Immense territoire désolé, pierreux à souhait, ce plateau est aussi appelé "le pays des roches". Malgré les difficultés, des gens y vivent depuis des millénaires, tentant d’arracher à une terre malingre leur subsistance.
Des deux côtés de la route, la roche grise est omniprésente, avec ici et là les taches de vert des cultures vivrières.
Chaque année, en mars quand il fait encore froid, les groupes ethniques, principalement l’ethnie H’mông, se préparent à une nouvelle culture.
Pour que les graines germent et se développent bien, ils doivent peiner dans les champs pendant plusieurs semaines. Ils utilisent un outil spécial pour creuser profondément les creux, là où le sol est le plus épais, avant de semer des graines.
Chaque année, en mars, les H’mông vont aux champs pour préparer une nouvelle culture.
Les cultures sont installées là où il y a un peu de terre.
Depuis des générations, les montagnards H’mông ont travaillé dur pour créer ces petits champs.
La vie des habitants locaux est étroitement attachée à ces champs éparpillés sur les roches.
Les plantes vivrières ne sont que arrow-root et manioc.
Enfants dormant sur le dos de leur mère semant des graines.
Champs entre ciel et terre.
Le jaune des fleurs de choux contraste avec le gris des roches.
Depuis des générations, ils ont transformé ces creux en cultures. Le gris des rochers est peu à peu remplacé par le vert des plantes cultivées, montrant la grande vitalité de ces montagnards.
Malgré des conditions pédo-climatiques difficiles et le manque d'engrais, les plantes poussent bien et donnent des fruits, remboursant les habitants pour leur labeur.
Source : VNP
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