dimanche 10 mars 2013

Chanson : Đóa hoa vô thường

Bonjour TLM,

Ce matin :



La fleur de l'impermanence

"Đóa hoa vô thường", Trịnh Công Sơn

Je te cherche, je cherche le corps svelte, le squelette de branches d'abricotier
Chercher à la montagne
Une branche de la reine de beauté
Le rire fragile
Une âme faible
Des lèvres parfumées
Une âme vierge

Je te cherche
Je cherche à me convaincre
Chercher la nuit comme jamais auparavant
Chercher toute la journée
Chercher l'oiseau dans son vol
Une goutte de rosée au bec
Chercher sur le fleuve les traces de chaussures

Je te cherche ci-près, ci-loin, la terre et le ciel tumultueux
Chercher dans la rosée rose
Dans l'après-midi fatal
La lune touche à sa fin
Je n'ai jamais désespéré, tu sais

Chercher dans l'impermanence
Où se trouvent des lignes de prières
Le tonnerre s'envole et résonne
Subitement je te vois au pied des racines
Je t'invite à rentrer
La nuit se rince avec de la pluie claire
Tu t'assois vers les quatre directions
Le parfum pénétrant du bois d'aigle embaume
Dans le jardin la pluie s'est arrêtée, la musique joyeuse
La lune dorée inaugure les fêtes, une fleur de quynh

Désormais j'ai quelqu'un
Je t'ai à mes côtés pour gazouiller dans la vie
Désormais j'ai l'amour
Je t'ai, chère amie illustre pour me parler
À partir de toi j'ai cultivé,
J'existe dans ta façon de t'asseoir dans la cour

L'hiver te donne de la tristesse
L'après-midi, tu vas chanter des prières au bout du fleuve
Les eaux montent en fin d'hiver
L'amour qui vient d'éclore ....

Désormais j'ai quelqu'un
Reconnaître aux monts et aux eaux d'avoir répondu au chant
Sur le toit des maisons au printemps
L'oiseau qui chante s'appelle Amour

Un bouton de lotus rose
Toi assise à une époque
Une époque d'amour :
De la joie et de la tristesse
Depuis l'aurore là-haut
Jusqu'à la nuit tendre
Le lotus est rose pour une période
Tu es jeune pour une époque
Le lotus s'attriste tout seul
Tu t'attristes pour accomplir ton amour

Une après-midi tu restes debout au bout du fleuve
Prévenant, le vent d'automne transporte la prière aux monts et aux eaux
Les mots d'amour de tes dernières volontés
Une saison d'amour est passée
Ton talon rose voulait retourner
Même si la vie d'ici-bas est éprouvante
Se résigner à revenir chez soi

Depuis lors, dans le jardin nocturne
Tu repasses les vieilles tuniques
Un peu de nuages illusoires
Ont traversé ma vie
Depuis lors, dans mon âme
Retentit la cloche déchirante
Le hennissement du cheval résonne dans la forêt lointaine
Et parvient au ciel et à la terre
Depuis lors, je me passionne
Pour voir sur les routes lointaines
Une voiture qui semble
Arriver au lieu de séparation

Depuis lors, je reste alité et souffrant
Montagne ou col c'est pareil
Un peu d'impermanence qui suit
Chaque instant sensé
Depuis lors, la fleur c'est toi
Un beau matin bien rose
Éclose complètement au coucher du soleil
Et attend que le vent de l'impermanence se lève
Depuis lors, tu deviens la rosée
Qui tombe en rafraîchissant l'aurore
Depuis lors, je deviens la nuit
La fleur de l'impermanence s'ouvre



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