lundi 31 août 2015

Arts : Les mystérieux masques des Khmers

Mao (chapeau) et masques sont des pièces indispensables lors des festivals ou spectacles folkloriques de l’ethnie Khmer, comme la danse "Sadam", le chant "Un jour", les opéras "Robam" et "Duke".
Ces deux accessoires sont auréolés d’une dimension  sacrée de sorte que les Khmers ont conservé l'art de leur fabrication. Ce métier se transmet encore de génération en génération.

Les Khmers du Nam Bô appellent “mao” les chapeaux en forme de têtes de personnages et d'animaux sacrés. Ces mao sont une partie très importante des costumes utilisés dans les représentations théâtrales.

Lâm Sony, 27 ans, du hameau de Ba Se A, commune de Luong Hoà, district de Châu Thành, province de Trà Vinh, a confié qu'il a fait des mao et masques depuis plus de 10 ans, et qu’il a été formé par son  père. Il a ajouté que mao et masques sont généralement en tissu et papier, chacun avec ses propres caractéristiques montrant le goût esthétique et la créativité des artisans.

Pour faire des masques ou des mao, des Khmer collent plusieurs couches de tissus ou de papier sur un moule  en argile ou ciment.

Les matériaux pour faire mao et masques sont généralement en tissu et papier.

Aujourd'hui, on utilise du ciment pour obtenir des moules utilisables plusieurs fois.

 Chacun de mao ou masque est décoré selon les propres caractéristiques du personnage montrant  le goût esthétique et la créativité des artisans.

L'art de faire des chapeaux et masques traditionnels se transmet de génération en génération.

L’artisan Kim Mach fabrique chapeaux et masques depuis près de 30 ans.

Chapeaux et masques sont des éléments indispensables lors des fêtes des Khmers.

Un homme portant un chapeau conduit la procession lors du festival Chol Chnam Thmay. 

La fabrication commence par la fabrication des moules en plâtre. Les artisans doivent pétrir la pâte, façonner des têtes de personnages ou d’animaux. Ils font ensuite sécher les moules quelques jours. 

Aujourd'hui, certains utilisent du ciment pour obtenir des moules utilisables plusieurs fois. Après le séchage du moule, ils utilisent des pièces de tissu de 5x7cm et des bouts de papier, qu’ils collent entre eux.

Normalement, il faut 8-12 couches de tissu et papier pour faire des mao et masques durs. Après le séchage, ils sont enlevés du moule. Puis vient l’étape de la peinture. Selon les personnages, comme les singes Hanuman, princesses et reines, clowns, les artisans doivent respecter des règles en termes de formes, de couleurs et de motifs.

Selon l’artisan Kim Manh du hameau Trà Les,  commune de Tân Son, district de Trà Cu, ce métier exige une compréhension approfondie de l'art et de la culture khmère pour rendre les produits vivants. Toutes les étapes sont faites à la main et exigent patience, créativité et attention dans les moindres détails. Le temps pour achever un produit dépend de sa complexité.

À l'heure actuelle, les artisans font des mao et masques sur commandes de clients ou pour les fêtes traditionnelles comme Chol Chnam Thmay, Ok Om Bok et Don Ta.

Afin de préserver ce métier unique, certains cours de formation sont organisés par le musée de la province de Trà Vinh.

Certains mao et  masques traditionnels des Khmer :












Source : VNP



samedi 29 août 2015

Nature : Les champs en terrasses à Mù Cang Chaï

Les champs en terrasses sont souvent un genre de la culture du riz aquatique sur un terrain de montagne par les habitants dans le Nord-Ouest du Vietnam.

Les champs pittoresques étincelants avec de l'eau sous le soleil ont attiré de nombreux touristes et photographes nationaux et étrangers.

Les rizières en terrasses dans la vallée Cao Pha (district de Mù Cang Chaï, Yên Bai)

Paysage des rizières en terrasses au pied du col Khau Pha

Des rizières en terrasses dans la commune de Cao Pha

Des rizières en terrasses des Thaï dans la commune de Cao Pha...

...en profitant de l'eau des ruisseaux pour arroser les rizières en terrasses avant le repiquage

Ces dernières années, on utilise des machines pour les travaux champêtres

Repiquage dans les rizières en terrasses

Travaux champêtres dans les rizières en terrasses à la commune de Chê Cu Nha

L'eau coulant de haut en bas dans les rizières en terrasses

Des pépinières de riz sont arrachées pour être repiquées dans les rizières en terrasses

Système d'irrigation des les rizières en terrasses des H'Mông dans la commune de La Phan Tân

Paysage des rizières en terrasses à Mù Cang Chaï...

…on récolte le riz à côté des champs de pépinières

La mère et l'enfant  H'Mông dans les rizières en terrasses à La Phan Tân

Labourage des rizières en terrasses

Un autre angle des rizières en terrasses à Mù Cang Chaï

Enfants jouant dans les rizières en terrasses


Au cours de la fin de mai et au début de juin, après la récolte d'hiver, ces champs en terrasses à sec ont été arrosés par la pluie du début de l'été et la pluie a transformé la couleur brun du sol en rouge foncé.

