Ce matin :
"Còn có bao ngày", Trịnh Công Sơn
La nuit je m'allonge, l'obscurité me cache de travers
La nuit je m'allonge et j'entends les cents ans
Qui appellent en murmurant,
En murmurant
En murmurant
La nuit on entend comme si c'était le ciel qui hurle et se plaint
J'entends la vie qui existe, qui n'existe pas
Il ne reste que soi,
Une vie flottante
Une vie ennuyeuse.
Combien de jours reste-t-il ?
Et moi je continue à m'amuser
Et demain je vais partir
Même si je suis attaché à l'être
Il en reste ces nuits-ci
Il me reste toi qui m'aime
La vie brûle ses bougies de séparation
L'attachement, la nostalgie en vain.
Dans cette vie incertaine
Même les rues finissent par s'en aller au bout de cents jours
Dans la fête du monde,
Il ne nous reste aucun des jours tendres
Des flots de larmes
Pour penser à cette vie
Des flots de larmes
Pour regretter les jours joyeux
Ceux qui s'aiment
Se sont perdus dans la vie
Un jour sombre
Pour refermer les mille matins
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