Les poissons capturées sont très variés : maquereau, trichiure, murénésoce, vivaneau aux yeux rouges..., tous d’une grande valeur économique. Ils sont vendus directement sur l’île aux grossistes, mais aussi parfois beaucoup plus loin : Mong Cai, Lang Son voire la Chine. Un certain nombre sont destinés aux nombreux restaurants de fruits de mer de Cat Bà, spécialité locale.

Pour une exploitation durable de la ressource, les autorités du district insulaires encouragent les marins-pêcheurs à ne pas utiliser d'explosifs, à investir pour moderniser leur navire afin d’aller plus loin au large.

Les autorités du district de Cat Hai comptent faire de Cat Ba une région logistique de pêche, notamment grâce au projet de Centre de services logistiques et de développement de l’aquaculture de Trân Châu, d’un montant d’investissement total de 200 milliards de dôngs.
Il s'agit d'un centre de transaction, de vente et d’achat de matières premières, de matériaux de pêche et de zone de transformation, de fournisseur d’engins de pêche, de nourriture, de carburant et d'autres produits pour les pêcheurs et aquaculteurs... Selon les prévisions, ce centre sera mis en service cette année.


Source : VNP



lundi 17 mars 2014

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin, une vidéo de mon ami Jean-Pierre :





samedi 15 mars 2014

Arts : Les douces mélodies du chant châu van

Le rite du chant châu van des Vietnamiens sera présenté à l’UNESCO pour une reconnaissance en tant que patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Un art caractéristique du Vietnam qui mérite d’être préservé, développé et honoré.

Les paroles de châu van vantent les mérites des saints.

Le chant châu van (chant des chamans), également connu sous le nom de hat van ou hat bong, est originaire du delta du fleuve Rouge. 
C’est une forme d’art religieux qui combine chant et danse pour invoquer les esprits durant les cérémonies de possession du culte hâu dông (médiumnité), censé aider les gens à communiquer avec les divinités par l’intermédiaire des chamans. 

Le rite hâu dông et le chant châu van, relevant à la religion des "Quatre lieux" ou de la Déesse-Mère et de Saint Trân (Saint Hung Dao Vuong), sont souvent réalisés dans les temples où les saints sont vénérés. 
Les paroles, souvent recherchées, vantent les mérites de divinités bienfaisantes ou des héros nationaux, et sont accompagnées de musique (tambourin, castagnettes et cymbales, viole à deux cordes...), le tout issu de différents courants de la culture populaire du delta du Fleuve rouge. 
Chaque artiste, à travers son talent, a créé un style de représentation délicat, éthéré mais très animé.

L’âge d’or de cet art a perduré de la fin du XIXe au début du XXe siècle, avec un fort épanouissement dans la province de Nam Dinh et certaines zones autour de Hanoi.

Nam Dinh est la terre sacrée des hommes talentueux. 
Elle a vu naître les rois Trân, qui ont appartenu à la dynastie féodale la plus prospère de l'histoire du Vietnam. 
Phu Day, un complexe architectural religieux dans le village de Thai Kim, district de Vu Ban, province de Nam Dinh comprend deux palais et un temple étroitement liés à la déesse Liêu Hanh, vénérée comme la Déesse-Mère et l'un des quatre Immortels des légendes vietnamiennes.

Nam Dinh a été choisi par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme pour élaborer le dossier scientifique sur "Le rite châu van des Vietnamiens à Nam Dinh" pour l’introduire dans la liste du patrimoine culturel immatériel national. 
Le dossier sera soumis à l'UNESCO par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, pour sa reconnaissance comme patrimoine culturel immatériel de l'Humanité.


Efforts de préservation

Au fil du temps, le chant châu van a connu des fortunes diverses en ce qui concerne son processus de préservation et de développement.

Le médium est considéré comme un "pont" entre le monde spirituel et réel.

Entre 1950 et 1980, châu van est presque absent sur la scène officielle, puisque cet art est associé au rite de hâu dông, un rite considéré plus ou moins comme relevant de la superstition.

Ses airs traditionnels ont été rénovés au fur et à mesure du développement du pays. Au cours des guerres du siècle dernier, les artistes ont composé les chansons châu van louant la patrie et encourageant l’esprit de résistance des soldats dans la lutte pour la défense nationale.

