Ce matin :
Son pays derrière soi
"Quê Hương Bỏ Lại", Traduit par Léon
Les jours loin de mon pays natal
Sont des jours où je traîne mon mal
Chaque jour loin de mon sol natal
Est un jour de souffrance morale
C’est un jour sans le soleil ardent
Un jour à attendre une pluie à torrent
Un jour sans le souffle revigorant
Du Vietnam venant de ses prés et ses champs
Cette terre qui m’avait donné la vie
Cette douce mère qui m’avait enfanté
Cette région qui m’avait nourri
A présent j’en suis déjà éloigné
Par ici : un fleuve étendu au soleil d’été
Et là : des rizières aux lourds épis dorés
Tout cela est bien loin désormais
Mais le Vietnam restera dans mon cœur à jamais
Souvenez-vous, souvenez-vous en
Que des vietnamiens sont dispersés et errants
Aimez-les et qu’ils soient pour vous importants
Ces gens qui sont de notre sang
Sachez-le, sachez-le bien
Que lorsque je rentrerai au pays demain
Nous allumerons un feu immense
Pour éclairer les mille espérances
Le vent du soir porte la senteur de mon pays aimé
Et dans mon sommeil mon âme a sursauté
Ces longs jours, interminablement étirés
Laissent mon âme totalement épuisée
Sài Gòn continue à hanter mes pensées
Dalat la prospère est sous la bruine noyée
Au soir dans le Cap de Vũng Tàu
Le courant s’en va jusqu’à la pointe de Cà Mau
Ô mon pays, je me souviens des soirs d’avant
Tellement loin de moi maintenant
Le ciel d’autrefois de Nha Trang
Et le Đồng Nai qui coulait, indifférent
Par ici : Cần Thơ se chauffant au soleil d’été
Et là : des rizières aux lourds épis dorés
Tout cela est bien loin désormais
Mais le Vietnam restera dans mon cœur à jamais
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire