dimanche 31 mai 2015

Nature : Des puits au caractère mystérieux

Le Vietnam compte nombre de puits particuliers. L’un aide les femmes venant d’accoucher à avoir du lait maternel, l’autre ne s’est pas tari depuis 600 ans. Plus encore, un puits offre de l’eau douce en pleine mer. Découverte.

Le village de Cam Lâm, commune de Duong Lâm, chef-lieu de Son Tây, en banlieue de Hanoi, compte un puits singulier. Il aide les femmes venant d’accoucher à avoir du lait maternel.

Le puits de Duong Lâm aide les femmes venant d’accoucher à avoir du lait maternel. 

À l’époque, le roi Ngô Quyên (898-944) dirigeait cette région. La légende raconte que, lors d’une guerre, un nouveau-né abandonné, affamé, pleurait au pied d’une colline. Une vieille dame passant par là le recueillit.
Ne sachant pas comment le consoler, elle le prit dans ses bras et partit à la recherche d’une famille pour leur demander de l’eau. Elle s’arrêta au pied de la colline Câm, où elle trouva de l’eau jaillissant de la roche.

Elle la fit boire à l’enfant, qui s’arrêta de pleurer et s’endormit. Afin de prendre soin du bébé, la vieille dame construisit une cabane avec un toit de chaume, près du puits. Après sa mort, les locaux bâtirent, à l’emplacement de la maisonnette, un temple baptisé "Temple de la mère" et nommèrent la source d’eau "Puits du lait".

"Selon les anciens du village, ce puits, en latérite, est sacré, commente Phan Thi Sot, 67 ans, gardienne du temple et du puits. Nombre de femmes n’ayant pas de lait maternel s’y rendent. Cela les aide". Le puits est large d’environ 60 cm et profond d’un mètre. "Le niveau et la couleur de l’eau, limpide, restent inchangés tout au long de l’année", ajoute Sot.


Le puits légendaire de Quang Binh

Un puits légendaire se trouve sur le mont Ot, dans la cordillère Truong Son, commune de Thuong Thach, district de Bô Trach, province de Quang Binh (Centre). Les locaux, de l’ethnie Ma Coong, témoignent de phénomènes extraordinaires le concernant. Le puits n’aime pas les femmes et les filles. Quand elles s’en approchent, l’eau bout à gros bouillons ou le puits se tarit.

Ce puits, situé à 1.500 m d’altitude dans une région où prédomine la roche calcaire, est l’unique source d’eau pour 19 villages Ma Coong de la commune de Thuong Trach.

Autre caractéristique particulière : ce puits, situé à 1.500 m d’altitude dans une région où prédomine la roche calcaire, est l’unique source d’eau pour 19 villages Ma Coong de la commune de Thuong Trach. "À cette altitude, il est difficile de trouver de l’eau. Mais même durant la saison sèche, le puits nous en fournit", décrit Dinh Hop, un Ma Coong résidant dans le village de Cà Roong, commune de Thuong Trach. A noter qu’aucun animal ne s’en approche pour s’y abreuver.

D’après Quach Van Tâm, secrétaire de l’organisation du Parti de Thuong Trach, la commune était l’une des cibles des Américains avant 1975. C’est lors d’une évacuation à l’approche de l’ennemi que les Ma Coong ont découvert ce puits. Pendant plusieurs années, il a approvisionné en eau 32 foyers ethniques en fuite.

Depuis six siècles, la dizaine de puits de la commune de Ba Hiên, dans le district de Binh Xuyên (province de Vinh Phuc, Nord) ne se tarit pas.

Le puit de forme carrée dans la commune de Ba Hiên. 

De forme carrée, leur paroi est constituée de quatre pierres rectangulaires en grès. Elles tiennent ensemble sans qu’il y ait besoin de mortier. Leur profondeur atteint entre trois et quatre mètres. Selon les chercheurs, ces puits ont été construits sous le règne du roi Lê Thánh Tông (1460-1497). Les plus anciens sont ceux de la pagode des villages de Thich Chung et de Ba Huong. Ils datent de 1490.
 

