dimanche 28 février 2016

Culture : Les mascottes typiques dans la culture vietnamienne

Le Musée d'Histoire National du Vietnama ouvert et présenté depuis le 28 octobre 2015, au public des artefacts sur le thème "les mascottes du Vietnam".

Dans la vie culturelle des Vietnamiens, la mascotte est l'animal sacré, existant dans les légendes spirituelles ou culturelles, créative et utilisés comme symboles culturels pour communiquer des idées et des croyances au sujet de la spiritualité et la religion.

Dans l’art plastique du Vietnam, les mascottes ont beaucoup de genres différents. Le Vietnam a en quelque sorte par l'auto-créatif, d'autres formés par le processus d'acculturation des cultures extérieures.
Chaque mascotte dans le processus de formation, de développement montre une identité cohérente avec les traditions culturelles, portant à la fois les caractéristiques et le style de chaque période.

Cette exposition présente plus d’une centaine d’artefacts, divisés en 27 types de mascottes qui sont maintenant stockés au Musée d'Histoire National du Vietnam,y compris de nombreux objets précieux tels que: totem dans la culture de Dông Son, dragon, licorne, tortue, dragon-cheval, éléphant, 12 animaux du Zodiaque vietnamien ....

A cette exposition, les visiteurs peuvent découvrir, apprendre et approfondir la conscience de la richesse, la diversité et l'originalité des mascottes du Vietnam, ainsi que mieux comprendre leur processus de changements dans le développement, les caractéristiques, le style artistique, la fonctions, la signification symbolique culturelle..., aidant le public à approfondir la fierté de l'identité culturelle du Vietnam, soulevant la conscience culturelle nationale dans l'utilisation des symboles culturels.

Certains échantillon de mascottes sur l'affichage à l'exposition :


Motif de dragon sur le seau "Dai Nam hiêp ky lich chi bao" sous le règne de Thiêu Tri (1847).

Mascotte en bronze datant du 1er - 3e siècle, originaire de l’Asie du Sud-Est servant à chasser les mauvais esprits.

Statue d’éléphants en grès appartenant à la culture Cham (10e siècle).

Statue de singe en pierre dans les "trois non" (Ly  11e - 13e siècle).

Statues de canards-mandarin en terre cuite de la dynastie des Ly (11e - 13e siècle).

Oiseau Garuda sur des morceaux de terre cuite de la dynastie des Ly (11e - 13e siècle).


Statues de lions sous le règne de Lê Trung Hung (17e siècle), une créature mythique dans la culture du Vietnam, souvent utilisé comme une mascotte devant l’entrée des pagodes et des temples.


Statues en terre cuite sous le règne de Lê Trung Hung (17e siècle).

Statues de lions (souvent appelé Nghê ou Lân) en faïence (18e - 19e siècle), mise souvent sur deux socles ou piliers devant l’entrée des ouvrages architecturaux anciens ayant la fonction de défense, de gardiennage.

Statue de dragon-cheval en bronze de la dynastie des Nguyên (19e - 20e siècle).

Paire de statues de serpent à tête humaine en céramique blanche de la dynastie des Nguyên (19e - 20e siècle).


Source : VNP





jeudi 25 février 2016

Reportage : Angkor redécouvert

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dimanche 21 février 2016

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mercredi 17 février 2016

Culture : Kinh Bac, berceau de la civilisation vietnamienne

Le Kinh Bac était, autrefois, une région assez large située au Nord du Vietnam qui englobait la province de Bac Ninh, une partie de la province de Bac Giang, du district de Dong Anh et de l’arrondissement de Long Bien de Hanoi. Riche en vestiges historiques, le Kinh Bac passe pour être le berceau de la civilisation vietnamienne.

Située sur le delta du Fleuve rouge, connu pour ses terres fertiles, ses beaux paysages et sa position favorable aux échanges économiques, le Kinh Bac s’est imposé comme l’un des berceaux de la civilisation de riz aquatique du Vietnam avant JC.

C’est, d’ailleurs, une région de culture folklorique où se trouve un bon nombre de pagodes, temples, tombeaux et vestiges historiques de grande valeur. Nulle part ailleurs, les fêtes populaires sont aussi variées.

Mais ce qui a fait sa renommée internationale, c’est le quan ho, les chants alternés reconnus par l’Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

Le quan ho

Arrêtons-nous dans le village de Dinh Bang, village natal des rois Ly, situé à une vingtaine de km de Hanoi. 