Dans ses efforts continus, en 1962, la troupe artistique de Nam Dinh a monté le numéro intitulé "Nam Dinh, ma ville natale", qui a obtenu trois médailles d’or lors du Festival de chant et de danse à Hanoi. 

Au-delà, cet art a été dévoilé sur la communauté théâtrale internationale. En 1971, les artistes émérites Kim Liên et Thê Tuyên ont présenté sa beauté en France. En 1999, le numéro "Fête du village" de l’artiste émérite Hông Vân a remporté la Feuille de bétel d’Or au Festival international de chant et de danse folklorique en Chine. 

Aujourd'hui, n’étant plus limité dans les cérémonies de possession du culte hâu dông, ce chant est également considéré comme un art folklorique à part entière.

Une force vitale

De nombreux théâtres ont fait entrer le chant châu van sur la scène moderne en montant des séances de médiumnité accompagnées d’une troupe de danseurs pour se produire sous les lumières chatoyantes et magiques du théâtre moderne du pays, mais aussi à l’étranger.

Un spectacle de hâu dông.

Près d'un demi-siècle s'est écoulé, les changements dans la vie sociale imposent de nouvelles exigences dans la contemplation de cet art. Les nouvelles chansons sont composées avec des paroles gaies, lumineuses, raffinées et portant le rythme de la vie contemporaine. Parallèlement, les anciennes mélodies parlant des légendes des saints ou de leur gratitude au pays sont également en cours de restauration.

À Nam Dinh, il est aisé d’écouter un chant châu van représenté par des artistes agriculteurs pendant la période creuse entre deux récoltes. Il est aussi facile d’écouter les doux airs résonnant paisiblement auprès des berceaux pour faire dormir les bébés.

Doucement, l’art et la culture traditionnelle s'infiltrent naturellement peu à peu dans chaque génération et semblent faire de la résistance à ce qu’il convient d’appeler la culture mondialisée.


Source : CVN



jeudi 13 mars 2014

Nature : Les belles plages de Da Nang

Située au cœur de la région Centre, face à la mer et adossée à la montagne, Da Nang compte plus de 90 kilomètres de côtes qui vont du pied du Col des Nuages jusqu’à la Montagne de Marbre.
La ville est frangée de belles plages comme My Khe, Nam O, Xuan Thieu, Thanh Binh, Son Tra, Bac My An, Non Nuoc...



Plage My Khe


La plage My Khe (environ 900m de long) est très fréquentée par les habitants de la ville ainsi que les touristes. Elle est réputée pour son sable blanc et fin, ses cocotiers luxuriants et ses eaux chaudes toute l'année qui abrite une flore et une faune riches, dont des récifs coralliens.          

Plage Non Nuoc


La plage Non Nuoc s’étend sur 5 km au pied de la Montagne de Marbre, dans le quartier de Hoa Hai, arrondissement de Ngu Hanh Son. Cette plage en pente douce est un lieu idéal de détente et de baignade, à partir de laquelle les visiteurs peuvent découvrir la Montagne de Marbre à proximité, avec ses anciennes pagodes et grottes monumentales sacrés, ou le village de sculpture de Non Nuoc...

Plage Bac My An


Une autre plage populaire c’est celle de Bac My An. Elle se situe dans l’arrondissement Ngu Hanh Son, à environ 7 km au sud-est du centre-ville. Avec sa beauté et ses services de qualité, c’est un endroit formidable pour se relaxer.
     
Plage Nam O


A 17km au nord-ouest de la ville, la plage Nam O appartient au quartier de Hoa Hiep, arrondissement de Lien Chieu. Située au pied de la montagne, elle est au milieu d’un cadre naturel magnifique. Un circuit écotourisme organisé en bateau permet de remonter la rivière Cu De pour arriver à un village de l’ethnie minoritaire Co Tu (commune de Hoa Bac, district de Hoa Vang).  
     
Plage Thanh Binh


Situé près du centre-ville, la plage Thanh Binh est également très populaire auprès des habitants locaux et des visiteurs. C’est un lieu idéal pour la baignade et les sports nautiques, dont planche à voile et la navigation de plaisance...