Leurs niveaux ressemblent à l'échelle menant au ciel. La surface des champs arrosés brille comme un miroir sous le soleil. Le rouge foncé du sol, le bleu du ciel, le verdoiement des pépinières de riz mélangés avec les jupes chatoyantes ondulants des femmes H’Mông ont former des taches colorées dans une belle image à couper le souffle.


Source : VNP



jeudi 27 août 2015

Gastronomie : Salade de riz croustillant au porc fermenté

Ingrédients pour deux personnes

- 200 g de riz thaï cuit
- 4 nem chua
- 4 à 6 tiges de ciboules suivant leur taille
- 1 petit bouquet de coriandre
- 1 bouquet de menthe
- 8 grandes feuilles de laitue
- 1 cuillère à soupe d’huile de cuisine de goût neutre
- 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
- 1 cuillère à soupe de nuoc mam
- 1 piment séché et réduit en poudre (ou frais et finement émincé)
- Sel


Préparation et conseils

Cuire le riz pendant 7 minutes, puis le passer sous l’eau froide pour arrêter immédiatement la cuisson et le refroidir complètement.

Faire chauffer les huiles dans une poêle. Verser le riz, sauter à feu vif jusqu’à obtenir une belle coloration, le riz doit commencer à former de petits paquets qui accrochent. Nettoyer la salade et les herbes.

Ciseler 6 feuilles de menthe et la coriandre.

Émincer les ciboules.

Ouvrir les nem chua, ôter la feuille, le piment et l’ail contenus à l’intérieur, puis les détailler en petits dés.

Dans un saladier, mélanger le riz, les herbes, les ciboules, la viande et une pincée de piment.

Ajouter le nuoc mam dilué avec une cuillère à soupe d’eau. Salez. Bien mélanger.

Servir avec des feuilles de salades et de menthe. Placer un peu riz dans une feuille de salade, ajoutez une feuille de menthe, roulez-le tout et déguster.


Bon appétit !!


Source : CVN



mardi 25 août 2015

Culture : Le foyer sacré des Co Tu

Dans la vie quotidienne et spirituelle des Co Tu,le foyer joue un rôle important. C’est même un lieu sacré, un symbole de bonheur et de prospérité.

Le foyer des Co Tu est un lieu sacré, un symbole du bonheur et de la prospérité.

Ces dernières années, en raison de l’amélioration du niveau de vie, l’ethnie minoritaire Co Tu a pris conscience de l’effet négatif des fumées du foyer sur la santé. C’est pourquoi ce dernier n’est plus installé au centre de la maison mais un peu à l’écart. Toutefois, tous les rites traditionnels sont préservés.

Depuis toujours, les Co Tu, une ethnie que l’on trouve essentiellement dans l’Ouest de la province de Quang Nam (Centre), font grand cas de leur foyer. Car il sert non seulement à la cuisson des produits alimentaires mais encore à l’éclairage de la maison en soirée et au réchauffage des pièces à vivre pendant l’hiver.

Une fois achevée la construction du Gươl, maison communautaire traditionnelle des Co Tu, une des premières choses que fait le patriarche du village est d’allumer le feu. Quand un villageois construit une nouvelle maison, le premier travail du propriétaire est de rechercher la place pour installer le t’pêếh (foyer). Les Co Tu pensent que le foyer est un lieu sacré, un symbole du bonheur, de la prospérité pour les villageois et les membres d’une famille.


Où se situe le foyer ? 

"Dans le passé, le foyer se trouvait en général au milieu de la maison. L’important, c’était éviter que le soleil de l’après-midi ne l’éclaire", souligne Dinh Van Bot (68 ans), patriarche du village de Tà Lâu de la commune de Ba (district de Dông Giang, province de Quang Nam. Selon la conception des Co Tu, le soleil de l’après-midi est très chaud et si les rayons viennent à toucher le foyer, cela apportera de mauvaises choses aux habitants, sinon le malheur.

La tir zobu est réservée au fumage de la viande des animaux.

Autrefois, lorsque les Co Tu vivaient dans des maisons sur pilotis, le foyer d’une famille riche se situait dans un des quatre coins de la maison et le propriétaire y mettait des objets précieux. Les personnes étrangères ou en dehors de la famille n’avaient pas le droit d’y aller.

Dans la maison des Co Tu, le foyer est situé à une hauteur de 12 à 15 cm par rapport au plancher. En hiver, leurs membres dorment autour, les pieds tournés vers la source de chaleur.


Rites traditionnels 

Les Co Tu s’abstiennent de jeter des déchets dans le foyer et utilisent du bois générant peu de fumée. Le soir, les membres de la famille se regroupent autour.

Auparavant, il y avait de nombreux rites concernant le foyer. Les visiteurs étrangers et les enfants ne pouvaient pas allumer le feu sans l’autorisation du propriétaire. Si un visiteur ne voyait pas de fumée sur le toit de la maison, il passait son chemin.

Les Co Tu continuent de perpétuer les valeurs culturelles traditionnelles.

