mardi 28 février 2012

Chanson : Chiều nay không có em

Bonjour TLM,

Ce matin :




Sans toi ce soir

Chiu nay không có em

Ce soir, seul, dans cette longue rue je vague,
Tu n'es point là, avec qui vais-je rimer mes pas
Et échanger mes bouderies mignonnes ?
Tu n'es point sur ce chemin où vagabondaient des nuages,
Où l'autre soir nous marchions ensemble,
Contemplant en silence l'automne et ses feuilles tombantes.

Vainement si demain l'amour monte comme des vagues hurlantes,
Tu n'es point là, dans ces rues sont absents nos pas d’amoureux,
L'automne ne voit plus ses feuilles s'éparpiller,
Je sens l'hiver glacial traverser ce lieu,
Quelle solitude m'embrasse à la place de tes bras.

Sans toi, à quel point ma vie est absente de joie !
Comme une feuille flétrie, mon amour erre dans un rêve du soir.
Sans toi, quels tristes yeux vont guetter mes pas ?
Je t'en prie, berce-moi de tes mots mélodieux !
Comment as-tu le cœur d'oublier nos moments heureux ?
Sans toi, je ne reste qu'avec moi,
Souhaitant que ces longs jours s’écoulent rapidement,
Que par mes épaules maigres s’en aille cet âge innocent.
Dans le rêve, je te prie de garder le souvenir de nos rendez-vous galants,
De me parler encore dans cet instant,
Je prie pour l’avènement de notre amour d’antan.

Demain tu seras seule dans une rue inconnue,
Pourquoi tes doux yeux ne regrettent-ils pas nos désirs et attentes révolus ?
Tu es partie, qui encore va chérir les feuilles d'automne égarées,
Qui encore dans l'ivresse d'amour va rester plongé ?
O quelle ingrate vie, ô quelle solitude me pèse !


samedi 25 février 2012

Reportage : Découverte du Monde: Hué, cité impériale

Bonjour TLM,

Ce matin :  



jeudi 23 février 2012

Chanson : Như cánh vạc bay

Bonjour TLM,

Ce matin :





mercredi 22 février 2012

Message de Jean-Pierre: EEFF 2011

Bonjour TLM,

Membre de l’association EEFF depuis décembre 2010, je ne peux qu’adhérer et partager le message de Jean-Pierre :

" EEFF 2011

Les Enfants d'En Face France au Vietnam 2011

Deux enfants Chi et Duyen, enfants des minorités ethniques du Nord Vietnam, sauvés, un dortoir reconstruit à La Pan Tan (Lao Cai, Muong Kuong), puis l’achat de lits, suivis de la construction d’un réfectoire, on peut dire que EEFF n’a pas chômé en 2011, sans compter l’aide à la construction d’une école en Thaïlande. Les projets sont nombreux, et les sanitaires complets de l’internat des petits H’Mong Fleur sont en cours de construction.

Et il restera tant à faire, et d’abord une salle de lecture pour ces enfants qui n’ont aucun endroit abrité, convenablement éclairé, pour lire, étudier, jouer, et un réfectoire au collège, l’ancien vient de s’effondrer, et l’alimentation en eau potable des villages, et………..j’arrête, il faut être raisonnable….

On ne peut pas faire en sorte, tout de suite, que ces enfants se retrouvent dans des conditions d’études seulement moyennes. Et je ne parle pas des enfants pauvres qui, comme Chi et Duyen sont atteints de maladies ou de malformations congénitales sans avoir la moindre chance de survivre longtemps.

Le Vietnam, qui se relève courageusement de 30 ans de guerre et d’années plus récentes de famine, s’active, mais ne peut encore tout assumer. En attendant, des enfants meurent, d’autres se voient condamnés à continuer à vivre dans la misère. Mais sachez que EEFF, petite association Française  les encourage, et l’on a vu, des armoires toutes neuves apparaître dans le dortoir de La Pan Tan, envoyées par des autorités qui ne voulaient pas être en reste, un projet de réfection des huisseries des salles de classe se mettre en place. Que EEFF suscite l’émulation, c’est une aubaine pour ces enfants.
Dans un autre registre, 3000 enfants dans le pays, sont atteints de maladies congénitales consécutives aux conditions de vie épouvantables ou aux bombardements de dioxine américains. Le projet gouvernemental ne peut prendre en compte que 1000 d’entr’eux (et encore, partiellement). Faites le compte de ceux qui vont (y) rester.

Car tout ceci demande, évidemment des investissements, de l’argent, des sous, de la fraiche, de l’oseille, appelez ca comme vous voulez,  et même si certains s’activent, s’accrochent  pour persuader des fondations de nous aider, c’est de plus en plus dur de solliciter son prochain. On comprend les hésitations consécutives aux temps difficiles, et aussi les questions récurrentes et légitimes :

Combien arrivera aux enfants :  EEFF répond  97% (tous les frais déduits, c’est exceptionnel) Chez EEFF tout le monde est bénévole.