Puits d’eau douce en mer

Sur l’île de Ly Son, dans la commune d’An Vinh, (province de Quang Ngai, Centre), à quelques mètres du littoral, un puits offre de l’eau douce toute l’année. Il porte le nom de Xo La, mais, selon les anciens, il en a un autre : puits du roi Gia Long (1762-1820). Il est l’unique de la commune.

Le puits Xo La, ou du roi Gia Long, approvisionne en eau douce les habitants de l’île de Ly Son.

Selon l’histoire, Nguyên Phuc Anh (devenu le roi Gia Long) et ses soldats se réfugièrent sur l’île de Ly Son pour échapper à l’insurrection paysanne des Tây Son. Lors de la saison sèche, alors qu’il ne plut pas pendant trois mois, le roi demanda à ses soldats de creuser pour trouver une source d’eau douce. Impossible.
 Le roi invoqua alors les génies. Une nuit, un génie lui apparut en songe. Il lui indiqua l’endroit où se trouvait une source d’eau. Avant de quitter l’île, le roi Gia Long donna l’ordre aux habitants de préserver ce puits.

Aujourd’hui, il est une source d’eau précieuse pour les habitants de Ly Son. Son eau est limpide. On peut la boire à même le puits, comme sur le continent.



Source : CVN



vendredi 29 mai 2015

Gastronomie : Soupe de crabe aux vermicelles de Hanoi

Hanoi a beaucoup de plats délicieux. L’un d’eux est la soupe de crabe de terre aux vermicelles, le plat favori des Hanoiens.
La soupe de crabe de terre aux vermicelles n’est pas trop difficile à préparer, mais pour que le plat soit excellent, il faut faire preuve d’un certain talent. Il existe de nombreuses gargotes de soupe de crabe à Hanoi, les meilleures étant reconnaissables au nombre de leurs clients comme pour tous autres "restaurants-poussière".

Le plat est attrayant avec sa couleur jaune rouge que donne au bouillon le crabe de terre et la tomate. Les étapes sont nombreuses, du broyage au filtrage avant la cuisson.



Ingrédients : (4 personnes)
- Vermicelles : 1kg
- Crabes de terre (de rizière) : 1,5 kg
- Tomates : 0,5 kg
- Tamarin mûr : 1 cuillère à soupe
- Assaisonnement : 1 cuillère à soupe
- Liquide saindoux : 2 cuillère à soupe
- Sauce de poisson : 1 cuillère à soupe
- Pâte de crevettes : ½ cuillère à café
- Oignons secs, poivron rouge, citron, Eryngium, tronc de bananier jeunes ou fleurs de bananier, mélisse, et basilic.

Préparation :
- Laver les crabes, retirer la carapace, réserver les foies et pancréas. Piler la chair avec une pincée de sel. Ajouter trois bols d’eau puis filtrer. Répéter le processus plusieur fois.
- Couper les tomates en 6 morceaux. Faire rissoler des ciboules. Mouiller pour ajouter les tomates, l’assaisonnement, la sauce de poisson, le tamarin et un petit peu de foie et de pancréas de crabe.
- Mettre la chair des crabes dans de l’eau jusqu’à ce qu’elle flotte, ajouter alors le mélange préparé.
- Ajouter de la sauce de poisson et de la pâte de crevettes selon votre goût.
- Faire frire les oignons séchés jusqu’à coloration et ajouter le reste de foie et de pancréas. Remuer bien jusqu’à obtention d’une pâte homogène.
- Verser la pâte avec le bouillon et la viande de crabe, puis ajoutez les ciboulettes et le panicaut.
- Mettre les vermicelles dans un grand bol et verser le bouillon dessus.
- Le plat est servi chaud avec des légumes, des troncs de jeune bananier ou des fleurs de bananier finement émincés et des herbes aromatiques. Selon les goûts, on peut ajouter un peu de crème de crevettes, du jus de citron vert, du piment en poudre sec et/ou grillé dans de l’huile...

Bon appétit !!


