dimanche 25 octobre 2015

Culture : Les couleurs du marché de Hoàng Su Phi

Le marché de Hoàng Su Phi se tient une fois par semaine, le dimanche matin. Il se trouve le long de la rue principale, de quelques kilomètres de long, dans le bourg de Vinh Quang, district de Hoàng Su Phi, province de Hà Giang (Nord).


Personne ne sait exactement depuis quand existe ce marché, mais pour les ethnies H’Mông, Dzao, Tày, Nùng et La Chi… qui vivent dans la chaîne de montagnes de Tây Côn Linh, il joue un rôle important dans leur vie. Ils vont au marché, non seulement pour échanger des produits, mais aussi pour se rencontrer. Le marché de Hoàng Su Phi conserve encore les nombreuses caractéristiques culturelles uniques d’un marché traditionnel de montagne.

Le marché s’ouvre aux premières lueurs du jour et est déjà bondé quand le soleil se lève au-dessus du sommet de Tây Côn Linh. Pour s’y rendre, les gens des hameaux reculés comme Ban Luôc, San Xa Hô et Nâm Ty doivent quitter leurs maisons très tôt et marcher des dizaines de kilomètres par monts et par vaux.


Ils y vendent des poulets, des légumes, des fruits cultivés dans les champs en terrasses ou récoltés en forêt. S’ils ne trouvent pas d’acheteurs, ils se satisfont des rencontres et des moments d’échanges.

Contrairement à d’autres marchés, celui de Hoàng Su Phi est plutôt calme, avec peu de bruit, parce que les acheteurs et les vendeurs semblent venir ici pour seulement regarder, et puis retournent à leur hameau dans les montagnes.


Au marché, le fumet dégagé par l’épice Mac khen des femmes Dzao du hameau de Luôc flotte dans l’air, de même que celui du thao qua (Fructus amomi) des femmes H’Mông de la commune de San Xa Hô.

Il est impossible de ne pas mentionner le coin où les gens vendent de l’alcool. Étrangement, vendeurs et acheteurs sont des femmes pour la plupart.
Dans un autre coin, de jeunes hommes venus de la commune de Hô Thâu vendent des chèvres. Au milieu du marché trônent des piles de brocarts colorés et des matériaux pour la teinture des tissus.



Source : CVN



jeudi 22 octobre 2015

Reportage : Au Coeur de Mekong

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mardi 20 octobre 2015

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dimanche 18 octobre 2015

Arts : Vu Lang, le village des sculpteurs sur bois

Le village de Vu Lang, commune de Dan Hoa, district de Thanh Oai (Hanoi), est réputé depuis longtemps pour ses statues en bois, un artisanat qui a fait sa renommée et sa prospérité.
La famille de Nguyên Van Chinh pratique depuis une vingtaine d’années la sculpture sur bois.  A l’atelier familial,  des ouvriers travaillent sur dix statues qui seront bientôt livrées aux clients.

Le village de Vu Lang est réputé pour ce métier de façonnage de statues en bois  qui, après une période de difficulté, a repris de la vigueur au milieu des années 1980,  grâce à de nouveaux débouchés, un plus beau design et à une meilleure  qualité de la production.
A l’approche du Têt traditionnel,  les commandes affluent et l’atelier de M. Chinh doit mobiliser de 15 à 20 artisans qui travaillent jour et nuit pour pouvoir livrer à terme les clients. Son atelier fabrique chaque année quelque 2.000 statues de Bouddha.

Atelier de la famille de Nguyên Van Chinh 

Séchage du  bois

La statue est enduite de glaise et de sciure de bois

Taille d’une statue selon un modèle donné par le client

Sculpteur, un métier rentable

Façonner  une statue comprend plusieurs étapes: sécher, couper,  débiter le bois,  le tailler,  enduire la statue de glaise,  la vernir puis la peindre.
Peindre de la statue est un travail minutieux car on doit appliquer plusieurs couches et puis poncer. Parfois les statues sont dorées ou recouvertes d’argent.
Une statue de taille modeste demande de 5 à 7 jours de travail, mais une grande statue nécessite un mois. Selon M. Chinh,  l’artisan doit insuffler une âme à sa création et lui donner les bonnes proportions.

A Vu Lang, on taille principalement des statues religieuses: Bouddha Maitraya, Sakyamuni, des arhats,… pour des pagodes ou temples des provinces de Nam Dinh,  Thai Binh, Quang Ninh, la ville de Hai Phong et même Hô Chi Minh-Ville.