Ou  ira l’argent ?  Projets et réalisations, espoirs et déceptions sont relatés en temps réel sur les différents sites et Blog. Chaque membre suit les projets, apprécie les progrès de nos protégés, nous interroge, est partie prenante des actions sur le terrain.
                  
               Est-il superflu de vous dire que l’on a besoin de vous ?

Pensez qu’un engagement de votre part qui correspond quotidiennement au prix d’une baguette de pain (sans parler de la déduction d’impôt), permettra de  sauver un enfant, lui permettra d’aller a l’école, d’aider des classes entières à étudier dans des conditions acceptables et de rendre les conditions de vie de leur environnement, simplement humaines. Allez !!!!!!!
Venez rejoindre EEFF et regardez les conditions de souscription a l’association. 


       Ils ont vraiment besoin de vous ! "





lundi 20 février 2012

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :  





dimanche 19 février 2012

Gastronomie : Chả cá, poisson grillé à l'aneth

Il est temps que je parle de la gastronomie Vietnamienne.
Pour commencer ce sujet, le Chả cá, mon plat favori à Hanoï.


  Chả cá

- 1 kg de filets de lotte (frais c'est nettement mieux, mais on en trouve quand même chez Picard Surgelés qui n'est pas mauvaise). Par ailleurs, le dépeçage d'une lotte, c'est vraiment un truc à éviter, parce qu'elle possède une géométrie vraiment étonnante, avec des poches dans tous les sens, une peau très difficile à distinguer de la chair, et que ce n'est vraiment pas un beau poisson.
- 1,5 cuillerée à soupe de Curcuma en poudre
- 2 cas d'huile d'arachide
du poivre
- 6 cas de Nuoc mam
- 2 gousses d'ail écrasées
- 4 tranches de gingembre frais haché
- 2 bouquets d'aneth
- 2 gros oignons découpés en tranches assez épaisses
- 12 tiges de jeunes oignons
- un peu de farine de blé
- une batavia émincée en lanières

Pour la sauce

- 2 cas de Mam Tôm (appelée aussi Kapi en lao), c'est une pâte de crevette qui sent très fort, et qui a une couleur marron-violet.
- 6 cas de vinaigre de riz blanc
- 3 sucres en morceaux dilués dans 1/3 de verre d'eau et porté à ébullition (sirop)
- 1 piment rouge émincé

Accompagnement

- Bun (vermicelles de riz fins.)
- Concombre en tranche
- Cacahuètes grillées
- Aneth et des oignons

Préparation et conseils

La recette du Chả cá (poissons grillés) s'est transmise de générations en générations au sein de la famille Doan.
Ce plat a été si célèbre qu'une rue de Hanoi porta le nom de rue du Chả cá, où est d'ailleurs implanté le fameux restaurant de poisson grillé de la famille de Doan.
Le poisson Lang "hemibagrus" est idéal pour ce plat parce que sa chair est dure et savoureuse. 
Vous pouvez remplacer ce poisson par de la Lotte. 
Les filets de poissons sont grillés sur des charbons ardents jusqu'à ce qu'ils deviennent jaunâtres. Puis ils sont frits dans une casserole.
Ce plat est servi avec du vermicelle, des crêpes de riz grillées, des arachides et du basilic, de la coriandre, de l'aneth, et des oignons. 
Pour garantir la saveur essentielle de ce plat, il ne faut pas oublier la salaison de crevettes mélangée avec du citron et  quelques gouttes de vin de riz et d'essence de belostome.


Préparation

Découper la lotte en morceaux de 3 cm de long (quasiment des cubes de lotte), et bien sécher les morceaux avec un essuie-tout.
Rouler les morceaux de lotte dans la farine, et les tapoter pour ne laisser qu'une mince couche de farine.
Dans une jatte, mettre l'huile, le nuoc mam, le gingembre et l'ail écrasé
Ajouter le curcuma en poudre et bien mélanger.
Ajouter alors la lotte, et bien masser entre vos mains.
Refermer la jatte avec son couvercle ou un film transparent, et laisser mariner 2 heures.
Pendant ce temps, on préparera la sauce.
On commence à mettre dans un bol le sirop, et on y dilue de Mâm Tôm.
Puis on ajouter le vinaigre, le piment, et le jus d'un quart de citron vert.
Rectifier en fonction de vos goûts, plus ou moins sucré, plus ou moins piquant, plus ou moins dilué.
Quand on goûte cette sauce sans rien, elle laisse la langue un peu râpeuse, c'est normal.
Pour la cuisson des pâtes (bun), faire bouillir de l'eau dans une casserole suffisamment grande pour laisser aux pâtes l'espace de gonfler.
Lorsque l'eau bout, ajouter les pâtes et remuer pour que toutes les pâtes soient sous l'eau.
Couper immédiatement le feu, et les laisser gonfler hors du feu.
Au bout de quelques minutes, elles seront tendres et croquantes.
Les passer alors à l'eau froide pour stopper la cuisson.

