Ce matin :
mardi 30 juin 2015
dimanche 28 juin 2015
Arts : La vie des mannequins
Diplômé de l'Université des Beaux-arts de Hanoi en 2006, Nguyên Khac Chinh est un maître de la peinture à l'huile. Pendant ses années d'étude, il a participé à des expositions d'art de différentes styles, telles que installation, performance, vidéo, peinture à l'huile et laque, lors desquelles il a accumulé une connaissance approfondie sur l'art.
Il a donné un nouvel exemple de son talent lors de l’exposition "La vie des mannequins", tenue à Hanoi, au Musée des Beaux-arts du Vietnam, du 9 au 14 septembre 2014
Les peintures ont été divisées en petits thèmes, tels que "A la recherche du vrai visage" et "Petite et grande choses". Le public a pu percevoir le message que l'artiste a voulu transmettre dans chaque peinture, celui de la solitude dans la vie moderne. Il a représenté les humains impassibles, avec des visages sans âmes, comme des mannequins, bien mis en évidence par des couleurs sombres et en Ao dài traditionnel.
Face à ces visages, chaque visiteur s’est posée cette question : ai-je moi aussi vécu des moments comme un mannequin ?
Partageant sa perception de "La vie des mannequins", l'artiste a déclaré: "J’ai eu l'idée de créer ces peintures après avoir vu un mannequin de la taille d’un être humain dans une boutique de mode à Hanoi. A cette époque, je me suis demandé s’il y avait une relation entre les personnes réelles et ces mannequins"
Partageant sa perception de "La vie des mannequins", l'artiste a déclaré: "J’ai eu l'idée de créer ces peintures après avoir vu un mannequin de la taille d’un être humain dans une boutique de mode à Hanoi. A cette époque, je me suis demandé s’il y avait une relation entre les personnes réelles et ces mannequins"
Source : VNP
Il a donné un nouvel exemple de son talent lors de l’exposition "La vie des mannequins", tenue à Hanoi, au Musée des Beaux-arts du Vietnam, du 9 au 14 septembre 2014
Les peintures ont été divisées en petits thèmes, tels que "A la recherche du vrai visage" et "Petite et grande choses". Le public a pu percevoir le message que l'artiste a voulu transmettre dans chaque peinture, celui de la solitude dans la vie moderne. Il a représenté les humains impassibles, avec des visages sans âmes, comme des mannequins, bien mis en évidence par des couleurs sombres et en Ao dài traditionnel.
Face à ces visages, chaque visiteur s’est posée cette question : ai-je moi aussi vécu des moments comme un mannequin ?
Le peintre Nguyên Khac Chinh.
Zen.
Petite chose et grande chose 2.
L’homme et les fleurs de lotus.
A la recherche du véritable visage 1
.
Chanter en duo.
A la recherche du véritable visage 3.
La vie des mannequins 2.
Partageant sa perception de "La vie des mannequins", l'artiste a déclaré: "J’ai eu l'idée de créer ces peintures après avoir vu un mannequin de la taille d’un être humain dans une boutique de mode à Hanoi. A cette époque, je me suis demandé s’il y avait une relation entre les personnes réelles et ces mannequins"
Partageant sa perception de "La vie des mannequins", l'artiste a déclaré: "J’ai eu l'idée de créer ces peintures après avoir vu un mannequin de la taille d’un être humain dans une boutique de mode à Hanoi. A cette époque, je me suis demandé s’il y avait une relation entre les personnes réelles et ces mannequins"
Source : VNP
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Arts
samedi 27 juin 2015
Message
Bonjour à
toutes et à tous,
Suite à mes ennuis de santé de ces deux dernières années, mes défenses immunitaires sont très basses, je dois donc éviter, pendant quelques temps, de voyager dans les pays "exotiques".
Ce qui ne
m’empêchera pas de poursuivre mon blog.
Ce qui ne
m’empêchera pas de continuer à aimer le Viêtnam.
Ce qui ne
m’empêchera pas de penser souvent à mes amis au Viêtnam.
Ce qui ne
m’empêchera pas d’avoir des projets et de profiter de la vie, tout simplement.
Hẹn
Gặp Lại (à
bientôt) Viêtnam.
Pierre.
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vendredi 26 juin 2015
mercredi 24 juin 2015
Gastronomie : Poisson au caramel
Ingrédients pour trois personnes
• 1 pavé de saumon de 300 g
• 150 g de viande de porc
• 1 échalote
• Poivre
• 1 cuillère à soupe de sucre
• 3 cuillères à soupe de saumure de poisson (nuoc mam).