Des statues de Vu Lang 

Des chandeliers en bois 

Objets de culte 

Une sculpture achevée


Source : VNP



vendredi 16 octobre 2015

Gastronomie : Côtes de veaux grillées au basilic asiatique


Ingrédients pour quatre personnes 

- 600 gr de côtes de veau
- 2 cuillères à café de feuilles de basilic asiatique hachées
- 100 gr au total d’échalotes, de citronnelle et d’ail
- 3 cuillères à soupe de sauce d’huître
- 2 cuillères à soupe de sauce de soja
- 2 cuillères à soupe de miel
- 2 cuillères à soupe d’huile de sésame

Préparation et conseils

Après les spécialités des jours du Têt traditionnel, il est temps de varier un peu les plaisirs. Ce plat mettra un peu d’exotisme dans vos repas.


Étape 1

Couper les côtes de veau en six morceaux.


Étape 2

Mélanger les condiments dans un grand saladier, avant d’y plonger les côtes. Laisser mariner au moins 15 minutes.


Étape 3

Mettre à cuire les côtes marinées au four, position «grill», l’idéal étant la cuisson au dessus de braises de charbon de bois. Retirer du four lorsque les morceaux de côtes ont pris une belle couleur dorée.

Accompagner ce plat de riz. A déguster chaud.


Bon appétit !


Source : CVN



mercredi 14 octobre 2015

Culture : Le marché dominical de Quang Ba

Le marché dominical de Quang Ba, province de Ha Giang (Nord), est un trait culturel original indispensable dans la vie des gens des hautes terres.

Dès le tôt matin, les gens des ethnies Hmong, Dao, Giay, Nung,… arrivent au marché vêtus de tenues très colorées.

Quelques images :

Les gens vendent des produits et achètent objets et nourriture pour une semaine.

Une tasse de liqueur de maïs, spécialité des montagnards.

Le gâteau de riz gluants de l’ethnie Giay.

Cette coquette choisie des vêtements.

Danse avec l'orgue à bouche, le khèn.

Les filles de l’ethnie Dao.


Accompagner sa mère au marché.



Source : CPV



lundi 12 octobre 2015

Reportage : Mosuo - Le pays où les femmes sont reines

Bonjour TLM,

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vendredi 9 octobre 2015

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mercredi 7 octobre 2015

Arts : Bach Vân, une figure du Ca trù (chant des courtisanes)

Bach Vân, une des fameuses chanteuses du Ca trù de Thang Long (Hanoi actuelle), a passé près de 30 ans et même sacrifié son bonheur privé pour la relance du Ca trù ("chant des courtisanes"), reconnu patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l'UNESCO.

Une soirée, nous sommes venus dans l'ancienne maison communale de Kim Ngân, 42-44 rue Hàng Bac, à Hanoi, où se tenait un spectacle de Ca trù organisé par le Club de Ca Trù de Hanoi. Une chanteuse au visage triste portant une robe de velours était assise sur une natte au milieu de la salle.

Elle jouait avec passion du phach (sorte de castagnettes de bambou) et chantait des paroles mélodieuses. Bien qu’âgée d'environ 50 ans, sa voix était parfaite. A côté d'elle se trouvait un accompagnateur et un percussionniste, qui aident à garder le rythme du chant.

Plus la soirée avançait, plus la voix de la chanteuse était enivrante. Les douces et délicates mélodies, les sons de l’instrument day et du tambour châu recréaient la véritable essence du Ca trù et rappelait l'image d'un spectacle à la cour royale d’antan.

Bach Vân est attachée au Ca trù depuis près de 30 ans. Né en 1957 dans une famille confucianiste du village de Thanh Chuong, province de Nghê An, elle a appris très tôt à réciter des poèmes Tang par son père et à chanter des chansons folkloriques du pays de Nghe An par sa mère.

L’"Artiste émérite" Bach Vân, qui a consacré 30 ans de sa vie au Ca trù.

Depuis d’une trentaine d’années, Bach Vân se produit dans la maison communale Kim Ngân, dans le vieux quartier de Hanoi.

Plus de la moitié de sa vie, elle a sacrifié son bonheur personnel à sa passion, le Ca trù.

Toute son âme est dédiée au Ca trù.

Bach Vân lors du spectacle fêtant la cérémonie inaugurale du film "Sô do" (un sort chanceux) qui dépeint le mode de vie citadin au Vietnam dans les années 1930.

Échanges entre Bach Vân et des spectateurs étrangers à la maison communale Kim Ngân.

Elle enseigne aussi son art aux enfants.

Bach Vân a commencé à chanter le Ca trù dans les années 1980 et depuis, sa vie est attachée à cet art vocal.
A ses débuts, Bach Van a été confrontée à d'énormes difficultés qui, cependant, ne l’ont pas découragée. Elle a recherché des documents anciens et appris les techniques de chant auprès d’artistes chevronnés de Hanoi, Hai Duong et Hà Tinh.
Et ses nombreux efforts ont été récompensés. Ses professeurs ont été Quach Thi Hô, Nguyên Thi Phuc, Chu Van Du et Pho Thi Kim Duc.

