mardi 14 mai 2013

Chanson : Đêm tàn Bến Ngự

Bonjour TLM,

Ce matin :





Fin de nuit au Quai Impérial

"Đêm tàn Bến Ngự" Traduit par Dông Phong

Que quelqu’un qui rentre au Quai Impérial veuille bien y porter mon message d’amitié
Vous souvenez-vous au pays de l’Écran Parfumé
Les jours du passé
Ont laissé tant d’amours traîner
Comme des fils de soie entremêlés

Des rangées d’arbres se miraient dans la Rivière des Parfums
Une barque au loin était amarrée au quai Tiêu Tương
Inoubliable cet instant qui s’enivrait de parfums apaisants
Mais voilà que parvint vaguement un air plaintif de Nam Bình troublant
Qui semblait pleurer un destin désolant

Sous la lune intermittente qui s’estompait
Qui donc se plaignait, qui donc soupirait ?
La vie n’était point gaie dans la brume et le vent
Quelqu’un émettait la complainte des amants
Dans cette fin de nuit où l’amour se dissolvait lentement

Ô barque, où voulais-tu me conduire ?
Je cherchais la lune, mais depuis longtemps la lune est partie
La brume qui tombait sur le quai désert ajoutait de la mélancolie
Sur l’eau couverte de lentilles, et sous le vent et les nuages, la nuit fut courte mais l’amour dure toute la vie
Qui (en aval) se souvient encore de celui qui était en amont de la rivière ?

Que quelqu’un qui rentre au Quai Impérial veuille bien y porter mon message d’amitié
Sur le quai autrefois au pays de l’Écran Parfumé
En ces minutes où la nuit s’éteignait
Tant d’amours encore se prolongeaient
Et pour s’en arracher personne n’osait

La barque rêvait dans l’air du Nam Ai
Sur la rivière un luth retardataire s’égrenait longuement
Quelqu’un devait regretter le chant de Tần Hoài
Je l’entendais de loin le déclamer tout doucement
Comme pour se recommander à un destin indifférent

L’eau de la rivière ralentit son cours
Qui espérait, qui attendait toujours ?
La vie n’était point gaie dans le vent et la brume
En ce moment de solitude
Comme le luth qui pleurait les chagrins du bas monde était tragique

Ô barque, où veux-tu m’emmener
L’âme poétique qui traîne ici m’a tenu toute la nuit éveillé
Mais de regretter ces moments où nous étions ensemble ne fait qu’augmenter la mélancolie
Dans nos sorts d’aventuriers les séparations sont les choses communes de la vie
Qui s’en souvient encore…qui au pays de l’Écran Parfumé ?


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