Le site le plus visité est le temple Do, lieu de culte des 8 rois de la dynastie des Ly, laquelle a régné du 11è au 13è siècle et est considérée comme l’une des plus glorieuses du Vietnam.
Nguyen Thac Kim, gérant du site : "La dynastie des Ly a unifié le territoire et fait entrer le Vietnam dans une nouvelle ère d’indépendance et de prospérité. Sous leur dynastie, de nombreux ouvrages économiques et culturels importants à l’origine de la civilisation vietnamienne ont été réalisés. 

Grâce à une politique cohérente et efficace, les rois Ly ont pu bâtir une économie puissante tout en défendant fermement la souveraineté territoriale du pays".

La maison commune du village de Dinh Bang

Situé au bord du fleuve Duong, dans le district de Thuan Thanh, le mausolée du roi Kinh Duong Vuong avec, dans son enceinte, le temple dédié à Lac Long Quan et à Au Co, ancêtres légendaires des Vietnamiens, est un haut lieu de culte du pays. 

Thuan Thanh réunit les villages de métiers artisanaux les plus célèbres du Nord Vietnam, à savoir : le village des estampes populaires de Dong Ho, le village de Thanh Tuong réputé pour son chant ca trù qui a été classé au patrimoine mondial, ou encore le village des marionnettes sur eau de Bui Xa.
Toujours à Thuan Thanh, se trouve l’ancienne citadelle Luy Lau. Les bâtiments, les temples et pagodes anciens témoignent de la vitalité et de la prospérité de cette terre nommée, dans le passé, centre politique, économique, bouddhiste et confucianiste du Vietnam. Il s’agit des pagodes Dau et But Thap qui sont toutes deux, classées "vestige national".

Le mausolée du roi Kinh Duong Vuong

Construite au 17è siècle, la pagode But Thap est un chef d’œuvre de l’architecture bouddhiste. On y trouve de nombreuses statues bouddha et d’anciens objets précieux. Nguyen Huu Nam qui travaille pour le service culturel du district explique : "But Thap est l’une des pagodes les plus anciennes de la province de Bac Ninh. Y sont conservées des sculptures originales datant du 17è siècle. 

Les plus marquantes sont  la statue en bois de Guan Yi aux mille bras et aux mille yeux et la tour Bao Nghiem, appelée également But Thap, le nom de la tour ayant été donné à celui de la pagode. Détruite à plusieurs reprises pendant la guerre, cette pagode conserve encore son architecture d’origine".

La pagode But Thap

Le Kinh Bac se distingue aussi par la passion de l’apprentissage de ses habitants. Rappelons que 600 docteurs, soit un tiers de ceux qui ont été nommés sous le régime féodal vietnamien, sont originaires du Kinh Bac. 

En dépit de la modernisation inéluctable, les villageois  tentent de préserver, chaque jour,  leurs traditions culturelles  et la simplicité de leurs modes de vie. Bien que le Kinh Bac n’existe plus sur la carte du Vietnam d’aujourd’hui, il reste gravé dans la mémoire des millions de Vietnamiens comme étant le  berceau de la civilisation nationale.


Source : VOV






dimanche 14 février 2016

Reportage : Indochine sauvage - Yunnan

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vendredi 12 février 2016

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lundi 8 février 2016

Têt





samedi 6 février 2016

Têt : Un air printannier au cœur de Hanoi

Un jour avant le Têt traditionnel, les préparatifs sont presque terminés. Tout semble calme avant le moment sacré du Réveillon.

Les Vietnamiens sont rentrés chez eux, en famille ou avec leurs proches. Mais les activités au centre de Hanoi continuent de battre leur plein. VOV vous propose un instantané du Têt au cœur du vieux quartier de la capitale.

9h rue Ta Hiên, la vie quotidienne est un peu moins animée, mais le paysage, beaucoup plus coloré

Le printemps pose son empreinte

Des bouquets de lys qui attendent d’heureux propriétaires

Dans les rues Hàng Buôm, Hàng Chiêu, Hàng Ma, etc… on se dépêche pour les derniers achats avant le Réveillon

Des jeunes…

Des moins jeunes

Les vendeurs profitent de la dernière journée de l’année lunaire pour gagner un peu plus en vue d’un Têt confortable

Certains cherchent encore à gagner leur vie

Un jeune lettré calligraphie des messages de bonne chance en pleine rue Hàng Ma

Un vieux photographe à la recherche de sa Hanoi d’antan

Dans le vieux quartier, une activité traditionnelle à l’approche du Têt : le marché aux antiquités au carrefour de Hàng Ma-Hàng Luoc-Hàng Dông-Hàng Cân qui attire autant de Vietnamiens que de touristes

Les prix varient entre des dizaines de milliers de dongs et des dizaines de millions de dongs

On trouve ici toutes sortes de produits plus rares les uns que les autres mais seuls les plus expérimentés sauront reconnaître leur authenticité

Selon les commerçants et clients, l’échange des objets à l’occasion du Nouvel an lunaire apporte chance et prospérité

Le printemps est vraiment arrivé dans tous les coins du vieux quartier



Source : VOV




jeudi 4 février 2016

Têt : Le Vieng, marché de la sollicitation du bonheur

Au Vietnam, il existe un marché où l’on se rend à l’occasion du Nouvel an lunaire pour solliciter la chance et le bonheur. C’est le marché Vieng qui est situé dans la province de Nam Dinh, au Nord.

