Ce matin,
Pour celui qui vient de partir
"Cho một người vừa nằm xuống", Trịnh Công Sơn
Tu t'es reposé après être une fois venu ici,
Après t'être amusé dans cette vie,
Après avoir volé haut dans le ciel.
Puis tu es parti sans amis, sans personne,
Sans personne jour après jour, sans personne pour toujours
Pour te bercer dans ton sommeil.
A la saison des pluies, il n'y a que des oiseaux dans ce cimetière.
Tu t'es reposé pour que la haine rentre dans l'oubli,
On te raccompagne un jour de tristesse.
La terre t'embrasse et t'emporte à tes racines.
Depuis ce jour, tu n'es plus de ce vaste monde :
Comme les ailes d'oiseaux qui quittent la forêt,
Comme le cœur qui abandonne l'amour,
Je t'ai vu une fois venir ici,
Mais cette douleur, je ne peux en parler qu'au néant.
Sais-tu que tes amis sont encore là ?
Te souviens-tu de ton amoureuse ?
La prairie est toujours verte, le soleil se lève toujours,
Quand ton ombre ressemble aux ailes d'oiseaux submergées.
Quel coin de ciel as-tu survolé ?
Il ne reste ici que des matins infinis ?
Ton amoureuse sera oubliée, tes amis seront loin,
Des années, des mois, même les traces de pas finiront par être recouvertes de poussière.
Tu t'es reposé comme pour un long voyage,
L'enfant a ainsi retrouvé sa maison,
La terre déserte referme ses rendez-vous.
Les gens de la ville ont une fois parlé de ton nom,
Que de matins de feux et de balles
Que de sang et d'os par vagues
Pourvu que celui qui vient de partir
Puisse voir l'ombre du paradis au fond du ciel infini.
Après avoir volé haut dans le ciel.
Puis tu es parti sans amis, sans personne,
Sans personne jour après jour, sans personne pour toujours
Pour te bercer dans ton sommeil.
A la saison des pluies, il n'y a que des oiseaux dans ce cimetière.
Tu t'es reposé pour que la haine rentre dans l'oubli,
On te raccompagne un jour de tristesse.
La terre t'embrasse et t'emporte à tes racines.
Depuis ce jour, tu n'es plus de ce vaste monde :
Comme les ailes d'oiseaux qui quittent la forêt,
Comme le cœur qui abandonne l'amour,
Je t'ai vu une fois venir ici,
Mais cette douleur, je ne peux en parler qu'au néant.
Sais-tu que tes amis sont encore là ?
Te souviens-tu de ton amoureuse ?
La prairie est toujours verte, le soleil se lève toujours,
Quand ton ombre ressemble aux ailes d'oiseaux submergées.
Quel coin de ciel as-tu survolé ?
Il ne reste ici que des matins infinis ?
Ton amoureuse sera oubliée, tes amis seront loin,
Des années, des mois, même les traces de pas finiront par être recouvertes de poussière.
Tu t'es reposé comme pour un long voyage,
L'enfant a ainsi retrouvé sa maison,
La terre déserte referme ses rendez-vous.
Les gens de la ville ont une fois parlé de ton nom,
Que de matins de feux et de balles
Que de sang et d'os par vagues
Pourvu que celui qui vient de partir
Puisse voir l'ombre du paradis au fond du ciel infini.
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