samedi 29 septembre 2012

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Bonjour TLM,

Ce matin :






jeudi 27 septembre 2012

Nature : Hanoï en automne

L’automne à Hanoï est très particulier.
Les badamiers à feuilles rouges, les vieilles rues imprégnées du parfum des fleurs de lait (Alstonia scholaris), le Côm (jeune riz gluant) du village de Vong vendu sur les trottoirs,… marquent le début de l’automne dans la capitale.

L’air de "Hanoï en automne" du compositeur Trinh Công Son, est imprimée dans le cœur de beaucoup de gens, y compris de ceux qui ne sont pas Hanoïens.

Hanoï en automne 

 Des badamiers à feuilles rouges

 Des micocouliers dorés

 Saison de l’alstonia qui embaume chaque souffle de vent

Saison des granules aplaties du riz gluant qui parfument les mains des enfants 

 Le grand lac un soir d’automne

Hanoï en automne




Hanoï en automne

Nhớ Mùa Thu Hà Nội

Hanoï en automne,
Des micocouliers dorés, des badamiers à feuilles rouges,
De vieilles rues avec d’anciens bâtiments aux tuiles brunies
Qui se voisinent.

Hanoï en automne, automne de Hanoï,
Saison de l’alstonia des écoliers
Qui embaume chaque souffle de vent,
Saison des granules aplaties vertes du riz gluant
Qui odorent les mains des enfants,
Granules du jeune riz gluant, vendues sur le trottoir,
Parfument les pas des passants.

Le Grand lac un soir d'automne, quel paysage !
La surface de l’eau dorée qui ondule, l’autre bord qui nous appelle,
Puis la couleur nostalgique des brouillards,
Et des bandes de jeunes foulques noires qui, vers le soleil, s’envolent.

Hanoï en automne, je marche au milieu de la foule,
Dans le cœur se murmure une question : à qui pensé-je ?
Viendra un jour où le ciel automnal de Hanoï me donnera une réponse,
Viendra un jour où chaque venelle de Hanoï répondra à ma question.

Hanoï en automne, automne de Hanoï,
Je pense à une personne pour de tous me souvenir.




mardi 25 septembre 2012

Contes et légendes : La feuille de bétel et la noix d'arec

Il était une fois deux frères se ressemblant comme deux gouttes d'eau. Ils grandissaient ensemble et s'aimaient beaucoup.
Mais en grandissant, ils tombaient tous les deux amoureux d'une belle fille du village voisin.
La jeune fille choisissait l'aîné et se mariait avec lui.
Il était très amoureux de sa femme et avait pris l'habitude de rentrer à la maison au milieu de la journée pour être auprès d'elle.

Un jour, victime d'une insolation, le cadet demandait à son frère de le remplacer au champ et regagna la maison pour se reposer.
Il allait s'allonger sur le sofa du salon, après avoir fermé les volets pour mieux s'abriter de la vive lumière du jour.
L'épouse, revenant du jardin où elle était allée cueillir quelques légumes, apercevait dans la pénombre un corps étendu.
Croyant que c'était son mari, elle ne le réveillait pas et, se glissant à ses côtés, s'endormait.
Entre-temps, ayant fini son travail, le frère aîné rentrait à son tour.
A la vue de son épouse et de son frère ainsi couchés, il se mettait dans une grande colère, puis sombrait dans une immense tristesse.
Et, bien que son épouse lui eût expliqué sa méprise, il maudissait le mauvais sort qui avait permis à la trahison de s'introduire dans sa famille.

Le frère cadet, désespéré, quittait le pays, s'accusant d'avoir été à l'origine de ce malentendu.
Pour lui, c'était une manière de sauver le bonheur de son frère aîné. Voyageant sans but, il arrivait un jour sur le bord d'un grand fleuve et y mourrait épuisé.
Il était alors transformé en un bloc de pierre calcaire.

L'aîné qui se reprochait le départ de son frère partait à sa recherche.
Lui aussi arrivait sur le bord du fleuve, au même endroit où le cadet était devenu pierre.
Lui aussi y mourrait et devenait un aréquier poussant à côté du bloc calcaire.
Sa femme après une vaine attente, partait à son tour à la recherche de son mari.
Elle aussi arrivait au même endroit que les deux hommes et y mourrait également épuisée.
Elle se transformait en une liane, le bétel, ses vrilles entourant le tronc de l'aréquier.