Au moment du repas

Chauffer une cocotte en fonte, et mettre 4 cas d'huile d'arachide.
Lorsque l'huile est chaude, ajouter l'oignon émincé, les jeunes oignons découpés en tronçons de 5 cm, et la moitié de l'aneth.
Lorsque les oignons sont bien translucides, et l'huile bien chaude, ajouter les morceaux de lottes, et cuire en remuant de temps à autres, de façon à ce que la lotte soit bien grillées sur toutes les faces des cubes.
Lorsque la Lotte est cuite (en gros 7 minutes), ajouter le reste d'aneth et laisser encore cuire 30 secondes.
Poser alors la cocotte sur la table, de façon à ce que chacun se serve.
La dégustation se fait en prenant dans son bol un peu de pâtes, des morceaux de lotte avec les jeunes oignons, les oignons et l'aneth, un peu de cacahuètes, un peu de salade du concombre et arroser le tout de sauce Mâm Tôm.
Bien mélanger le tout avec les baguettes.
Pour la cuisson et en fonction de la quantité, j'aime bien découper la phase de cuisson en plusieurs services de façon à ce que l'on mange toujours la lotte bien chaude.
Donc on sert une cocotte, on mange, on remet un cocotte sur le feu, et on ressert, etc...


Le Chả cá Lã Vọng

Les cuisiniers du Chả cá Lã Vọng ne préparent qu'un seul plat, le Chả cá, comme s'il était à leurs yeux le seul digne d'être dégusté. 
Mais quel plat !!! 

Un véritable feu d'artifice de saveurs.
Cette préparation toute simple de poisson frit est considérée comme une spécialité typique de la ville vietnamienne.

Les serveurs apportent un bol contenant des arachides et un autre garni d'herbes aromatiques, parmi lesquelles de l'aneth et de la ciboule.
Puis ils posent sur la table un poêlon rempli de 
Cá Lóc, un poisson de rivière charnu qui a mariné dans de la sauce de poisson et du curcuma avant d'être frit.

Les clients ajoutent les herbes et les cacahuètes en remuant de temps en temps le mélange, qui continue à frémir.

On déguste souvent le Chả cá avec du mam ruôc, une pâte de crevettes très relevée.
Les habitués demandent parfois un condiment spécial, le cà cuông (extrait de la glande à sécrétion odoriférante d'un coléoptère), c'est un liquide au goût fruité et piquant que l'on utilise avec parcimonie, goutte à goutte.

Accompagné de vermicelles de riz froids, le Chả cá est une introduction sensuelle au Vietnam, où chaque convive est invité à mettre du sien en personnalisant ce qu'il mange.

Chúc ngon miệng! (Bon appétit !)

Source : Cap Vietnam


Une petite vidéo pour vous donner envie :





vendredi 17 février 2012

Reportage : Découvre-moi

Découvre-moi !

Je suis bien loin d’avoir côtoyé toutes les minorités ethniques du Vietnam, mais je ne désespère pas, à sillonner les routes du pays en compagnie de mon complice Tuân, de réussir à rencontrer ces 53 cultures aux habits, coutumes et rites si différents.


Curiosité touristique…

Comme tous ceux qui ont posé le pied sur le sol vietnamien pour la première fois, ma rencontre avec une minorité ethnique a lieu au cours d'un circuit touristique qui nous conduit dans un village "typique", où les autocars sont cachés dans un parking dissimulé par de grandes haies de bambou pour ne pas dénaturer l'authenticité du lieu. À peine descendus du véhicule, nous sommes assiégés par une meute d'enfants et de femmes, vêtus des habits traditionnels de leur ethnie, qui nous invitent chez eux pour nous faire partager un moment de leur intimité… 

Costumes de fête ou coutumes de fête ? Photo : Gérard/CVN

Je suis happé par une charmante maman, portant un bébé sur le dos, qui m'entraîne de force vers une maison sur pilotis, où les cochons logés au sous-sol m'accueillent avec des grognements. J'escalade les quelques marches de bois mal équarri pour pénétrer dans la maison au plancher de bambou et au toit de feuilles de latanier. Un foyer aux braises déclinantes, qui laissent échapper des fumerolles blanchâtres, trône au centre de la seule salle d'habitation. À côté, un hamac balance doucement une grand-mère édentée qui somnole. Dans un angle, un rideau à demi ouvert laisse entrevoir une natte déroulée au sol : sans doute une chambre… Un coffre en bois et quelques étagères de bambou semblent être le seul mobilier présent dans la pièce. En hauteur, une claie de bambou et d'osier tissé, fixée par un astucieux système de poulie, permet de mettre à l'abri d'éventuels prédateurs, le linge et les denrées fragiles. Tout respire la calme assurance d'un temps qui se déroule hors du monde extérieur. Et pourtant, cette apparente sérénité masque de terribles épreuves à venir...