Préparation et conseils
Étape 1 : Rincer brièvement le poisson et égoutter. Préparer l’échalote et découper en petits morceaux. La viande de porc sera aussi découpée en morceaux de taille moyenne. Dans un saladier, mettre le poisson à mariner brièvement avec une cuillère à soupe de sauce de poisson et une cuillère à café de sucre. Mélanger et laisser reposer.
Étape 2 : Dans une casserole à fond épais, ajouter une belle cuillère à soupe de sucre avec une cuillère à café d’eau à feu moyen pour confectionner le caramel : dès qu’il est pris, rajouter une cuillère à café de sauce de poisson et bien remuer en baissant le feu.
Il faut attendre qu’il y ait une belle coloration.
Mettre à présent la viande de porc, l’échalote grossièrement hachée sous un filet d’huile et bien mélanger avec le caramel où vous aurez ajouté une cuillère et demi à soupe de saumure de poisson.
Ajouter ensuite le poisson et verser de l’eau pour arriver à peu près au niveau, à feu fort. Ajouter moins d’eau si vous préférez une sauce plus concentrée et un poisson plus fort.
Poivrer largement et dès qu’il y a ébullition, couvrir pour 15 mn à feu doux.
Écumer avant de servir. À mi-cuisson, retourner le poisson délicatement.
A déguster avec des légumes marinés et du riz blanc...
Bon appétit !!
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Gastronomie
lundi 22 juin 2015
Culture : L’ancienne pagode de Van Niên
L’ancienne pagode de Van Niên est située sur la route Lac Long Quân à l'ouest du lac de l'Ouest à Hanoi. Cette pagode millénaire est l'une des plus célèbres dans l'ancienne capitale Thang Long.
Selon les registres historiques, elle a été construite dans la 2e année du règne de Thuân Thiên sous la dynastie des Ly, un an après que le roi Ly Thai To a déplacé la capitale de Hoa Lu à Thang Long. Autrefois, la pagode était appelée Van Tuê et située à Quan La, aujourd'hui village de Vê Hô, quartier de Xuân La, district de Tây Hô.
Le livre intitulé "Thang Long Cô Tich Khao" dit que : "Dans la 5e année de Ly Thuân Thiên (1014), le très vénérable Huu Nhai, patriarche de la Sangha bouddhiste du Vietnam, a demandé au roi d'établir une plate-forme dans la pagode et d'organiser des rites pour ceux qui voulaient suivre la religion bouddhiste. Le roi publia un édit pour matérialiser la suggestion du moine".
Ce fait montre que la pagode a été construite probablement avant la dynastie des Ly, car à ce moment-là, il fut le lieu de prédilection pour de nombreux vénérables et moines.
La pagode a un porche à 5 travées et un sanctuaire à 3 travées formant le caractère chinois (丁). Comme d'autres pagodes dans le Nord, elle a trois statues de Bouddha - du passé, présent et futur - placés dans la position la plus élevée, suivies par le Bouddha Amitabha et la déesse de la Miséricorde.
A l'extérieur, il y a une statue de Bouddha nouveau-né. Sur le toit de la pagode, il y a trois lettres "Van Niên Tu" qui signifie "la pagode existera à jamais".
Bien que la pagode ait connu plusieurs restaurations, elle conserve encore des caractéristiques et des objets qui ont une grande valeur historique et artistique, comme le mur de la salle principale construit avec un genre typique de brique vô de la dynastie des Ly.
Elle dispose également d'un ensemble de 46 statues rondes, dont 26 statues de Bouddha, 20 statues de déesses mères et patriarches, deux cloches de bronze moulées sous le règne de la dynastie des Nguyên, 11 ordonnances de génie et de nombreux autres objets de culte.
Notamment, sur la cloche de la dynastie Gia Long (1802-1820) a été gravée une chronique qui informe que la pagode Van Niên est un vestige et une belle place à l'ouest de la capitale impériale de Thang Long. Bien que la pagode ne soit pas grande, sa présence au bord du lac de l'Ouest lui donne un aspect spacieux. Les premier et quinzième jours de chaque mois lunaire, les gens vont souvent à la pagode pour prier pour la paix, la santé et le bonheur.
Selon les registres historiques, elle a été construite dans la 2e année du règne de Thuân Thiên sous la dynastie des Ly, un an après que le roi Ly Thai To a déplacé la capitale de Hoa Lu à Thang Long. Autrefois, la pagode était appelée Van Tuê et située à Quan La, aujourd'hui village de Vê Hô, quartier de Xuân La, district de Tây Hô.
