Visite de l’un d’entre eux aux environs de Hanoi.
Pour les Vietnamiens nés et ayant grandi à la campagne, l’atmosphère de la foire du Têt constitue un souvenir inoubliable. Sont souvent gravés dans leur mémoire l’image des mères ou grands-mères qui, une palanche sur l’épaule, vont au marché.
Des enfants à la tenue débraillée les suivent, avec dans la poche quelques sous, chacun espérant que leur mère leur achètera des friandises ou des gâteaux de riz.
La foire du Têt à la campagne sous le pinceau de l'artiste Thai Tuân.
On ne voit plus guère d’enfants débraillés courir après leur mère, ni de vieilles femmes à la palanche sur l’épaule.
Les vendeuses transportent à vélo leurs marchandises, celles-ci de plus en plus abondantes et diversifiées. Mais certaines choses demeurent immuables.
La banane verte, l'un des cinq fruits indispensables sur les autels des Vietnamiens pendant le Têt.
On peut encore retrouver dans ce village les caractéristiques et l’ambiance d’une foire du Têt.
Achat des feuilles de dzong (Phrynium) pour l’emballage des "banh chung".
On y trouve des légumes, des fruits frais, pour la plupart des produits du jardin. Lors de cette foire sont indispensables bananes vertes, noix d’arec, bétel, oranges, pamplemousses, aliments séchés, viande pour la préparation des gâteaux du Têt (banh chung, gâteau de riz gluant farci de porc et de haricots verts) ou d’autres plats du Têt.
Les étalages de feuilles de dzong (Phrynium) attirent de nombreux clients. Elles servent en effet à l’emballage des fameux banh chung.
La foire du Têt à la campagne se tient généralement aux derniers jours du 12e mois lunaire.
C’est pour cette raison qu’elle conserve toujours sa place essentielle dans la vie des habitants des régions rurales.
Source : CVN
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