Plage Xuan Thieu


La plage Xuan Thieu, également connu sous le nom de "Plage Rouge", est encore très sauvage. Au lever ou au coucher du soleil, vous comprendrez l’origine de son surnom.              
                                         
La péninsule de Son Tra


Il faut citer également 3 plages de la péninsule de Son Tra : Bai But (Bouddha), Bai Bac (Nord) et Bai Nam (Sud). En dehors de la baignade, les visiteurs ont l'occasion de découvrir la forêt vierge avec sa faune et sa flore riches, d’explorer les récifs coralliens, ou d’aller à la pêche. Des expériences inoubliables.


Source : CPV



mardi 11 mars 2014

Gastronomie : Le Kem flan

Ingrédients (pour dix personnes) :

- 800 ml de lait
- 8 œufs
- 1 jaune d’œuf
- 75 grammes de sucre
- 45 centilitres de lait concentré
- Extrait de vanille
Pour le caramel : 150 grammes de sucre
Pour couvrir : café vietnamien, lait de coco, lait concentré… au choix, mais surtout de la glace pilée !
Recette pour 15 petits flancs


Préparation et conseils

Le kem flan est le dessert le plus populaire au Vietnam, on en trouve facilement dans la rue mais également dans les restaurants. Il s’agit d’un héritage de la présence française, une crème caramel revue à la sauce vietnamienne.
Si la base est classique, en revanche les accompagnements sont originaux et divers. Le kem flan est préparé dans des petits moules et il est toujours servi avec de la glace pilée. Selon les cuisiniers il peut être agrémenté de caramel, de café, de lait concentré, de lait de coco…

- Préparez le caramel et versez-le au fond des ramequins (ou du moule).
- Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre. Ajoutez le lait concentré puis le lait tiédi auparavant. Mélangez bien.
- Versez la préparation sur le caramel puis laissez cuire au bain marie 45 minutes à 180°C. (Le four est moins courant au Vietnam, le flan est plus souvent cuit à la vapeur).
- Quand les flans sont cuits (piquez avec une pointe de couteau), laissez refroidir puis placez au réfrigérateur pendant au moins quelques heures.
- Démoulez avant de servir et couvrez avec les accompagnements de votre choix.


Source : Cap Vietnam

Bon appétit !!



lundi 10 mars 2014

Culture : A la découverte du hameau de Ang

Le hameau de Ang est situé dans la commune de Dông Sang, district de Môc Châu, province de Son La. Si le visiteur vient le 15e jour du 1er mois lunaire, il pourra assister à la fête "Xe Cha" des Thaï.

Dans ce hameau, les visiteurs se mêlent à la beauté romanesque des forêts et montagnes et en apprennent davantage sur la culture du peuple Thaï.

L'un des lieux les plus intéressants du hameau de Ang est une forêt de pins bordant un lac poétique, considéré comme un miroir des quatre saisons.

Au petit matin, une brume légère y flotte, qui devient brillante avec le soleil de midi. À la tombée de la nuit, le brouillard revient et recouvre le lac, apportant un air froid digne de l'hiver.

Le lac est le plus beau au clair de lune avec l'ombre des pins se reflétant sur l'eau. On entend çà et là le chuchotement du vent dans les pins et les douces mélodies des flûtes en bambou des jeunes garçons appelant leurs amies.

 Sur le chemin menant au hameau de Ang, les voyageurs traversent de luxuriantes rizières verdoyantes.

 Le hameau de Ang apparaît avec ses maisons traditionnelles sur pilotis cachées sous les feuillages.

La Cascade de Dai Yêm est comme un trésor au milieu du Haut Plateau de Môc Châu.

Lorsque les forêts et montagnes de la région Nord-Ouest se recouvrent d’un manteau blanc de fleurs de bauhinia, signe annonciateur de l’arrivée du printemps, les Thaï organisent la fête de "Hêt Cha", une activité à la fois spirituelle et culturelle, mais profondément religieuse.

Au hameau, les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur les nombreuses coutumes, habitudes, danses, chants folkloriques anciens, rites et festivals tels que "Nouveau riz" et "Hêt Cha" (un festival pour la solidarité de la communauté ethnique à l’arrivée du printemps) de l'ethnie Thai, conservés intacts.

En outre, ils peuvent découvrir la vie quotidienne dans une maison traditionnelle sur pilotis, déguster des plats spéciaux de la population locale en séjournant quelques jours sur place. A partir des produits de la forêt, les Thaï peuvent préparer 40 à 50 plats différents.

 La danse Xoè des Thaï.

 A la fête "Hêt Cha", les gens dansent ensemble et prient pour une prochaine récolte abondante.