Ce marché se tient une seule fois par an du 7ème  jour avant minuit jusque dans la matinée du 8ème jour du premier mois lunaire. Dans ce marché spécial, les ventes et les achats ne sont pas ce qu’il y a de plus important. On y va surtout pour satisfaire ses besoins spirituels.


Après le Tet traditionnel, de nombreux Vietnamiens venant de tout le pays et des touristes affluent au marché Viêng. En fait, à Nam Dinh, il y a deux marchés Vieng. L’un est situé dans le district de Vu Ban et l’autre dans le district de Nam Truc.

D’après les anciens, au début, il s’agissait d’un espace improvisé, un lieu de rendez-vous pour les jeunes hommes et les jeunes filles des villages aux alentours.
Aujourd’hui, ce lieu est devenu une institution. Les visiteurs s’y rendent pour acheter un objet, n'importe lequel, car celui-ci sera considéré – et c'est là l'essentiel - comme un gage de bonheur pour l'année qui débute.


Nguyen Tien Dung qui habite le  district de Nam Truc nous confie : " On vient ici pour solliciter la chance. C’est pourquoi, on ne s’intéresse pas au prix des produits. Il n’y a donc aucun marchandage. Ici, on vend des produits ou des ustensiles agricoles. Parfois, les paysans échangent entre eux des produits sans regarder leur valeur. Des légumes peuvent s’échanger contre une pioche ou une pelle"
Selon la légende, de 23 heures à une heure, peut se dérouler le rendez-vous entre les morts et les vivants. C’est pourquoi, on va au marché Vieng avant minuit.

Comme le marché Vieng du district de Vu Ban se trouve juste à côté du temple dédié à la Déesse Mère Lieu Hanh, de nombreuses personnes s’y rendent pour faire des offrandes et solliciter le bonheur. Nguyen Thi An, une visiteuse: "Selon la croyance populaire vietnamienne, la Déesse Mère Lieu Hanh est l’une des 4 immortels.

C’est elle qui a fondé ce marché. On y vient pour prier et demander la chance et le bonheur pour sa famille mais aussi la paix et la prospérité pour le pays"


Situé à 25 km de ce marché, celui du district de Nam Truc est plus grand. Les produits qui y sont vendus sont toujours les mêmes, il s’agit pour l’essentiel de semences et autres produits agricoles mais on y trouve aussi des plantes, des fleurs et des arbres fruitiers.
Les outils agricoles ne sont pas en reste et il est facile de trouver des charrues, pioches ou paniers.


Si vous êtes collectionneur d’objets anciens, ce marché est aussi idéal pour chiner des chandelles et des brûle-parfum en bronze, des céramiques et même des gongs.
Selon Nguyen Cong Hoang, un habitué, certains vont au marché non pas pour vendre leurs collections mais simplement pour les présenter au public.


Quand vous êtes au marché, vous devez absolument déguster sa spécialité : la viande de boeuf brûlée. Les locaux racontent que jadis, les paysans y vendaient les buffles et les boeufs et qu’à la fin du marché, ils les abattaient et les cuisinaient pour les visiteurs. Aujourd’hui, cette spécialité culinaire est très prisée. Les gens croient que le rouge de la viande de boeuf leur apportera la chance.

Qu'il fasse beau ou pas, il y a toujours foule les jours de marché. Le plus incroyable, c’est qu’on ne rentre jamais chez soi les mains vides.

Parfois les gens s’y rendent juste pour acheter une branche en bourgeons espérant qu'elle chassera la malchance de l'année écoulée, et leur apportera le bonheur, la paix et la prospérité pour l’année à venir.

Source : VOV



mardi 2 février 2016

Têt : Le narcisse - un plaisir raffiné du Têt

Au moment du nouvel an lunaire, si les fleurs de pêcher ou de prunier sont communes à tout le monde, le narcisse, lui, est un petit luxe que seuls les fins connaisseurs peuvent s’offrir.