Le roi Hung Vuong, sixième du nom, apprit cette histoire d'amour fraternel et de fidélité conjugale.
Il décrétait que le noix d'arec, la feuille de bétel et la chaux soient utilisés dans l'avenir comme objets votifs pour les cérémonies de mariage.
On s'aperçut que cet amalgame protégeait les dents et conservait l'haleine fraîche.

Voilà pourquoi beaucoup de gens de ce pays ont l'habitude de chiquer la feuille de bétel, que l'arec est planté partout et qu’il constitue un élément caractéristique de la campagne vietnamienne.






dimanche 23 septembre 2012

Message de Jean-Pierre

Mission EEFF - 3 : Petite H'Mong Blanc au pays des H'Mong Fleuris





Message de Jean-Pierre

Mission EEFF - 2 : Visite de Truc





samedi 22 septembre 2012

Gastronomie : Fourchette et sac à dos au Viêtnam

Bonjour TLM,

Ce matin :



















vendredi 21 septembre 2012

Message de Jean-Pierre

Mission EEFF - 1 : Un collège sur un nid d'aigle





mardi 18 septembre 2012

Culture : La fête Nghinh Ông

Au mois de septembre, la fête de Nghinh Ông est organisée par les pêcheurs du district de Cân Gio, Hô Chi Minh-Ville.

Dès le matin, les anciens de la région avec des milliers de pêcheurs,célèbrent la procession du palanquin du général Nam Hai vers l’embarcadère de Cân Gio pour le mettre dans un Bateau-Dragon qui part à la mer.
Sur la mer, des files de bateaux de pêche, grands et petits, ornés de drapeaux et de fleurs multicolores entourent le Bateau-Dragon pour accueillir la Baleine et lui souhaiter la bienvenue.

La fête Nghinh Ông (Cérémonie d’accueil pour la Baleine considérée comme un génie des pêcheurs) est une activité culturelle traditionnelle des pêcheurs de la région côtière, étroitement lié au culte des baleines.
Selon le concept populaire, la baleine est une créature sacrée de la mer, elle apparaît souvent pour aider et sauver les gens en difficultés en mer.

Par conséquent, cette fête ou le culte pour les baleines ont pour but de prier pour une bonne météo, une bonne pêche et la prospérité.

  Des milliers de gens attendent pour descendre dans les bateaux et aller à la mer pour accueillir la Baleine.

L’animation de l’embarcadère de Cân Gio lors de la fête.

Des files de bateaux accompagnent le bateau-Dragon à la mer pour accueillir la Baleine.

Les bateaux de pêche ornés de drapeaux et de fleurs multicolores vont à la mer.

Les habitants accourent au festival.

La procession de la fête dans des rues.

Danse de la Licorne devant le tombeau du général de la Marine, lieu de culte de la Baleine.

Danse du Dragon dans les rues le jour de fête.

La foule accoure pour participer à la fête Nghinh Ông.




vendredi 14 septembre 2012

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mardi 11 septembre 2012

Nature : L’île aux aigrettes de Chi Lang Nam

Cette héronnière de plus de 30 ha est située au milieu du lac de Chi Lang Nam, dans la commune de Chi Lang Nam, district de Thanh Mien, province de Hai Duong.
C’est une zone d'éco-tourisme très intéressante, surtout en début de matinée ou en fin d'après-midi lorsque des milliers d’aigrettes et d’autres échassiers remplissent l’espace.
Selon la population locale, il y a beaucoup de légendes intéressantes sur l’île aux aigrettes.
L'île se serait formée au 15e siècle, après une grande inondation qui détruisit une digue du fleuve Rouge.

Aigrettes perchées.

Au coucher du soleil, le ciel est assombri par des nuées d’échassiers 
revenant sur l’île pour y passer la nuit.

Echassiers sur l'île de Chi Lang Nam.

La beauté de l'île aux aigrettes.

Visite de l'île en bateau.

