Il était autrefois joué uniquement par des hommes. Les musiciens frappent sur les tubes avec des mailloches en bambou. Deux personnes peuvent jouer sur un même xylophone. Les Ede utilisent quant à eux trois baguettes, permettant de frapper simultanément une même note à l’octave.
La taille des T'rung varie selon les cas. Le plus grand au Vietnam mesure plus de 10 mètres de haut, rassemblant 60 tubes de bambou de 5 à 20 cm de diamètre et de 4,5 à 6 m de long. Autre caractéristique, dix flûtes sont également attachées à ce xylophone inédit.
Il y a aussi des petits T'rung consacrés notamment l’usage des touristes étrangers. Le T'rung moderne a été en grande partie amélioré, avec des rangées de tubes comportant trois octaves, soit environ 48 tubes, et est entièrement chromatique.
Il est constitué d’une série de 2 à 12 tubes de bambou, variant entre 60 et 200cm de long et entre 5 à 8cm de diamètre. Les tubes, positionnées horizontalement, sont ouverts soit à une extrémité, soit aux deux. La musicienne doit se tenir debout avec le dos courbé, ou bien s’agenouiller, en frappant les mains pour pousser l’air dans les tubes afin de générer des sons.
Chaque tube ne produit généralement qu’un seul ton. Toutefois, certaines ethnies font bloquer une extrémité du tube ; cette technique permet des sons extraordinaires. Selon une légende, cet instrument abrite la déesse du riz. Son emploi et sa musique sont donc reliés à la riziculture et aux travaux champêtres.
Source : VOD5
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