 La fête "Hêt Cha" dans le hameau de Ang.

 A la fête "Hêt Cha", on souhaite paix et prospérité aux familles.

 Lancement des boules de Con, un jeu traditionnel à l'occasion de la fête "Hêt Cha".

 Les sons tumultueux des tambours et des khen (orgue à bouche) appellent les visiteurs à venir au hameau.

On y découvre les superbes tenues traditionnelles des femmes Thaï.

Les costumes traditionnels des femme Thaï sont aussi très attrayants. La combinaison des couleurs est très harmonieuse. Les filles Thaï excellent dans le tissage et la broderie, en témoigne leur turban Piêu en brocart (thô câm).

Le hameau Ang a fait peau neuve. Avec sa nature magnifique et unique, les caractéristiques culturelles de l’ethnie Thaï, il est devenu une destination qui attire les touristes nationaux et étrangers.

Le développement de l'éco-tourisme a contribué à améliorer les conditions de vie des habitants et à conserver les traits traditionnels de l'ethnie.



Source : VNP



samedi 8 mars 2014

Chanson : Hải ngoại thương ca

Bonjour TLM,

Ce matin :


La chanson d'amour pour la diaspora

Hải ngoại thương ca

Une saison d'amour tresse des milliers de fleurs de cœur
Revenir pour poursuivre les mots d'amour
Pour voir le printemps chaleureux sur la tunique de la belle
Pour que l'ancien amour ne soit plus lointain
Pour partager la même paillote

Revenir en plein milieu de ce pays
Les trois fleuves chantent la chanson des retrouvailles
Revenir pour voir le bateau du Sud
Pour entrer dans le printemps qui vient d'arriver
La séparation est désormais lointaine

Je m'en vais sous un ciel ému
Le drapeau s'agite au vent, j'ai oublié les histoires anciennes
Pourvu que le Vietnam soit toujours courageux et en compétition dans le monde

Peu importe le temps qui change la couleur des cheveux
Peu importent les vagues qui grondent et les pluies qui s'abattent
Le vol de petit d'oiseaux dans les éclairs verts
Aimer le ciel libre d'Asie
Aimer les collines et les montagnes lointaines




mardi 4 mars 2014

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :





dimanche 2 mars 2014

Nature : Le lac Biên Hô, perle de la ville montagneuse de Pleiku

Le lac Biên Hô, également appelé T'Nung et Ia Nueng, est situé à environ 6 km au nord de Pleiku. Couvrant 250 hectares avec une profondeur moyenne de 18m, il occupe le cratère d'un volcan éteint depuis des centaines de millions d'années.
Son nom vient de son immense surface qui ressemble à une mer.

Le plateau de Pleiku souffre souvent de la sécheresse. Cependant, le lac n'a jamais été à sec et est même rempli d’eau toute l'année.
Une bénédiction pour les habitants locaux. Le lac est également associé à de nombreuses légendes qui le rendent encore plus mystérieux. L’une d’entre elles veut que le lac est nommé T'Nung parce que c'est le nom d'un ancien village où les villageois vivaient heureux ensemble.
Un jour, un volcan en éruption a enseveli le village sous la lave et le lac s’est formé à partir des larmes versées par les survivants.

 Le lac Biên Hô, dans la ville montagneuse de Pleiku.

 Le chemin menant au lac est bordé de rangés de pins.

 Sur le lac calme aux eaux transparentes.

 Un point d’observation qui permet de jouir d’un beau panorama sur le lac immense.

 Le plaisir de la pêche à la ligne sur le lac.

 La pêche aux crevettes.

Rizières en terrasses des ethnies minoritaires vivant autour du lac.

Nous avons visité Biên Hô au coucher du soleil, à la fin de la saison sèche. Nous avons été surpris par l'air froid et les paysages magnifiques avec notamment les pinèdes sur les deux côtés de la route sinueuse, les pirogues sur le lac, les rizières en terrasses...
Si les touristes veulent visiter le lac lors d’une nuit de pleine lune en pirogue, ils auront une expérience merveilleuse...

Biên Hô n'est pas seulement une destination idéale pour les touristes, mais aussi une source d'eau pour les gens du plateau de Pleiku.
Il fournit également des centaines de tonnes de poissons et de crevettes par an. Avec ses grands potentiels naturels, Biên Hô est considéré comme un véritable cadeau de la nature.


Source : VNP