Progressivement, elle est devenue le refuge de nombreux échassiers. Actuellement, on y dénombre 16.000 individus de six espèces principalement : aigrette, blongios, héron garde-boeuf, héron cendré...
De nombreux oiseaux rares font parfois une halte ici, par exemple pélicans ou sarcelles.
Chaque année, en hiver, quand le vent du nord-est souffle, des milliers d’oiseaux migrateurs y trouvent refuge.
Ils y restent souvent jusqu'en avril, qui marque le début de la migration vers les sites de nidification.
C’est pourquoi, l'île est devenue une destination de tourisme et un lieu apprécié pour l’éducation à la protection de l’environnement.

Le meilleur moment pour visiter l’île de Chi Lang Nam est à l’aube ou au coucher du soleil, lorsque les oiseaux sont les plus actifs.



dimanche 9 septembre 2012

Contes et légendes : L’histoire de la déesse protectrice des enfants

Thi Kinh était une femme très belle et très sage.
Un après-midi, elle travaillait à sa couture en regardant son mari qui faisait la sieste.
Elle vit sur son menton un poil de barbe qui poussait à rebours et a eu l'idée de l'enlever.
Prenant un couteau bien tranchant, elle approcha du visage endormi. Soudain réveillé, le mari eut peur ; il s'agita et se blessa légèrement.
Il se mit à crier en accusant sa femme de vouloir attenter à ses jours. D'abord surprise, puis attristée devant son mari en fureur et les voisins hostiles, la pauvre Thi Kinh ne savait que dire.
Dans sa faiblesse et dans sa douceur, elle gardait le silence.
On prit sa résignation pour un aveu et son mari la chassa.
Personne n'avait pitié d'elle. Ses anciens amis se détournaient à son approche, les femmes qui ne lui pardonnaient pas sa beauté, l'insultaient à l'envie.
Sa propre famille la renia. Abandonnée de tous, méprisée, Thi Kinh choisit la voie de l'oubli et du renoncement. Après avoir revêtu des habits d'homme, elle se rendit dans une pagode pour demander à entrer dans la communauté des bonzes.
Mais malheureusement parmi les fidèles, une jeune fille tomba amoureuse de Thi Kinh. Elle cherchait vainement à attirer son attention. Thi Kinh l'arrêta en la priant de respecter ses vœux.
Par dépit, la fille folle se donna à un homme qui la courtisait. Elle devint mère. Elle mit son enfant dans un panier et le déposa à la pagode avec une lettre accusant Thi Kinh d'en être le père.
Thi Kinh fut chassée de la communauté. Un moment, la pauvre femme tenta de mettre fin à ses jours mais elle eut pitié de l'enfant abandonné et se résigna à son sort.
Elle mendiait pour nourrir l'enfant ; c'est ainsi qu'elle vécut pendant des années, errant par les routes, l'enfant dans ses bras et son bol à la main. Enfin épuisée, elle se traîna jusqu'à la pagode et elle frappa une dernière fois à la porte de Bouddha.
En quelques mots, Thi Kinh raconta au Supérieur ses malheurs, demandant qu'aucun tort ne fût fait à tous ceux qui en avaient été cause. Elle pria qu'on lui pardonne son déguisement, et elle confessa qu'elle était encore trop attachée à la terre et même au temps où elle se trouvait heureuse avec son mari.
Puis elle mourut.
L'empereur de Chine apprit cette histoire; frappé d'admiration pour sa pureté et son abnégation, il a élevé Thi Kinh au rang de divinités avec le titre de Quan Am "la miséricordieuse protectrice des enfants".

Quan âm tống tử



vendredi 7 septembre 2012

Gastronomie : Globe Cooker Cambodia

Bonjour TLM,

Ce matin :




mercredi 5 septembre 2012

Message de jean-Pierre

Des nouvelles de Truc : ICI





Reportage photo : Première journée à l’école


Après trois mois de vacances, des dizaines de millions d'élèves de l’ensemble du pays feront aujourd'hui leur rentrée des classes pour l'année scolaire 2012-2013.
Pour les petits entrants en première année de primaire, il s'agit d'une étape importante.

Beaucoup de parents sont très inquiets du nouvel environnement dans lequel va entrer leur enfant.
En vue d’aider les petits enfants à mieux s’adapter au nouveau milieu, de nombreuses écoles primaires de la ville de Hanoi ont organisé des cours trois semaines environ avant la rentrée scolaire.
Beaucoup sont désormais familiers avec leurs écoles, amis et enseignants et sont désireux d’apprendre.