Le livre intitulé "Thang Long Cô Tich Khao" dit que : "Dans la 5e année de Ly Thuân Thiên (1014), le très vénérable Huu Nhai, patriarche de la Sangha bouddhiste du Vietnam, a demandé au roi d'établir une plate-forme dans la pagode et d'organiser des rites pour ceux qui voulaient suivre la religion bouddhiste. Le roi publia un édit pour matérialiser la suggestion du moine".
Ce fait montre que la pagode a été construite probablement avant la dynastie des Ly, car à ce moment-là, il fut le lieu de prédilection pour de nombreux vénérables et moines.
Ancien parchemin de la pagode de Van Niên.
Les murs en bois de fer présentent des motifs très fins.
Le portail à trois entrés est construit en briques vô de la dynastie des Ly.
La tour d'or dans la salle de culte de la Déesse Mère.
La statue de Çakiamuni en jade naturel, pour le millénaire de la pagode.
La statue de Bouddha aux mille bras et mille yeux.
Un morceau de pierre précieuse, vestige de la dynastie des Lê.
Cloche dans la salle de culte de la Déesse Mère.
Fidèles priant pour la paix, la santé et le bonheur de leur famille.
La pagode a un porche à 5 travées et un sanctuaire à 3 travées formant le caractère chinois (丁). Comme d'autres pagodes dans le Nord, elle a trois statues de Bouddha - du passé, présent et futur - placés dans la position la plus élevée, suivies par le Bouddha Amitabha et la déesse de la Miséricorde.
A l'extérieur, il y a une statue de Bouddha nouveau-né. Sur le toit de la pagode, il y a trois lettres "Van Niên Tu" qui signifie "la pagode existera à jamais".
Bien que la pagode ait connu plusieurs restaurations, elle conserve encore des caractéristiques et des objets qui ont une grande valeur historique et artistique, comme le mur de la salle principale construit avec un genre typique de brique vô de la dynastie des Ly.
Elle dispose également d'un ensemble de 46 statues rondes, dont 26 statues de Bouddha, 20 statues de déesses mères et patriarches, deux cloches de bronze moulées sous le règne de la dynastie des Nguyên, 11 ordonnances de génie et de nombreux autres objets de culte.
Notamment, sur la cloche de la dynastie Gia Long (1802-1820) a été gravée une chronique qui informe que la pagode Van Niên est un vestige et une belle place à l'ouest de la capitale impériale de Thang Long. Bien que la pagode ne soit pas grande, sa présence au bord du lac de l'Ouest lui donne un aspect spacieux. Les premier et quinzième jours de chaque mois lunaire, les gens vont souvent à la pagode pour prier pour la paix, la santé et le bonheur.
Source : VNP
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samedi 20 juin 2015
Chanson : Canh Buom Xa Xua
Bonjour TLM,
Ce main, pas besoin de traduction pour cette chanson :
Ce main, pas besoin de traduction pour cette chanson :
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jeudi 18 juin 2015
mardi 16 juin 2015
dimanche 14 juin 2015
Arts : Nhân Hiên, un village de sculpture sur pierre à Hanoi
En plus d’avoir hérité des techniques de la sculpture sur pierre de leurs ancêtres, les habitants du village de Nhân Hiên en ont également intégré de nouvelles qui les ont aidés à développer cette zone de sculpture sur pierre, la plus connue du Nord du Vietnam.
Selon les anciens du village de Nhân Hiên, commune de Hiên Giang, district de Thuong Tin, Hanoi, sous la dynastie des Ly, des sculpteurs talentueux du village ont été invités à construire la citadelle impériale de Thang Long (aujourd'hui Hanoi).
Suivant les traces de leurs glorieux ancêtres, les sculpteurs de Nhân Hiên sont toujours très créatifs, dans la fabrication de produits traditionnels mais aussi plus contemporains.
Leurs produits sont vendus sur le marché intérieur et exportés vers les États-Unis, l'Australie, le Japon et l'Inde.
En visite au village de Nhân Hiên, on peut admirer ces sculpteurs à leurs ateliers. Dans le passé, ils pratiquaient principalement la sculpture sur bois, mais maintenant seulement sur pierre.
Les animaux sacrés, objets de culte, bas-reliefs et statues de Bouddha sont parmi leurs principaux produits.