Elle est à l’initiative de la création du club de Ca Trù de Hanoi avec l’espoir de dynamiser ce chant. En 1991, le club a été officiellement créé avec près de 200 membres, devenant ainsi le premier du genre au Vietnam. Depuis, Bach Vân a fait de grands efforts pour le développer.
Elle a même payé de sa poche des spectacles gratuits et elle a invité des artistes.
Pour assurer la relève, Bach Vân a ouvert des cours pour les jeunes et a aidé le Département des Arts du spectacles, relevant du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, à organiser des festival et colloques sur le Ca trù.

Surtout, elle a réalisé et recueilli des documents pour aider le Département du Patrimoine culturel à compléter le dossier du Ca trù afin de le soumettre à l'UNESCO qui a reconnu officiellement en 2009 cette forme de chant traditionnel comme un patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde d’urgence.

Bach Vân a aussi soutenu avec succès une thèse de maîtrise à l'Institut de recherche sur la culture et est en train de préparer une thèse de doctorat à l'Institut des Sciences sociales. Pour ses grandes contributions, ellea reçu le titre d’"Artiste Emérite".

Source : VNP



dimanche 4 octobre 2015

Gastronomie : Le xôi mít, plat original et doux

Le mít (jaque) est un fruit aux multiples vertus parce qu’il contribue à lutter contre le cancer et maintenir l’éclat de la peau.

Le xôi mít (riz gluant au jaque) est un plat délicieux à l’odeur unique.


Ingrédients pour quatre personnes

* Quartiers de jaque évidés : 300 gr
* Riz gluant : 300 gr
* Sucre : 50 gr
* Eau de noix de coco : 20 gr
* Un peu de sel, de farine de maïs, de lamelles de noix de coco, de feuilles d’ananas, et de sésame torréfiés.

Préparation :

Étape 1

Laver les feuilles d’ananas et faire sécher. Mettre ces feuilles dans la marmite. Ajouter l’eau froide et faire bouillir de 7 à 10 minutes afin d’obtenir une eau ayant la couleur des feuilles d’ananas. Retirer-les et laisser refroidir dans la marmite.

Étape 2

Bien laver le riz gluant à l’eau froide, faire sécher et mettre un peu de sel, puis ajouter l’eau des feuilles d’ananas. Cuire le riz à la vapeur en ayant ajouté un peu de lait de coco dans l’eau de cuisson.

Étape 3

Inciser une tranche sur le quartier de jaque. Torréfier le sésame et l’égruger ensuite. Ajouter un peu de sel et de sucre au sésame égrugé.

Étape 4

Mettre un peu de riz gluant déjà cuit dans le quartier de jaque évidé. Saupoudrer d’un peu de lamelles de noix de coco, de sésame torréfié et égrugé et, enfin, ajouter un peu de lait de coco.


Bon appétit !!


Source : CVN





vendredi 2 octobre 2015

Culture : La beauté du pont Long Bien

Situé au Nord-Est de Hanoï, le pont Long Bien a été construit en quatre ans, de 1898 à 1902, par les Français.
Conçu par Gustave Eiffel Eiffel, le Pont Long Bien (ex-Paul Doumer) fut le premier pont à enjamber le fleuve Rouge avec 19 travées métalliques pour une longueur totale de 1.682 m.

Ce pont a été le témoin des deux guerres contre les Français et les Américains et a été bombardé à plusieurs reprises entre 1967 et 1972. Il est ainsi devenu emblématique de la résistance du peuple vietnamien.

Il était l’unique voie permettant de traverser le Fleuve Rouge jusqu’aux années 1980 et, par conséquent, la cible des bombardements américains dès 1967. Des centaines d’attaques ont transformé la configuration initiale du pont et gravement affecté sa solidité. 

Rénové à plusieurs reprises, le pont fait actuellement l’objet d’un important projet de restauration dont le financement sera pris en charge par le Gouvernement français. Ce projet modernisera le pont tout en préservant sa forme. 

Réservé aux piétons, aux deux roues et à la circulation ferroviaire, le pont Long Bien est aussi une promenade privilégiée permettant de contempler le Fleuve Rouge en toute tranquillité et de ressentir les appels du passé.

Le pont Long Bien - un trait d'union entre le passé et les jours actuel.

Il s'agissait d'un des quatre ponts les plus longs du monde et des plus célèbres de l'Extrême-Orient à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle.

D'une longueur de 1.682 mètres avec 19 travées, il est un symbole de la beauté architecturale de cette époque.

Le pont dans la nuit.



Source : CPV