La légende veut que quelque 300 femmes du roi Tran Nhan Tong se soient suicidées de chagrin après avoir échouées de le convaincre de retourner sur le trône alors qu’il était devenu bouddhiste.
Les histoires de fantômes sont partout dans les montagnes sacrées de Yen Tu dans lesquelles le roi Tran Nhan Tong s’est réfugié pour fonder le groupe bouddhiste zen Truc Lam après avoir battu deux invasions mongoles et avoir confié le trône à son fils, Tran Anh Tong.
La légende raconte que le fils de l’empereur envoya des centaines de femmes et concubines de son père pour le convaincre de revenir vers son trône et le monde matériel. Quand il a refusé, des centaines de ses femmes se jetèrent dans le ruisseau Giai Oan pour montrer leur loyauté au roi.
Des téléphériques descendent désormais de la montagne, qui abrite à la fois un monastère fonctionnel et un restaurant végétalien kitsch avec un groupe en costume. Tous les visiteurs arrivent, en quelque sorte, dans l’espoir de profiter du sens sacré du mystère qui pèse lourdement dans l’atmosphère brumeuse de la montagne.
Thuy, un guide à Yen Tu, a indiqué que le passage où les épouses du roi se sont soi-disant suicidées fait désormais environ 30 mètres de large, mais a pour habitude d’être beaucoup plus vaste, en particulier pendant la saison des pluies.
De nos jours, de grosses pierres et des galets s’avancent dans l’eau peu profonde et les touristes peuvent facilement marcher le long d’une courte section de la rivière où les touristes se lavent fréquemment les mains et les pieds et tente un pari avec l’univers mystique en chapardant quelques pierres.
Thuy indique qu’il y a parfois des voyants et des événements spéciaux du type spiritisme dans la zone. Pendant le reste du temps de l’année, il n’y a que le bruit de l’eau se précipitant vers les arbustes et les arbres de la forêt primitive.
Yen, une religieuse à la pagode Giai Oan, a déclaré qu’elle ne pouvait pas se rappeler combien de personnes elle avait vu venir ramener des pierres à la rivière : "Personne ne peut prendre des pierres dans le ruisseau Giai Oan sans le consentement de la Bach Mau" dit-elle. Bach Mau (les mères blanches) est une manière respectueuse de référence aux épouses décédées du roi.
Un gros tas de pierres taillées et polies se trouvent près de la pagode Giai Oan; Yen a dit qu’elles provenaient toutes des entrepreneurs en herbe qui les avaient renvoyés après avoir été frappé par la malchance.
"Ils pensaient que dérober des pierres du ruisseau leur apporterait de la chance, mais ils avaient tort. Chaque caillou dans ce ruisseau est dit être possédé par l’esprit des femmes du roi. Il est impossible de les ramener chez vous" indique Yen.
Les habitants de la commune de Thuong Yen Cong située près de la montagne Yen Tu peuvent tous vous raconter l’histoire des cinq femmes survivantes du roi.
La Thi Thuy, une femme Dao du hameau de Nam Mau a indiqué que le nom du hameau, qui signifie cinq mères, se réfère aux femmes épouses du roi qui ont été sauvées et qui se sont mariées à des hommes de la minorité ethnique des Dao.
"Alors que des centaines de femmes du roi se sont jetées dans le ruisseau, cinq hommes Dao ramassant du bois ont réussi à sauver cinq femmes avec qui plus tard, ils sont mariés" indique Thuy.
Lorsque ces cinq femmes sont mortes, les populations locales ont construit un temple pour prier pour elles dans la commune de Thuong Yen Cong.
La légende veut que les gènes des belles épouses du roi vivent dans les célèbres femmes du hameau de Nam Mau dont la plupart sont remarquablement grande, pâle et belle.
Tran Manh Hoa, un responsable local, a indiqué qu’il connaissait la légende, mais qu’il ne savait pas si les Dao de Nam Mau étaient véritablement les descendants des épouses du roi :
"Il n’ya pas de preuves enregistrées de cela, cela dit, la beauté des femmes ici est incontestable", conclu-t-il.
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