Les artisans ont fait des efforts considérables pour répondre au marché local et rechercher de nouveaux marchés d'exportation.
Parmi les nombreux ateliers du village, celui de Minh Phu est un exemple. Ici, les ouvriers réalisent une grande variété de produits comme dragons, tours, bas-reliefs ou animaux sacrés pour les temples ou pagodes.
L’artisan Nguyên Minh Phu a été l'un des pionniers dans l'exportation. Son entreprise produit animaux sacrés, statues humaines, statues de Bouddha, vases, lampes ou boîtes à bijoux, diversifiées en formes et tailles.
On peut notamment y admirer une statue de Kannon Bodhisattva réalisée par Nguyên Minh Phu lui-même. De 5m de haut et pesant 18 tonnes, elle a été sculptée à partir d'un énorme bloc de pierre blanche.
L'artisan a également sculpté une statue de l'empereur Trân Nhân Tông (1279-1293) au Nirvana, de 1,8 m de large, 0,6 m de haut, pesant 3,5 tonnes, qui trône à Yên Tu.
Quelques oeuvres des artisans du village de Nhân Hiên:
Selon les anciens du village de Nhân Hiên, commune de Hiên Giang, district de Thuong Tin, Hanoi, sous la dynastie des Ly, des sculpteurs talentueux du village ont été invités à construire la citadelle impériale de Thang Long (aujourd'hui Hanoi).
Suivant les traces de leurs glorieux ancêtres, les sculpteurs de Nhân Hiên sont toujours très créatifs, dans la fabrication de produits traditionnels mais aussi plus contemporains.
Leurs produits sont vendus sur le marché intérieur et exportés vers les États-Unis, l'Australie, le Japon et l'Inde.
Des blocs de pierre ont été transformés en des œuvres d'art sous les mains habiles des artisans du village Nhân Hiên.
Statue Maîtreya.
Des œuvres uniques.
Le village est aussi le lieu de formation professionnelle, créant ainsi des emplois aux habitants.
En visite au village de Nhân Hiên, on peut admirer ces sculpteurs à leurs ateliers. Dans le passé, ils pratiquaient principalement la sculpture sur bois, mais maintenant seulement sur pierre.
Les animaux sacrés, objets de culte, bas-reliefs et statues de Bouddha sont parmi leurs principaux produits.
Les artisans ont fait des efforts considérables pour répondre au marché local et rechercher de nouveaux marchés d'exportation.
Parmi les nombreux ateliers du village, celui de Minh Phu est un exemple. Ici, les ouvriers réalisent une grande variété de produits comme dragons, tours, bas-reliefs ou animaux sacrés pour les temples ou pagodes.
L’artisan Nguyên Minh Phu a été l'un des pionniers dans l'exportation. Son entreprise produit animaux sacrés, statues humaines, statues de Bouddha, vases, lampes ou boîtes à bijoux, diversifiées en formes et tailles.
On peut notamment y admirer une statue de Kannon Bodhisattva réalisée par Nguyên Minh Phu lui-même. De 5m de haut et pesant 18 tonnes, elle a été sculptée à partir d'un énorme bloc de pierre blanche.
L'artisan a également sculpté une statue de l'empereur Trân Nhân Tông (1279-1293) au Nirvana, de 1,8 m de large, 0,6 m de haut, pesant 3,5 tonnes, qui trône à Yên Tu.
Quelques oeuvres des artisans du village de Nhân Hiên:
L'oeuvre :"Trône de lotus" le prix spécial du Concours des Produits d’art et d’artisanat du Vietnam 2010 - Trophée du millénaire de Thang Long.
Oeuvre reproduisant une scène dans "L'histoire des trois pays".
Tableau sur pierre "L'ancienne rue".
"Vase".
"Longévité", l'une des trois abondances "Bonheur-Prospérité-Longévité".
La statue Bodhisattva des artisans du village de Nhân Hiên.
Lampe de pierre.
Jarre de pierre.
Une boîte.
Une boîte à bijoux.
Source : VNP
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vendredi 12 juin 2015
mercredi 10 juin 2015
Gastronomie : Sauté de bœuf aux liserons d’eau
Ingrédients : (Pour 4 personnes)
- 300 g de viande de bœuf
- Deux bottes de liseron d’eau
- Quelques gousses d’ail, poivre, nuoc mam, huile, quelques tranches de poivron rouge
Préparation:
- Émincer la viande, ajouter une cuillerée à café d’huile, un peu de sel, mélanger et laisser reposer.