Le bois pour allumer le foyer est récolté à la fin de la culture sur brûlis et porté par les femmes dans des hottes. En été, il est séché dans la cour. À la saison des pluies, il est mis près du foyer pour sécher plus rapidement. Au dessus du foyer se trouve une tir zơbu (tonnelle de deux à trois étages) pour sécher les produits alimentaires et le bois.

Sous le toit en feuilles de latanier trônent des centaines de crânes d’animaux sauvages. Là un culte est rendu au Giàng (Génie du ciel), censé apporter des succès à la chasse. Une fois confectionné, l’outil est accroché sur la tir zơbu pour qu’il prenne une belle couleur et soit plus solide.


Source : CVN



dimanche 23 août 2015

Reportage : Indochine sauvage - Vietnam

Bonjour TLM,

Ce matin:






vendredi 21 août 2015

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :





mercredi 19 août 2015

Arts : Les marionnettes sur l'eau du village de Dào Thuc

La guide de marionnettes sur l'eau du village Dào Thuc, à Dông Anh, à 10km de Hanoi, est bien connue à la fois dans le pays et à l'étranger. Elle a joué dans plusieurs pays étrangers comme la Chine, les Pays-Bas, la Thaïlande et le Japon.
Le village est même devenu une destination intéressante pour les étrangers désireux de découvrir la culture du delta du fleuve Rouge.
Pour s’y rendre, prendre l'autoroute n° 3 de Hanoi au centre de Dông Anh, puis tourner à droite et continuer sur 10 km.

Ngô Minh Phong, chef de la guilde du village de marionnettes sur l'eau, nous a parlé de l'histoire locale des marionnettes sur l'eau. Selon lui, le maître des marionnettes sur l'eau était Nguyên Dang Vinh, eunuque sous le règne du roi Lê Y Tông (1735-1740).
Après son retour, il a enseigné aux villageois le tissage, la menuiserie et les marionnettes sur l'eau.
Seules les marionnettes sur l'eau ont subsisté jusqu'à présent. Pour lui rendre hommage, chaque année, le 24e jour du 2e mois lunaire, les villageois organisent une cérémonie cultuelle.

Les marionnettes sont fabriquées à partir de bois léger, qui est coloré et laqué, puis elles sont attachées à une tige de bambou et contrôlées par des poulies.

Même les petits détails sont soigneusement examinés avant la représentation.

Les marionnettistes exécutent des sketches inspirés de scènes de la vie campagnarde, le tout accompagné de chansons folkloriques.

La musique folklorique contribue à animer les spectacles.


Thuy Dinh, une réplique de l'architecture traditionnelle du nord, trône sur un bel étang. C’est la scène des marionnettes sur l'eau. Les marionnettistes se tiennent à mi-corps dans l'eau derrière le Thuy Dinh, caché du public par un écran en bambou.
Ils manipulent les marionnettes avec des tiges de bambou équipées de cordes et poulies. "L’art scénique s’est amélioré grâce à la combinaison des cordes et des tiges de bambou", a déclaré Phong. Chaque mouvement des marionnettes doit être naturel et correspondre aux discours des personnages ainsi qu’aux mélodies et rythmes de la musique de fond.

Les sketches sont étroitement liés au folklore ou aux routines quotidiennes dans la campagne vietnamienne. Ceux des pétards et du lever du drapeau, des danses du dragon, des  danses du paon, la légende de Thach Sach... plaisent le plus au public. Chaque spectacle comprend 10-15 sketches.

La guilde de marionnettes sur l'eau de Dào Thuc a plus de 50 membres, la plupart agriculteurs.  Ce sont eux qui confectionnent les marionnettes en bois, inspirées de personnages de contes. Haute de 30 à 40 cm, elles sont laquées pour résister à l'eau. Ils créent également de nouveaux sketches pour enrichir les spectacles.
La guide a reçu beaucoup d'éloges du public national et international. Elle a remporté une médaille d'or lors de la Journée culturelle des ethnies en 1989 et une médaille d'argent au 1er Concours national de marionnettes sur l'eau en 1994.

Les riziculteurs ont la part belle dans les spectacles de marionnettes sur l'eau.

L'élevage de canards.

La danse des phénix.

L'image familière du buffle et du laboureur.

"Wu Song tuant le tigre".



Source : VNP




lundi 17 août 2015

Nature : Les curiosités botaniques du parc national de Lò Gò - Xa Mát

Situé à une trentaine de kilomètres de la ville méridionale de Tây Ninh, le parc national de Lò Gò - Xa Mát abrite, sur 18.765 hectares, une faune et une flore des plus riches.

La Pecteilis susannae ou la plus belle orchidée terrestre d’Asie du Sud-Est

Cette orchidée est menacée d’extinction à cause de sa "vertue revigorante" présumée

Le Curcuma petiolata a des fleurs ayant la couleur du lotus

L’Odontochilus poilanei, une orchidée extrêmement rare

Les Nepenthes...

… sont des plantes carnivores à pièges passifs

Les azalées de forêt

L’ixora splendide 

L'ipomée à feuilles de lierre



Source : VOV