Les H’mông pensent qu’en utilisant des papiers fabriqués par eux-mêmes pour décorer l'autel et la maison aux occasions spéciales, telles que le Têt et festivals, leurs prières se concrétiseront.
Les H’mông retirent l’écorce des jeunes bambous giang.
Après avoir bouilli les morceaux de jeunes bambous une nuit, les H’mông écrasent les fibres au pilon pour faire de la pâte à papier.
Les fibres sont ensuite mélangées avec de l’eau puis filtrées pour enlever les résidus.
Le mélange est versé dans le moule à papier.
Les H’mông utilisent différents matériaux naturels pour fabriquer ces papiers, notamment du jeune bambou giang. Les matériaux décident de la qualité, des couleurs, de la durabilité, du soyeux ou de la grossièreté des papiers.
Sùng A Pha, 49 ans, de la commune de Pà Co à Mai Châu, province de Hoà Binh, a confié : "Les H’mông pratiquent la papeterie depuis longtemps. Dans les derniers mois de l'année, nous allons souvent en forêt pour couper du bambou giang".
L’écorce est retirée, puis les tiges sont coupées en petits morceaux, qui sont bouillis une nuit. Ensuite, ils sont maintenus humides dans un endroit frais pendant un certain temps. Lorsqu’ils deviennent mous, ils sont écrasés au pilon jusqu'à ce que les fibres deviennent lisses et soyeuses. Celle-ci sont laissées à baigner dans de l'eau puis filtrées pour enlever les impuretés.
Contrairement aux méthodes traditionnelles de fabrication de papiers d'autres groupes ethniques, les H’mông étalent une couche de tissu mince sur un support en bambou pour créer le moule à papier, qui doit être humide, avant de verser une couche très mince de poudre de papier. Un travail demandant de l'habileté et de la méticulosité dévolu aux femmes. Les beaux jours, les papiers sont secs en quatre heures.
Les papiers traditionnels sont utilisés pour décorer l'autel des Hmông pendant le Têt.
Pendant le Têt, les H’mông collent des papiers sur les murs pour s’attirer les bonnes faveurs des génies.
Papiers traditionnels des H'mông.
Les papiers sont utilisés à décorer lors des fêtes et festivals.
Vente de papiers traditionnels dans un marché de montagne à Dông Van.
A l’heure actuelle, les papiers traditionnels des H’mông sont connus davantage grâce à leur valeur esthétique.
Source : VNP
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