- Enlever les premières feuilles des liserons d’eau, couper les branches et les laver.
- Écraser la moitié de l’ail et le hacher grossièrement. Dans une poêle, faire chauffer de l’huile, ajouter l’ail puis sauter la viande en remuant jusqu’à ce qu’elle soit à point, puis la réserver dans un bol.
- Utiliser le reste de l’ail et sauter les liserons d’eau. Ajouter le sel et la saumure de poisson, puis la viande. Laisser cuire quelques temps – pas trop, puis placer le tout dans une assiette. Assaisonner de poivre et parer avec le poivron rouge.
- Servir avec du riz et condiments au choix.
Bon appétit !!
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Gastronomie
lundi 8 juin 2015
Culture : La céramique d’art de Biên Hoà
Peu de gens savent que les céramiques de Biên Hoà, province de Dông Naï, étaient célèbres dans le pays et à l'étranger de la fin du 19e siècle au début du 20e.
Située le long du fleuve Dông Naï, la ville de Biên Hoà est connue pour la fabrication de céramiques traditionnelles, un artisanat qui existe depuis environ 300 ans.
Aujourd'hui, ce métier ne subsiste plus dans les quartiers de Buu Long, Tân Van des communes de Tân Hanh et Hoa An, où l’on dénombre 40 ateliers familiaux. Leurs produits sont pour la plupart exportés.
C’est à Biên Hoà que la première école de formation professionnelle en céramiques de l'Indochine a été fondée, en 1903. En 1913, l'école a été rebaptisée École d’Art indigène de Biên Hoà. En 1923, le couple Robert Balick (directeur) et Mariettee Balick a pris la direction de l'école. Une étape importante pour la céramique de Biên Hoà.
En tant que chef du Section céramique de l'école, Mariette Balick a conçu un plan pour le développement de l'artisanat local avec l’accent mis sur des couleurs différentes, des motifs délicats et des émaux uniques.
Ensuite, Mariette Balick et ses collègues vietnamiens ont créé des émaux célèbres, tels que le cuivre bleu mouchetée et glaçure céladon à partir de matériaux naturels, notamment riz, sable et latérite de Da Nang.
Au début du 20e siècle, la céramique d’art de Biên Hoà était bien connue en Asie et en Europe. En 1925, ses produits ont été présentés lors d'une exposition internationale à Paris et ont eu un énorme succès. Tous les produits ont été vendus et l'école a reçu de nombreuses commandes.
A cette exposition, la céramique de Biên Hoà a reçu un satisfecit du gouvernement français et la médaille d'or du Conseil d'administration de l'organisation de l'exposition. Lors d’une exposition internationale tenue en 1933 à Paris, cet artisanat a vraiment affirmé sa position en France et dans d'autres pays.
Depuis, bien des céramiques de Biên Hoà ont été montrées à l'étranger, par exemple à Nagoya (Japon - 1937), Sai Gon (1942), Bangkok (Thaïlande - 1953 et 1955), Phnom Penh ( Cambodge - 1957). Cette période marque le début du développement prospère de cet artisanat.
Expliquant la raison de ce succès international, Vong Khiêng, secrétaire général de l’Association de la Céramique d’art de Dông Naï, a déclaré: "La céramique de Biên Hoà est unique et magnifique parce que c'est un produit combinant l’art de la céramique des Vietnamiens, des Chinois et des Cham". À l'heure actuelle, les ateliers de Biên Hoà produisent deux grands types de céramiques : à l'argile blanche ou noire.
Nous avons visité le four de Phat Thành dans le quartier de Tân Van, capable de produire 300 produits chaque jour. Alors qu’il nous conduisait vers une zone de production, l’artisan Nguyên Huu Tân, le propriétaire du four, a confié: "C'est seulement l’un de mes fours. Il fut un temps où nous n'avions pas assez de produits à fournir au marché. Je pratique ce métier depuis près de 50 ans, et j’ai toujours en tête de restaurer l'artisanat traditionnel des ancêtres".
Il y a beaucoup de facteurs qui créent le caractère distinctif de la céramique de Biên Hoà, en tête la technique d’émaillage. Un secret bien gardé dans chaque famille. La façon de respecter l'émail des produits joue également un rôle important dans le processus de fabrication.
Les produits se déforment pendant la cuisson si l’artisan ne maîtrise pas bien cette technique. La cuisson détermine le succès ou l'échec d’un lot. Ceux qui prennent la responsabilité de ce stade doit évaluer précisément la température rien qu’aux flammes et l'ajuster si nécessaire.
