Le long des ruelles, des lanternes rouge ou jaune sont accrochées sur les façades des vieilles bâtisses. Beaucoup d’entre elles vendent des souvenirs très "typés Hôï An" tels que ces fameuses lanternes, des vêtements en soie, des jouets en terre cuite et divers produits artisanaux fabriqués à partir de bambou, de rotin ou de bois…
De nombreuses échoppes sans prétention invitent les promeneurs à découvrir le meilleur de la cuisine locale ou juste siroter un café, en se laissant bercer par la musique douce.
La nuit, les rues sont toujours bondées, mais l'atmosphère n'est pas trop bruyante comme dans d’autres lieux touristiques. Tout le monde marche lentement pour s’imprégner de l’atmosphère étrange, quasi irréelle. L’impression d’un retour un siècle en arrière...
Pour les photographes, les plus belles scènes sont à rechercher le long de la rivière Hoài, illuminée par des centaines de lampions. Un groupe de chant Choi invitent les visiteurs à s'arrêter. Non loin de là, près du fameux Pont japonais, symbole de la ville, de nombreux curieux entourent un groupe de chanteurs traditionnels locaux. Un peu plus loin se tient une classe de chant folklorique pour les enfants. Dans la lumière jaune, la dizaine de gamins assis tranquillement ressemblent à de jeunes oiseaux apprenant à chanter.
Hôï An est illuminée de milliers de lanternes.
Un petit resto de trottoir.
Une ancienne maison avec ses lanternes.
Un groupe de chant Choi.
Sur la rivière Hoài.
Des touristes étrangers admirant différents types de lanternes vendus à Hôï An.
Les visiteurs ont également la possibilité de faire une balade sur la rivière Hoài. Assis sur le pont, à la lumière d'une lampe à pétrole accrochée au mât, ils écoutent de jeunes femmes entonnant des chants rustiques.
Toutes les nuits du 14e jour de chaque mois lunaire, les gens de la ville éteignent les lumières électriques et accrochent des lanternes devant leur maison. Une pratique qui existe depuis plus de 300 ans. Dans le calme de la nuit, la ville est encore plus belle, plus sereine, plus envoûtante. Le parfum d'encens s’élevant d’un plateau d'offrandes placé sous l'avant-toit rend l'atmosphère encore plus mystérieuse.
Des centaines d'années ont passé, mais Hôï An conserve encore son cachet de ville portuaire prospère. Plus important encore, dans cet espace architectural reconnu patrimoine culturel mondial, les habitants locaux sont toujours aussi simples qu’ils l'étaient dans le passé, hermétiques au vent de changement qui souffle partout ailleurs.
Source : VNP
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