Source: VNP



mercredi 27 mai 2015

Culture : A la découverte de la pagode de Linh Ung à Dà Nang

La pagode de Linh Ung est située dans une zone appelée localement Bai But (le sanctuaire du Bouddha), sur la péninsule de Son Trà. Elle est considérée comme la plus magnifique de Dà Nang, en termes de valeur architecturale et artistique.
Appartenant au complexe touristique de la péninsule de Son Trà, la pagode de Linh Ung est une parfaite harmonie entre tradition et modernité, et est devenue un site touristique très couru.

Selon les résidents locaux, sous le règne du roi Minh Mang (19e siècle), une statue bouddhiste a dérivé vers l'aval de la zone et s'est échoué sur un banc de sable. Les villageois pensaient que c'était un bon signe et ils ont construit là une petite pagode.
Depuis ce jour, toute la région côtière jouit d'une bonne météo, sans grosses tempêtes, et les pêcheurs font de bonnes pêches. La zone où la statue a été trouvée a été nommée Bai But, ce qui signifie "le sanctuaire de Bouddha", où se trouve l’actuelle pagode Linh Ung.

Pour visiter la pagode, les visiteurs peuvent emprunter la route littorale de My Khê, qui longe la plage éponyme, l’une des plus belles de Dà Nang. Du pied de la péninsule de Son Trà, il leur restera environ 10 km pour accéder à la pagode.
Construite sur 20 hectares et sur le flanc d'une montagne, la pagode est vraiment une œuvre d'art. Sa forme ressemble à une tortue, sa façade donne sur la mer et son dos sur les forêts primitives de la péninsule de Son Trà.

Cette statue de la déesse Quan Yin aussi haute qu'un immeuble de 30 étages est considérée comme la plus grande au Vietnam.

Motif de dragon sur le socle du trône de fleur de lotus de la tour à 17 étages de la statue de Quan Yin.

Dans le sanctuaire principal de la pagode.

Statue du protecteur de la loi bouddhique dans le sanctuaire principal  de la pagode.

Ces 18 Arhats ont été sculptés par l'artisan Nguyên Viêt Minh.

L'une des 18 statues d'Arhats sur la cour de la pagode. 

L’enceinte de la pagode est luxuriante.

La pagode de Linh Ung est facilement reconnaissable de n'importe quel coin de Dà Nang grâce à sa position au bout de la péninsule de Son Trà. De la pagode, les visiteurs peuvent jouir d’une vue panoramique sur Dà Nang, ville dynamique, la plage de My Khê.

Dans le sanctuaire principal se dressent les statues de Bouddha Sakyamuni, Quan Yin et du Bouddha Xuanzang. Le long des deux couloirs menant au sanctuaire principal se trouvent les statues de 4 génies protecteurs de la Loi bouddhique et de 18 Arhats, chacun décrivant différentes émotions des êtres humains - joie, colère, tristesse...

Le sanctuaire principal reflète une grande harmonie entre architecture moderne et traditionnel, typique d'une pagode vietnamienne.

Dans la tour à 17 étages trône la statue de Bouddha Qwan Yin. Sa statue est considérée comme la plus grande au Vietnam : de 67 mètres de haut et 35 mètres de diamètre à sa base, en forme de trône de lotus.
Elle est donc aussi haute donc qu'un immeuble de 30 étages. Du haut de la tour, les visiteurs ont une vue imprenable sur toute la ville de Dà Nang, les forêts et îles de la péninsule de Son Trà.
Au sommet du chapeau de Qwan Yin se trouve une statue de 2 m de haut de Bouddha, et dans chaque étage de la tour, il y a 21 statuettes de Bouddha placées dans différentes positions.


Source : VNP




lundi 25 mai 2015

Reportage : Des trains pas comme les autres - Vietnam

Bonjour TLM,

Ce matin :





samedi 23 mai 2015

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :






jeudi 21 mai 2015

Arts : Le xẩm et la vie

Le xẩm est un art musical pratiqué autrefois par des aveugles pour lesquels c’était alors un moyen de subsistance. C’est devenu aujourd’hui un chant patrimonial que musiciens et mélomanes essayent de préserver.
Récemment, un spectacle intitulé "Le xẩm et la vie" a eu lieu au mois de janvier à l’Opéra de Hanoï. La théâtralisation est en train de donner une nouvelle vie à cet art traditionnel et de le rapprocher du public.



