Les badamiers à feuilles rouges, les vieilles rues imprégnées du parfum des fleurs de lait (Alstonia scholaris), le Côm (jeune riz gluant) du village de Vong vendu sur les trottoirs,… marquent le début de l’automne dans la capitale.
L’air de "Hanoï en automne" du compositeur Trinh Công Son, est imprimée dans le cœur de beaucoup de gens, y compris de ceux qui ne sont pas Hanoïens.
Hanoï en automne
Des badamiers à feuilles rouges
Des micocouliers dorés
Saison de l’alstonia qui embaume chaque souffle de vent
Saison des granules aplaties du riz gluant qui parfument les mains des enfants
Le grand lac un soir d’automne
Hanoï en automne
Hanoï en automne
Nhớ Mùa Thu Hà Nội
Hanoï en automne,
Des micocouliers dorés, des badamiers à feuilles rouges,
De vieilles rues avec d’anciens bâtiments aux tuiles brunies
Qui se voisinent.
Hanoï en automne, automne de Hanoï,
Saison de l’alstonia des écoliers
Qui embaume chaque souffle de vent,
Saison des granules aplaties vertes du riz gluant
Qui odorent les mains des enfants,
Granules du jeune riz gluant, vendues sur le trottoir,
Parfument les pas des passants.
Le Grand lac un soir d'automne, quel paysage !
La surface de l’eau dorée qui ondule, l’autre bord qui nous appelle,
Puis la couleur nostalgique des brouillards,
Et des bandes de jeunes foulques noires qui, vers le soleil, s’envolent.
Hanoï en automne, je marche au milieu de la foule,
Dans le cœur se murmure une question : à qui pensé-je ?
Viendra un jour où le ciel automnal de Hanoï me donnera une réponse,
Viendra un jour où chaque venelle de Hanoï répondra à ma question.
Hanoï en automne, automne de Hanoï,
Je pense à une personne pour de tous me souvenir.
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