Evidemment, vous pouvez vous acheter un pot de narcisses au marché, mais là, ça n’a aucune autre valeur que celle de la décoration, vous diront ces connaisseurs hanoiens pour qui, tout le plaisir consiste à créer son propre bouquet de narcisses…un loisir aux confins du rite.


En vietnamien, "thuy tien" veut dire "nymphe". Cette différence culturelle avec l’Europe donne lieu à une autre différence, culturale. En Europe, le narcisse appartient au domaine du jardinage, au Vietnam, à l’art du bonsaï ! Quand le soleil printanier commence à chasser l’hiver, les amoureux du narcisse ressortent leurs bulbes séchés pour les rafraîchir dans l’eau.

Les bulbes ainsi "réveillés" sont minutieusement taillés selon le goût esthétique de chacun. Depuis la germination jusqu’à la formation des premiers boutons, ils seront retaillés encore plusieurs fois. Et à chaque fois, il faut les laver à l’eau et avec un plumeau, en veillant à ne pas léser les racines, ni les bourgeons.
Le narcisse est une fleur exigeante en terme de propreté. Il doit être placé dans un endroit aéré. L’eau dans laquelle il est planté doit être changée quotidiennement, et ses racines, lavées. Mais si les racines ne sortent pas du bulbe, il faut alors envelopper celui-ci dans un tissu de coton propre pour l’enfouir dans du sable humide.

Et attention, ce sable doit lui-aussi avoir été lavé, pour ne pas provoquer le pourrissement des racines.
La taille d’un bulbe de narcisse se décline en plusieurs étapes, nous dit Nguyen Viet Dung, maître-horticulteur au village de Nghi Tam, à Hanoï. Il faut utiliser des couteaux spécifiques et faire en sorte qu’à la floraison, les fleurs soient plus élevées que les feuilles, comme le veut la tradition hanoienne.

En taillant, on ne doit en aucun cas toucher les feuilles, ni les fleurs, encore moins les entacher d’eau sale, ce qui provoquerait leur pourrissement. Il faut tailler le bulbe chaque jour, au lieu de le laisser se développer naturellement.


Le narcisse est l’une des fleurs les plus précoces du printemps. Symbole de chance, de  prospérité et de longévité, il est minutieusement soigné pour pouvoir éclore au moment du réveillon. S’il fait trop froid et qu’il tarde à fleurir, on le met dans de l’eau tiède, et le pot est installé dans une salle close pour stimuler la floraison.

En revanche, s’il fait trop chaud et trop humide, on couvre les pétales d’une couche de blanc d’oeuf ou de sève de papaye, pour retarder l’éclosion et "enfermer le parfum". Chaque pot de narcisses est une véritable d’oeuvre d’art qui peut épouser des formes sophistiquées comme celles d’un phénix, d’un dragon ou d’une fée…

Un pot de narcisses réussi doit avoir des racines longues, blanches et parfaitement propres, indique Nguyen Viet Dung. Feuilles et fleurs s’entremêlent, mais les fleurs doivent être plus élevées. Nos prédécesseurs comparaient un pot de narcisses à un plateau de jade ou d’or, d’où se dégagerait un parfum irrésistible.

Je dirais même un parfum inégalé, surtout quand les premières fleurs ont commencé à éclore le jour du Têt.
Discret et charmant, pur et élégant, pour les amoureux du narcisse, le parfum de cette fleur est le parfum-roi du passage à la nouvelle année.
A l’occasion du Tet, les gens sont friands de narcisse, nous dit Mme Lan qui vend des narcisses dans la rue Hoang Hoa Tham, à Hanoï.
On en trouve un pot dans presque toutes les maisons, ça sent très bon. Mais n’oubliez pas de changer d’eau tous les jours ! Mes affaires marchent à merveille.


Le jour du réveillon, le pot de narcisses est installé avec soin sur l’autel des ancêtres. Puis, le jour de l’An, il trône au salon pour être admiré par toute la famille comme par les visiteurs venus présenter leurs vœux.

Dans l’atmosphère des retrouvailles printanières, le parfum du narcisse se mêle à celui de l’encens, créant un je-ne-sais-quoi d’unique du Tet traditionnel, à Hanoï.
Le narcisse planté à la période du Tet porte chance, dit Nguyen Thi Hien habite rue Dang Tien Dong, à Hanoï.

D’ailleurs, il n’est disponible sur le marché qu’à cette occasion. J’achète des bulbes que je plante moi-même dans l’espoir d’une belle floraison qui bénira ma famille.
Vous l’aurez compris, pour les Hanoiens, le narcisse du Têt est un plaisir élégant, une belle tradition qu’ils tiennent à préserver. C’est leur manière de revisiter le passé et de le revaloriser.


Source : VOV