Le spectacle "Le xẩm et la vie" présente 19 airs de xẩm répartis en 3 catégories: le xẩm d’antan, le xẩm contemporain et le xẩm expérimental associé à la musique moderne. Une heure avant le concert, le public est déjà nombreux.
Dans la foule, de nombreux nostalgiques, comme cette dame, que nous écoutons : "Le xẩm a marqué mon enfance hanoienne. C’est un trait culturel de la nation vietnamienne. Je suis venue pour revivre mes souvenirs d’antan"


Mais le public du xẩm ne se limite pas aux personnes âgées. Loin s’en faut. Les jeunes peuvent aussi y trouver leur compte. "C’est à la fois émouvant et intéressant. Ça va droit au cœur.
Mes deux chansons préférées sont "La vendeuse de boisson" et "Déterminé à construire sa personnalité". Cette dernière parle de la volonté des garçons de devenir talentueux.
Quant à "La vendeuse de boisson", elle est particulièrement profonde et touchante, je trouve."


Alors que la majorité des arts anciens risquent de péricliter, l’attention des Hanoiens pour le spectacle "Le xẩm et la vie" est un signe encourageant pour les artistes de xẩm. Mai Tuyết Hoa, membre du comité organisateur, estime que le principal atout de cet art réside dans la simplicité de ses paroles : "Les paroles et la musique du xẩm sont très accessibles au grand public.
A la différence du quan họ ou du ca trù où le public doit réfléchir et avoir une certaine connaissance en littérature sino-vietnamienne, dans le xẩm, tout est parfaitement compréhensible. On exprime directement et franchement ce qu’on veut"


Cependant, force est de constater que les artistes de xẩm ont aujourd’hui peu d’occasion de se produire. Lê Minh Hiếu, étudiante, le déplore : "Je n’ai pas eu beaucoup d’occasions d’écouter le xẩm. En général, dans les spectacles de musique traditionnelle, il y a un seul numéro de xẩm.
Les concerts entièrement consacrés au xam comme celui-ci sont extrêmement rares. Normalement, on ne peut écouter le xẩm qu’à la radio ou la télévision"


Nguyễn Hoàng Long, membre du comité organisateur : "Nous avions déjà organisé un spectacle similaire en janvier 2011. A l’époque, nous espérions pouvoir le reproduire tous les ans, avant ou après le Tet. Mais ce n’est que cette année qu’un deuxième spectacle a pu voir le jour.
C’est très difficile de préparer un programme d’une telle ampleur"



Mais Nguyễn Hoàng Long et ses amis artistes peuvent être rassurés. Après une si longue absence du xẩm, le public a répondu présent.
Leur engouement devrait favoriser la préservation et la propagation de cet art patrimonial.


Source : VOV




mardi 19 mai 2015

Gastronomie : Huîtres à la vietnamienne

Ingrédients

• 50 g de gingembre
• 4 huîtres
• 50 g de piments rouges
• 80 g d’échalotes
• 3 cl de sirop de sucre léger
• 1 cuillère à café de dashi - bouillon de poisson
(oui, oui, ce n’est pas vietnamien mais japonais)
• 1 cuillère à café de sauce de poisson, nuoc mam
(ça c’est vietnamien)
• 1 cuillère à café de sauce soja
• 1 cuillère à café de vinaigre de riz
• 50 g de gingembre mariné
• 2 citrons verts
• 1 brin de feuilles de coriandre



Préparation et conseils

Émincez le gingembre, le gingembre mariné, le piment et les échalotes.
Diluez une cuillère à café de poudre de dashi dans 300 ml d’eau tiède.

Préparation des échalotes frites: Dans de l’huile de friture bouillante, plongez 3 cuillères à soupe d’échalotes émincées jusqu’à ce qu’elles brunissent. Sortez les de l’huile et déposez les sur du papier absorbant.

Faites transpirer à feu doux le gingembre, le piment et le reste d’échalotes dans un peu d’huile. Veillez à ce que la préparation ne change pas de couleur (température trop élevée et/ou cuisson trop longue).