Les céramiques de Biên Hoà sont diversifiés en terme de styles, de couleurs, de motifs et de glaçures. Certaines sont très raffinées telles que les grands vases de fleurs, d’autres au contraire ont une beauté simple et naturelle comme les poteries rouge.
Source : VNP
Située le long du fleuve Dông Naï, la ville de Biên Hoà est connue pour la fabrication de céramiques traditionnelles, un artisanat qui existe depuis environ 300 ans.
Aujourd'hui, ce métier ne subsiste plus dans les quartiers de Buu Long, Tân Van des communes de Tân Hanh et Hoa An, où l’on dénombre 40 ateliers familiaux. Leurs produits sont pour la plupart exportés.
C’est à Biên Hoà que la première école de formation professionnelle en céramiques de l'Indochine a été fondée, en 1903. En 1913, l'école a été rebaptisée École d’Art indigène de Biên Hoà. En 1923, le couple Robert Balick (directeur) et Mariettee Balick a pris la direction de l'école. Une étape importante pour la céramique de Biên Hoà.
En tant que chef du Section céramique de l'école, Mariette Balick a conçu un plan pour le développement de l'artisanat local avec l’accent mis sur des couleurs différentes, des motifs délicats et des émaux uniques.
Ensuite, Mariette Balick et ses collègues vietnamiens ont créé des émaux célèbres, tels que le cuivre bleu mouchetée et glaçure céladon à partir de matériaux naturels, notamment riz, sable et latérite de Da Nang.
Céramiques qui viennent d’être moulées.
Après le moulage, elles sont séchées au soleil.
Processus d’émaillage.
Femme du village de céramique.
Céramiste rajustant une grande jarre.
La cuisson exige de l’artisan beaucoup d’expérience pour évaluer exactement la température du feu.
Contrôle de la qualité après la cuisson.
Les produits sont rassemblés dans un champ.
Un four ancien à bois de plus de 100 ans à Biên Hoà.
A cette exposition, la céramique de Biên Hoà a reçu un satisfecit du gouvernement français et la médaille d'or du Conseil d'administration de l'organisation de l'exposition. Lors d’une exposition internationale tenue en 1933 à Paris, cet artisanat a vraiment affirmé sa position en France et dans d'autres pays.
Depuis, bien des céramiques de Biên Hoà ont été montrées à l'étranger, par exemple à Nagoya (Japon - 1937), Sai Gon (1942), Bangkok (Thaïlande - 1953 et 1955), Phnom Penh ( Cambodge - 1957). Cette période marque le début du développement prospère de cet artisanat.
Expliquant la raison de ce succès international, Vong Khiêng, secrétaire général de l’Association de la Céramique d’art de Dông Naï, a déclaré: "La céramique de Biên Hoà est unique et magnifique parce que c'est un produit combinant l’art de la céramique des Vietnamiens, des Chinois et des Cham". À l'heure actuelle, les ateliers de Biên Hoà produisent deux grands types de céramiques : à l'argile blanche ou noire.
Nous avons visité le four de Phat Thành dans le quartier de Tân Van, capable de produire 300 produits chaque jour. Alors qu’il nous conduisait vers une zone de production, l’artisan Nguyên Huu Tân, le propriétaire du four, a confié: "C'est seulement l’un de mes fours. Il fut un temps où nous n'avions pas assez de produits à fournir au marché. Je pratique ce métier depuis près de 50 ans, et j’ai toujours en tête de restaurer l'artisanat traditionnel des ancêtres".
Il y a beaucoup de facteurs qui créent le caractère distinctif de la céramique de Biên Hoà, en tête la technique d’émaillage. Un secret bien gardé dans chaque famille. La façon de respecter l'émail des produits joue également un rôle important dans le processus de fabrication.
Les produits se déforment pendant la cuisson si l’artisan ne maîtrise pas bien cette technique. La cuisson détermine le succès ou l'échec d’un lot. Ceux qui prennent la responsabilité de ce stade doit évaluer précisément la température rien qu’aux flammes et l'ajuster si nécessaire.
Céramiques qui viennent d’être moulées.
Les vases noirs cuits à haute température défient le temps.
Une céramique d’un nouveau style.
Les céramiques de Biên Hoà sont diversifiés en terme de styles, de couleurs, de motifs et de glaçures. Certaines sont très raffinées telles que les grands vases de fleurs, d’autres au contraire ont une beauté simple et naturelle comme les poteries rouge.
Source : VNP
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