Quelques images:

Échanges entre parents et enseignants sur la psychologie des enfants en classe

Achat des livres et fournitures scolaires avec les parents

La joie de porter pour la première fois son uniforme

Les petits sont heureux de rencontrer leurs nouveaux amis

La mère prépare l’uniforme de son enfant

L'enseignant aide les élèves à se familiariser à l’école et à la discipline de l’établissement dès les premières journées de classe




lundi 3 septembre 2012

Chanson : Trong nỗi đau tình cờ

Bonjour TLM,

Ce matin :




Dans une douleur inopinée

"Trong nỗi đau tình cờ", Trịnh Công Sơn. Traduit par Léon Remacle

Je t’ai aimée par tant de jours ensoleillés
Je t’ai aimée par tant de pluvieuses journées
Je t’ai aimée silencieusement à tes côtés

Dans nombre de rues je t’ai accompagnée
Par de vastes matins assis j’ai repensé
Je t’aime avec sincérité

T’aimer par tant de saisons de soleil et de pluie
T’aimer jusque dans l’attente qui me réjouit
Sans me douter que l’amour comme la feuille jaunit
Et me fait perdre toutes mes utopies

Je t’ai aimée dans les saisons de vents
Quand les feuilles mortes jonchaient les allées
Pour t’aimer je n’ai pas besoin de me presser

Je t’ai aimée comme un tout jeune enfant
Qui ne sait que parfois existe l’éloignement
Je t’ai aimée dans une douleur inopinée

samedi 1 septembre 2012

Culture : La "capture de l’épouse" chez les Dzaos Rouges de Mo Si San

Selon les anciens du village de Mo Si San, district de Phong Tho, province de Lai Chau, autrefois les garçons devaient offrir des cadeaux de mariage pour montrer qu’ils avaient les moyens de subvenir à la mariée.
Le cadeau comprenait 70 pièces d'argent blanc, deux porcs, 20 jarres de vin et toutes les dépenses de la cérémonie de mariage.
Les plus pauvres se trouvaient face à un grand problème et beaucoup devaient se résoudre au célibat.
Alors, ils ont inventé la coutume de la "capture de l’épouse", une solution efficace, radicale et bon marché de se procurer une épouse...

Les filles d’ethnie Dzao rouge dans leur costume traditionnel attendent leurs hommes.


Le garçon peut "attraper" sa future femme tout seul ou avec l'aide de ses amis.

Ce garçon a réussi à attraper sa future femme.

Après avoir été amenée au domicile du garçon, la jeune fille se coupe les cheveux et devient sa femme.


La "capture de l’épouse" se déroule souvent au printemps et par un beau jour.
La fille convoitée, souvent entourée de ses amies, est tiré par le garçon, aidé de copains costauds, jusqu’à la maison de celui-ci.
Elle y reste 3 jours. Après, si la fille est d’accord bien sûr, les 2 jeunes gens sont considérés comme mari et femme et retournent à la maison de l'épouse pour annoncer la nouvelle à sa famille.
Dans la plupart des cas, les familles ont déjà accepté le garçon.

La "capture de l’épouse" chez l’ethnie Dzao rouge du village de Mo Si San, district de Phong Tho, province de Lai Chau, tombe au printemps durant les quatre jours dits des "Tabous du tigre, des oiseaux, du tonnerre et du vent".
Ils estiment que si les villageois vont aux champs ou en forêt ces jours-là, ils seront tués par un tigre ou la foudre, ou auront une mauvaise récolte à cause du vent ou des oiseaux.
Actuellement, au village de Mo Si San, certains couples organisent une cérémonie de mariage formelle alors qu’ils ont déjà une nombreuse progéniture.
Il n'est pas rare même que des couples organisent leur mariage à l’âge de... 70 ans.

Selon Tan Kim Van, une personne âgée, bien que leur niveau de la vie se soit nettement amélioré, les garçons du hameau pratiquent toujours la coutume de "capture de l’épouse" qui est devenue un trait culturel original des Dzaos Rouges du Nord-Ouest du pays.