Ajoutez le bouillon de dashi, le sirop de sucre, la sauce de poisson, le vinaigre de riz et la sauce soja. Faites chauffer 30 minutes à feu doux.

Ajoutez le gingembre mariné et son jus ainsi que du zeste de citron vert. Laissez refroidir.


Présentation

Ouvrez les huîtres et coupez le muscle. Soignez la présentation en retournant le mollusque pour exposer sa partie inférieure vers le haut. Dans une assiette, faites un lit de glace pilée pour caler les coquillages. Sur chaque huître, versez quelques cuillères de sauce, saupoudrez avec une pincée d’échalotes frites, ajoutez des feuilles de coriandre.

Servez avec une tranche de citron vert.

Bon appétit !!


Source : CVN




dimanche 17 mai 2015

Nature : La floraison des Bang lang à Hanoï

Hanoï n’est pas seulement célèbre pour ses villages floricoles de Ngoc Ha,  Quang Ba, Nhât Tân, mais aussi pour les fleurs portant la beauté de chaque saison, resplendissant dans ses rues.
Chaque saison a un parfum et une couleur typique associée souvent à l'expression d'un sentiment.
L'automne est marqué par l’odeur suave de la fleur de Sua, l’hiver par les branches minces des badamiers, le printemps par le rouge des fleurs de barringtonia.  

En début de mai, on voit partout à Hanoï la couleur mauve des fleurs Bang Lang; c'est le signe de l'arrivée de la saison d'été!
   
Quelques images:











vendredi 15 mai 2015

Culture : La fête de lancement des boules de Con

Selon la légende de l'ethnie Thai à Muong Thanh, province de Diên Biên, il y a longtemps, une année de beau temps et de récolte exceptionnels, le roi Hùng, province de Phu Tho, a organisé un festival et a invité les représentants des groupes ethniques et tribus.
Pendant les jours de fête, il y avait beaucoup de jeux folkloriques intéressants, dont le lancement des boules de Con (boules de tissu coloré) qui est ensuite devenu un jeu très populaire du peuple Thai.

Dans tous les festivals et fêtes du Têt de l'ethnie Thai, outre les rites et cérémonies solennelles, le lancer de Con est un élément indispensable.
 Pour se préparer, les filles passent souvent des mois à faire des boules de chiffon bourrées de coton ou d'herbe, de morceaux de tissu et de graines de plants de coton, et décorés à l'extérieur de franges colorées. Les boules sont de la même taille que de grosses oranges.

Ce jeu est souvent organisé sur un terrain spacieux et plat où les habitants érigent une perche de bambou haute de 15m-20m, où trônent au sommet un drapeau coloré de cinq couleurs et un anneau en bambou recouvert de papier rouge, qui sert de cible.

Le lancement du Con se déroule sur un terrain spacieux et plat.

Les filles en tenues traditionnelles participent au festival.

Pour le peuple Thai, cette fête est la plus grande de l'année.

Parfois, la fête se tient au bord d'un ruisseau.

Le lancement du Con est un jeu d’adresse et de précision.

Les participants sont divisés en deux équipes. Parfois, des équipes de deux hameaux s'affrontent.

N'importe qui peut participer au festival.

Des fans enthousiastes.

La fête attire un grand nombre d'habitants.

La fête se termine par des danses captivantes.

Chez les Thai, c'est un jeu populaire d'une grande importance. Selon Lo Van In, un spécialiste de la culture Thai à Dien Bien, la boule symbolise le Yang tandis que l'anneau le Yin. Le jeu montre l'harmonie du Yin et du Yang aussi les couples qui veulent avoir des enfants participent-ils avec enthousiasme.

Pendant le festival, la boule de Con est jetée vers la source de la rivière ou d'un ruisseau où vivent les Thai. Les règles du jeu sont simples et tout le monde peut participer. Les participants sont divisés en deux équipes qui se font face de chaque côté du mât. Ceux qui lancent avec succès le Con à travers l'anneau sont les gagnants.