La première consiste à me faire asseoir en tailleur aux côtés d'un père aux muscles saillants et d'un grand-père qui parle français. Ce n'est pas la compagnie agréable des deux hommes de la maisonnée que je redoute, mais la douleur de mes muscles torturés dans une position qui ne m'est pas naturelle, et que mes cuisses, mes fesses, mon dos et mes genoux détestent particulièrement. Je n'ai jamais été un adepte du yoga ni de la méditation transcendantale, et la souplesse n'est pas ma principale qualité ! Le rictus de souffrance, qui accompagne les craquements de mes articulations tentant de se mettre en place pour éviter le ridicule, semble être reçu comme un sourire de bien-être, puisque mes hôtes m'offrent un verre d'alcool de riz en signe de bienvenue…

Seconde épreuve pour moi qui ne bois pas une seule goutte d'alcool ! Comment ne pas vexer mes hôtes, sans rajouter aux douleurs articulaires des douleurs épigastriques et des effets néfastes sur ma santé et mon équilibre ? Heureusement, je suis accompagné en l'occurrence par un ami qui ne rechigne pas à goûter aux boissons fortes et fermentées. En trinquant généreusement, il attire sur lui l'attention, me permettant de sauver la face…

Après avoir partagé avec l'aïeul des souvenirs que lui seul avait vécu, s'être extasié devant l'habileté de la maman à manier le métier à tisser permettant de produire les magnifiques tissus ethniques que l'on nous propose à un prix "très raisonnable", après avoir acheté trois sacs, quatre écharpes, une veste, deux porte-monnaie, le tout en lin et coton (je n'étais pas encore marié à une Vietnamienne à l'époque), nous rejoignons le groupe des autres touristes, fiers de faire partie de ceux qui ont découvert une peuplade étrange…, de quoi alimenter les conversations de salon et acquérir une notoriété d'anthropologue dans les dîners en ville !


Authenticité ethnique…

Depuis, j'ai eu maintes occasions de rencontrer de nombreuses minorités ethniques, dans des villages perdus au fond des vallées, sur des plateaux battus par les vents, sur les crêtes de montagnes ou le long de routes éloignées… 

École pour tous, avec une touche culturelle. Photo: Gérard/CVN

J'ai partagé l'eau chaude avec des Muong dans leurs maisons de bois sur pilotis, pendant que les buffles s'ébrouaient sous nos pieds. J'ai marché au soir tombant dans des cimetières H'môngs, aux tombes en forme de tumulus avec une petite porte pour que les esprits des morts puissent sortir la nuit (?). Je ne les ai pas vus, mais j'ai vu les grands étendards chamaniques flotter au vent. J'ai écouté dans les maisons communes aux toits immenses les sons des t'rung, koni et arong des Ba Na.

J'ai fait fuir des enfants Ma qui n'avaient jamais vu d'étranger, en voulant regarder de plus près les grains de maïs rouge qui séchaient dans la cour. J'ai partagé le repas des Brau, en tentant de faire bonne figure parmi les femmes aux torses nus. Je me suis retrouvé parmi des familles hilares, toutes en tenue d'Adam et Eve, à me baigner comme eux dans un bassin d'eau chaude naturelle, là-bas dans un petit village Tày, à l'abri du tourisme de masse…

J'ai vu, le long des routes de montagnes, des cohortes d'enfants portant un havresac de cuir ou d'osier tissé, marcher durant des kilomètres pour aller à l'école de la vallée. J'ai rencontré des dizaines de familles fières de me montrer la photo de leur fils ou de leur fille qui "apprend à Hanoi, Huê ou Hô Chi Minh-Ville" pour devenir ingénieur, médecin ou architecte…

Avec ce sentiment que toutes ces minorités ethniques, avant d'être une vitrine à tourisme, étaient surtout les dépositaires du lien entre nos souvenirs et notre avenir…

GERARD BONNAFONT/CVN





jeudi 16 février 2012

mardi 14 février 2012

Chanson : Tuyết Rơi

Bonjour TLM,

Ce matin en Lorraine : 



Tombe la neige 


Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège


samedi 11 février 2012

Chanson : Mùa Thu Còn Đó

Bonjour TLM,

Ce matin :





mercredi 1 février 2012

Vidéo que j'aime

Bonjour TLM,

Ce matin :