Ce jeu a traversé les siècles et est devenu le plus populaire des fêtes des Thai.


Source : VNP




mercredi 13 mai 2015

Chanson : Chào Việt Nam

Bonjour TLM,

Ce matin, une version revisitée de la chanson :






lundi 11 mai 2015

Reportage photo : Vivre sur le haut plateau rocheux de Dông Van

Le haut plateau de Dông Van est connu comme l'un des 77 parcs géologiques dans le monde et le deuxième en Asie du Sud-Est après celui de Langkawi en Malaisie.
Immense territoire désolé, pierreux à souhait, ce plateau est aussi appelé "le pays des roches". Malgré les difficultés, des gens y vivent depuis des millénaires, tentant d’arracher à une terre malingre leur subsistance.

Des deux côtés de la route, la roche grise est omniprésente, avec ici et là les taches de vert des cultures vivrières.

Chaque année, en mars quand il fait encore froid, les groupes ethniques, principalement l’ethnie H’mông, se préparent à une nouvelle culture.
Pour que les graines germent et se développent bien, ils doivent peiner dans les champs pendant plusieurs semaines. Ils utilisent un outil spécial pour creuser profondément les creux, là où le sol est le plus épais, avant de semer des graines.

Chaque année, en mars, les H’mông vont aux champs pour préparer une nouvelle culture.

Les cultures sont installées là où il y a un peu de terre.

Depuis des générations, les montagnards H’mông ont travaillé dur pour créer ces petits champs.

La vie des habitants locaux est étroitement attachée à ces champs éparpillés sur les roches.

Les plantes vivrières ne sont que arrow-root et manioc.

Enfants dormant sur le dos de leur mère semant des graines.

Champs entre ciel et terre.

Le jaune des fleurs de choux contraste avec le gris des roches.

Depuis des générations, ils ont transformé ces creux en cultures. Le gris des rochers est peu à peu remplacé par le vert des plantes cultivées, montrant la grande vitalité de ces montagnards.
Malgré des conditions pédo-climatiques difficiles et le manque d'engrais, les plantes poussent bien et donnent des fruits, remboursant les habitants pour leur labeur.


Source : VNP



samedi 9 mai 2015

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :




jeudi 7 mai 2015

Arts : Quand le bouddhisme inspire les artistes

Le bouddhisme demeure toujours une source d’inspiration pour nombre de peintres. En janvier, à la pagode Bai Dinh, dans la province de Ninh Binh, une exposition réunissant plus 150 œuvres réalisées par des peintres vietnamiens et indiens s’est ouverte.

Les œuvres sont inspirées de lieux de culte renommés au Vietnam et du monde, et des activités liées au bouddhisme. Par exemple les œuvres "Bouddha vert" de Nguyen Minh Phuong, "Bonze supérieur" de Nguyen Dam Thuy, le tableau "Feu de miséricorde", peint par dix artistes qui a établi le record du "tableau sur le bouddhisme le plus grand du Vietnam".

L’exposition a reconstitué l’installation du bouddhisme au Vietnam au début de l’ère chrétienne et ses influences sur la vie spirituelle et culturelle des Vietnamiens. Elle présente ainsi la beauté des pagodes dans l’ensemble du Vietnam et dans nombre de pays de par le monde.

Les tableaux exposés procurent une sensation de paix, de bonheur et de sérénité et mettent en relief la bonté de Bouddha. L’exposition transmet un message de paix, de non violence et de miséricorde.

Le tableau "Feu de miséricorde" a établi le record du "tableau sur le bouddhisme le plus grand du Vietnam"

"Bouddha vert" de Nguyen Minh Phuong

"Bonze supérieur" de Nguyen Dam Thuy

"Nhảy cù" de Vu Anh

"Une planète verte" de Phuc An 

"Bouddha et mer" de Nguyen Minh Phuong 

"Lie with Nature" de Schenecs

"Bouddha" du peintre indien Swaranjit Kaur

"Bouddha Sakyamuni" de Nguyen Minh Phuong 

"La fleur de la terre pure" de Nguyen Dam Thuy

"Lotus" de Phuc An


Source : VNP